Á Bao A Qou

L'Á Bao A Qou est une créature mentionnée par Jorge Luis Borges dans Le Livre des êtres imaginaires. Selon lui, elle apparaît dans une note d'une version des Mille et Une Nuits de Richard Francis Burton[1],[2] ou, dans d'autres éditions, dans un appendice du livre fictif On Malay Witchcraft (1937) de C.C. Iturvuru[3].

La Tour de la Victoire de Chittorgarh, photo de 1872.

Description selon Borges

Selon Borges, l'Á Bao A Qou est une créature immatérielle vivant dans l'escalier de la Tour de la Victoire de Chitor (Chittorgarh, au sud du Rajasthan). Elle accompagne les pèlerins qui gravissent la tour, mais ne se matérialise que dans la mesure de leur évolution spirituelle[2] et disparaît lorsque ceux-ci commencent à redescendre.

Borges ne décrit pas véritablement « son corps incomplet, sa couleur indéfinie et sa lumière vacillante », mais mentionne quelques détails qui peuvent apparaître comme le toucher de sa peau, sa plainte « imperceptible » et son absence d'yeux.

Références à l'Á Bao A Qou

Son nom a été repris par :

  • Une forteresse dans la série d'animation japonaise Mobile Suit Gundam
  • Un EP (en) de Virginia Astley (1982)
  • Un spectacle de 1990 d'Enrique Diaz[4]
  • un collectif de création, distribution et diffusion d'art vidéo en France dans les années 1990[réf. nécessaire]
  • Une chanson (en) et un clip du groupe expérimental japonais Boris (2005).
  • Une créature invoquée dans le manga MÄR (2003-2006)

L'histoire de l'A Bao A Qou est aussi rapportée dans le documentaire The Old Place de Jean-Luc Godard[5]. Hélène Grimaud l'évoque aussi dans le 5e chapitre de son livre Variations Sauvages (2003).

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

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