Victor Orsel

Vittoria Caldoni, por Victor Orsel. Museo de Bellas Artes de Lyon.

Sócrates y Eutifrón, por Victor Orsel. Barnard Castle, Bowes Museum.

Victor Orsel fue sucesivamente alumno de Pierre Révoil en la École Nationale Supérieure des Beaux-arts de Lyon.[2] en 1809[3] et de Pierre-Narcisse Guérin en París. Tras su paso por París, marchó a Roma, donde fue nombrado director de la villa Médicis. Allí pasó ocho años, de 1822 a 1830.[4] Su trabajo se acerca a la obra del alemán Johann Friedrich Overbeck[5] y al grupo de los Nazarenos,,[6] y hasta copia deliberadamente a los 'primitivos' italianos, buscando un arte arcaizante.

En 1823 envió a Lyon el cuadro titulado La Charité et les Pauvres, que ganó la medalla de oro en la exposición del año.[7] De regreso a Francia, aceptó de la ciudad de París la decoración de la iglesia de Nuestra Señora de Loreto de París, con su amigo Alphonse Périn, tomando ambos como asistente a Michel Dumas.[8] Por el espacio que se le asignó, escogió ilustrar las letanías de la Virgen, divididas en sesenta cuadros. Allí pasó los últimos diecisiete años de su vida..[9] Sus obras más famosas son Le Bien et le Mal (Museo de Bellas Artes de Lyon) y el Voto del cólera, adornando la parte superior de la puerta principal de la Basílica Notre-Dame de Fourvière, en Lyon.

Comme il le disait lui-même avec un rare bonheur d'expression, il voulait “BAPTISER L'ART GREC.” Baptiser l'art grec, c'est-à-dire mettre l'âme dans cette forme si belle, si tranquille, si lumineusement sereine, qui semble inaccessible aux souffrances & aux misères humaines, & sous laquelle ces dieux de marbre jouissent “de la plénitude de leur immortalité” comme dit le grand poète de Weimar.[10]

Théophile Gautier« La Chapelle de la Vierge à Notre-Dame-de-Lorette », in Moniteur Universel du 15 avril 1854.

• Lyon, basílica Notre-Dame de Fourvière : La Ville de Lyon sauvée du choléra, óleo.[11]
• Museo de Bellas Artes de Lyon :
  • Malade couché, óleo.[12]
  • Vittoria Caldoni, óleo.[13]
  • Agar, 1820, óleo.[14]
  • Adam et Eve auprès du corps d'Abel, c. 1824, óleo.[15]
  • Le Bien et le Mal, c. 1829, óleo.[16]
  • Moïse sauvé des eaux, 1830, óleo,,[17] medalla de primera clase en 1831.[18]
  • Moïse présenté à Pharaon, óleo.
  • Tête de Jean Baptiste, avant 1851, óleo.[19]
  • Tête de la ville de Lyon, avant 1851, óleo.[20]
• Lyon, Église Saint-Nizier : La Transfiguration.[21]
• París, Departamento de Arts graphiques del Museo del Louvre :
  • Consolatrix afflictorum - La Vierge consolatrice des affligés, dibujo.[22]
  • Haeresis - L'Hérésie, dibujo.[23]
  • Jeune fille agenouillée, dibujo.[24]
  • Luctus - La Douleur, dibujo.[25]
  • Femme voilée, dibujo.[26]
  • Trois têtes de femmes, dibujo.[27]
  • Têtes d'ange, dibujo.[28]
  • Têtes d'enfant, dibujo.[29]
  • Tête de Vierge, de face, dibujo.[30]
  • Tête de jeune fille, dibujo.[31]
  • Tête de jeune fille et cinq études de mains, dibujo.[32]
  • La pécheresse, grabado.[33]
  • Portrait d'homme, grabado.[34]
  • Un chemin conduisant au lac de Némi, grabado.[35]
  • Saint Barthélemy et saint Pierre, d'après un tableau de Academia de Pisa, dibujo.[36]
  • Libido - Le désir, c. 1845-1849, dibujo.[37]
  • Mors - La Mort, c. 1845-1849, dibujo.[38]
  • Salus infirmorum - La Vierge consolatrice des malades, c. 1845-1849, dibujo.[39]
• Saint-Étienne, iglesia Saint-Louis (antiguo convento de Minimes) : vidriera del coro, en colaboración con Gabriel Tyr y Hippolyte Flandrin.[40]

Orsel formó a numerosos artistas, entre los que destacamos a Louis Stanislas Faivre-Duffer (1818-1897), Louis Janmot et Gabriel Tyr..[41]

• Henry Trianon, Victor Orsel, notice biographique, Paris, imprimerie de E. Brière, 1851, 16 pages.
• Collectif, présentation de A. Perin, Hommage à Victor Orsel (1795-1850), Paris, 1860, comprend 44 lithographies et pointes sèches réalisées par ses élèves, divers documents à la suite du décès de Victor Orsel : extrait du Journal des Débats ; Lettre par Madame de Walembourg (Directrice de l'Académie de Dusseldorf ; Extrait du journal L'Univers ; Notes de l'Abbé Pron sur Orsel ; hommage à Victor Vibert qui fut le graveur d'Orsel, par différents auteurs, 17 pages ; Œuvres de jeunesse reproduites par ses élèves ; Ch. Lenormant, « Victor Orsel, peintre chrétien », article de huit pages dans l'ouvrage précité.
• Marie-Claude Chaudonneret, La peinture troubadour : Deux artistes lyonnais : Pierre Révoil (1776-1842), Fleury Richard (1777-1852), Éditions Athena, 1980.
• Grove Art Online, (en inglés) août 1996, (lire en ligne janvier 1998 e-ISBN 9781884446054)