Ça raconte Sarah
Ça raconte Sarah est un roman de Pauline Delabroy-Allard paru le aux Éditions de Minuit[1],[2] et ayant reçu la même année le prix France Culture-Télérama.
Ça raconte Sarah | |
Auteur | Pauline Delabroy-Allard |
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Pays | France |
Genre | Roman |
Éditeur | Minuit |
Date de parution | |
Nombre de pages | 192 |
ISBN | 9782707344755 |
Historique du roman
Écriture du roman
Ça raconte Sarah est le premier roman de son auteure – professeur-documentaliste dans un lycée de la banlieue parisienne –, fruit d'un travail d'écriture et de journaux intimes qu'elle décide finalement de soumettre à plusieurs éditeurs en 2018. Il est rapidement accepté par Irène Lindon des éditions de Minuit[2].
Le titre du roman est tout à la fois une paréchèse et une prosonomasie formant une concaténation par anadiplose cyclique, sur le mode du célèbre Rose is a rose is a rose is a rose (en) de Gertrude Stein. Il rend également hommage au travail du poète Franck Venaille, dans le recueil Ça (2009), que Pauline Delabroy-Allard apprécie particulièrement[2].
Le roman est divisé en deux parties, une spirale ascendante aux chapitres courts et une spirale descendante aux chapitres longs[3].
Distinctions et prix littéraires
Le roman est retenu jusque dans la deuxième liste du prix Goncourt ainsi que pour le prix Goncourt des lycéens et le prix France Culture-Télérama. Il est finalement lauréat notamment du prix Liste Goncourt : le choix polonais ainsi que du prix Liste Goncourt : le choix de la Roumanie. Le , il reçoit le prix du roman des étudiants France Culture-Télérama[4] et le prix des libraires de Nancy – Le Point la même année.
À l'international, Ça raconte Sarah est retenu dans la liste des douze romans étrangers de l'année 2018 pour le quotidien québécois Le Devoir[5] et reçoit en le prix littéraire Québec-France Marie-Claire-Blais[6].
Résumé
Une jeune professeure de trente ans, séparée et vivant seule avec une fille, rencontre Sarah une jeune femme violoniste légèrement plus âgée et originale. C'est très vite une relation amoureuse passionnelle, à Paris, en bord de mer, à Marseille, en tournée. Mais Sarah est malade d'un cancer du sein et, réfractaire aux traitements médicaux, choisit le droit à mourir dans la dignité avec l'aide de sa compagne. Juste après son décès, la narratrice part en exil, dans une fuite solitaire à Milan puis à Trieste.
Réception critique
Selon Laurence Houot, le roman est « audacieux, court et dense »[3]. Selon Christian Desmeules, il est « un mélange plutôt rare d’intensité et de sobriété »[7].
Éditions
- Les Éditions de Minuit[8], 2018 (ISBN 9782707344755).
- Coll. « Double » no 121, Les Éditions de Minuit, 2020 (ISBN 9782707346162), 192 p.
Notes et références
- Laurence Houot, « Ça raconte Sarah, la passion selon Pauline Delabroy-Allard, en mode saphique », Culturebox, France Télévision, 10 septembre 2018.
- Marine Landrot, « Pauline Delabroy-Allard, écrivaine de dernière minute », Télérama, 4 octobre 2018.
- L. Houot, "Ça raconte Sarah", la passion selon Pauline Delabroy-Allard, en mode saphique, France info (10 septembre 2018).
- Camille Bichler, « Urgence et deuil : l'amour fou selon Pauline Delabroy-Allard obtient le Prix du Roman des étudiants 2019 », France Culture, 11 décembre 2018.
- Christian Desmeules, Danielle Laurin et Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, « Palmarès 2018 : douze temps forts de la littérature étrangère », Le Devoir, 15 décembre 2018.
- Isabelle Beaulieu, « Pauline Delabroy-Allard remporte le Prix littéraire Québec-France Marie-Claire-Blais 2020 », Les Libraires, 10 février 2020.
- C. Desmeules, «Ça raconte Sarah»: l’amour cannibale, Le Devoir (27 octobre 2018).
- Ça raconte Sarah sur le site des éditions de Minuit.
Liens externes
- E. Mourgues, Les coulisses du prologue de "Ça raconte Sarah", par Pauline Delabroy-Allard, France Culture (2 février 2019)
- Entretien avec Rozenn Le Carboulec, "Les histoires d’amour entre femmes et hommes n’ont aucun intérêt" : "Ça raconte Sarah", le roman d'une "tempête" lesbienne, Têtu (31 octobre 2018)
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