À la poursuite du Roi Plumes

À la poursuite du Roi Plumes (en suédois Resan till Fjäderkungens Rike) est un film d'animation danois et suédois réalisé par Esben Toft Jacobsen et sorti en France en 2014. C'est un long métrage animé en images de synthèse utilisant la technique du cinéma en relief. Il relate les aventures d'un jeune lapin marin qui part en quête du légendaire Roi Plumes afin de sauver sa mère disparue.

À la poursuite du Roi Plumes

Titre original Resan till Fjäderkungens Rike
Réalisation Esben Toft Jacobsen
Scénario Esben Toft Jacobsen
Sociétés de production Copenhaguen Bombay
Pays de production Danemark
Suède
Genre Animation, aventure
Durée 80 minutes
Sortie 2014

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Johan est un lapereau qui vit avec son père sur un bateau équipé de tout ce qu'il faut pour vivre confortablement. La mère de Johan a disparu au loin, mais Johan espère pouvoir la retrouver, même si son père lui dit que c'est malheureusement impossible. Un jour, pendant une escale à terre que fait son père, Johan capte sur la radio du navire un mystérieux message qui le décide à lancer le bateau en pleine mer, et à se lancer à la recherche du mystérieux Roi Plume, le seul capable de l'aider à retrouver sa mère. Il se retrouve confronté à un royaume magique, mais où il s'expose à de nombreux dangers.

Fiche technique
  • Titre : À la poursuite du Roi Plumes
  • Titre original : Resan till Fjäderkungens Rike
  • Réalisation : Esben Toft Jacobsen
  • Studios de production : Copenhagen Bombay, Film i Väst, Noble Entertainment, avec le soutien de C More Entertainment, TV2 Danemark, TV4 Suède.
  • Pays : Danemark, Suède
  • Langue originale : suédois
  • Format : 2,35:1 (3D stéréoscopique), couleur
  • Son : D-Cinema 48kHz 5.1
  • Durée : 80 minutes
  • Date de sortie :
    • Suède :
    • Danemark :
    • France :

Production

Produit par le studio Copenhaguen Bombay, À la poursuite du Roi Plumes est réalisé pour deux tiers en Suède et pour un tiers au Danemark[1]. Le film dispose d'un budget de 2,8 millions d'euros[1]. Il s'agit du premier long métrage suédois réalisé en 3D stéréoscopique[1].

Accueil critique

Dans Télérama, Cécile Mury donne une critique favorable du film, dont elle apprécie l'univers visuel aux couleurs tendres, l'inventivité et la délicatesse dans le traitement du thème du deuil et du manque ; elle le rapproche sous cet aspect de films comme Le Jour des corneilles et Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill[2]. Sur le site « A voir, à lire.com », Frédéric Mignard[3] donne une critique globalement positive du film, dont il apprécie la poésie, l'humour et la subtilité dans le traitement du thème du deuil sous la forme d'un voyage maritime. Il regrette quelques « carences techniques » dans le rendu des textures, mais estime que cela n'empêche pas le résultat d'être « séduisant ».

Récompenses et nominations

Le film fait partie des films nommés (finalistes) pour le prix Generation Kplus du Meilleur film au Festival international du film de Berlin en 2014[4].

Notes et références
  1. « Synthèses des conférences 2013. Anatomie d’un studio européen de long métrage : l’exemple danois », article de Stéphane Malagnac sur le site du festival d'animation d'Annecy (édition 2013). Page consultée le 15 octobre 2014.
  2. Critique du film par Cécile Mury sur Télérama le 15 octobre 2014. Page consultée le même jour.
  3. Critique du film par Frédéric Mignard sur le site Avoir-alire.com en octobre 2014. Page consultée le 15 octobre 2014.
  4. Page "Awards" du film sur l'Internet Movie Database. Page consultée le 15 octobre 2014.

Liens externes
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