Álvaro Domecq Díez
Álvaro Domecq Díez (ou Álvaro Domecq y Díez), couramment appelé Álvaro Domecq, né à Jerez de la Frontera (Espagne, province de Cadix) le , mort à Cordoue, dans sa propriété de Los Alburejos le , était un rejoneador espagnol. Il est aussi le fondateur de la Ganadería Torrestrella. Il a contribué à réveiller l’intérêt du public pour la corrida de rejón, délaissée après Antonio Cañero au profit de la corrida à pied[1]. Il a également été maire de Jerez de 1952 à 1957 et président de la Députation de Cadix de 1957 à 1967.
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Álvaro Domecq
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Présentation | |
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Nom de naissance | Álvaro Domecq Díez ou Álvaro Domecq y Díez |
Apodo | Álvaro Domecq |
Naissance | Jerez de la Frontera province de Cadix |
Décès | (à 88 ans) Cordoue |
Nationalité | Espagnol |
Carrière | |
Invention | relance l’intérêt pour la corrida de rejón dix ans après Antonio Cañero, fondateur de la Ganadería Torrestrella, fondateur de la dynastie des rejoneadors Domecq |
Fin de carrière | 1950 |
Distinction | Croix de la Beneficienca en 1945 Gran Cruz del Mérito Civil en 1960 |
Entourage familial | |
Famille | fils : Álvaro Domecq Romero petits fils : Antonio Domecq, Luis Domecq frère : le marquis de Domecq (Pedro Domecq y Rivero) |
Présentation
Don Álvaro était le troisième fils du célèbre éleveur Pedro Domecq[1]. Il commença à paraître en public en 1942, essentiellement dans des courses de bienfaisance. Il lui arrivait de mettre pied à terre pour tuer les taureaux à l’épée, mais le plus souvent, il laissait ce soin à des novilleros[1].
Excellent muletero, il était aussi le seul cavalier espagnol qui ait pratiqué le toreo à cheval avec autant de classicisme que les cavaliers portugais[2].
Fondateur d’une dynastie de rejoneadors[3], il a mené une très brillante carrière jalonnée par les succès. En 1946, la blessure d’un de ses chevaux, Cartucho, par le taureau Gallardo l’a profondément affecté[3].
Après avoir abandonné le ruedo en 1950 pour se consacrer à son élevage, il est revenu devant son public en 1965 pour la dernière corrida de son fils Álvaro Domecq Romero. Don Álvaro Domecq Díez était un aristocrate de grande classe[3].
Il est aussi l’auteur d’un ouvrage sur la ganadería Torrestrella, et plus généralement sur la vie des taureaux en liberté dans le campo, et l’élevage de taureaux braves. Son livre a été traduit en français par François Zumbiehl, attaché et conseiller culturel à Madrid de 1975 à 1982, puis conseiller culturel à l’ambassade de France au Venezuela[4].
En 1999, il reçoit la Médaille d'or du mérite des beaux-arts par le Ministère de l'Éducation, de la Culture et des Sports[5].
Notes et références
- Lafront et Tolosa 1950, p. 92.
- Lafront et Tolosa 1950, p. 93.
- Bérard 2003, p. 447.
- Domecq y Díez 1993, p. 170.
- (es) « Relación de premiados del año 1999 », sur Ministère de la Culture, (consulté le ) [PDF].
Annexes
Bibliographie
- Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1 056 (ISBN 2-221-09246-5).
- Auguste Lafront et Paco Tolosa, Encyclopédie de la corrida, Paris, Prisma, .
- Álvaro Domecq y Díez, Toro Bravo, Montpellier, Presses du Languedoc-Max Chaleil, (OCLC 46372104) (traduit de l’espagnol et présenté par François Zumbiehl).