Échelle de Norton

L'échelle de Norton est une échelle d'évaluation du risque d'escarre, créée en 1962 par Nora Norton, infirmière en Grande-Bretagne, et plutôt utilisée dans les services de gériatrie[1]. Elle n’a été validée que chez les plus de 65 ans et ne prend pas en compte le statut nutritionnel[2],[3],[4].

Facteurs pris en compte

Cette échelle permet à l'équipe soignante d'évaluer le risque que le patient développe une escarre et facilite la communication entre les différents acteurs du soin ! On attribue un certain nombre de points à différents facteurs intrinsèques ou extrinsèques (le nombre de points attribué aux différents facteurs peut varier légèrement) :

La condition physique

  • mauvaise = 1
  • pauvre = 2
  • moyenne = 3
  • bonne = 4

La condition mentale

  • stuporeux = 1
  • confus = 2
  • apathique = 3
  • alerte = 4

La mobilité

  • immobile = 1
  • très limitée = 2
  • peu limitée = 3
  • complète = 4

L'incontinence

  • fécale et urinaire = 1
  • urinaire = 2
  • occasionnelle = 3
  • continent = 4

L'activité

  • couché = 1
  • fauteuil = 2
  • marche aidée = 3
  • ambulant = 4

Résultat

En additionnant les résultats on obtient une note sur 20, plus le résultat est faible, plus le risque d'escarre est important. Au-dessus de 16, le risque d'escarre est faible[5].

  • Un score supérieur à 16 signifie que le risque d’escarre est faible.
  • Un score entre 12 et 16 signifie que le risque d’escarre est moyen.
  • Un score entre 5 et 12 signifie que le risque d’escarre est élevé.

L’interprétation du résultat peut varier légèrement.

Dans la plupart des cas, on interprète qu'un score inférieur ou égal à 14 signifie que le risque d'escarre est élevé.

Notes et références

Articles connexes


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