École de science politique de la Sorbonne

L’École de Science Politique de la Sorbonne, a été créée sous le nom de Département de Science Politique de la Sorbonne en 1969, au sein de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, à l’initiative notamment de Maurice Duverger, Madeleine Grawitz, Léo Hamon et Marcel Merle[1]. L'école est dirigée actuellement par Julien Frétel[2].

École de science politique de la Sorbonne
Logo de la Sorbonne.
Statut
Type
Disciplines
Droit, Science politique
Nom officiel
École de science politique de la Sorbonne
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
1500
Localisation
Pays
Campus
Centre Panthéon, Campus Port Royal
Ville
Localisation sur la carte de France
Localisation sur la carte de Paris
Façade de l'École de droit de l'Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne.

Elle constitue en France la seule institution universitaire exclusivement vouée à la promotion de cette discipline aussi bien par l’enseignement que par la recherche, les enseignements de science politique dans les autres universités françaises dépendant des facultés de droit. Elle est aussi la seule école doctorale de science politique de France [1]. Deux laboratoires de recherche labélisés CNRS lui sont associés : le Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP) et l’Institut des mondes africains (IMAF).

Institutionnellement, l'école de science politique de la Sorbonne contribue d’une part à la formation des étudiants qui suivent la filière droit. À ce titre, elle participe à la coordination des facultés juridiques et politiques et est associée au fonctionnement de l'école de droit de la Sorbonne responsable des études juridiques générales, responsable du premier cycle.

D’autre part, elle assure des enseignements qui sont suivis par des étudiants d’autres filières (économie, histoire, philosophie, gestion...).

Histoire

À la suite de la loi Edgar Faure, la faculté de droit de l'université de Paris est divisée en 1970 entre les universités Paris-I, Paris-II, Paris-IX, Paris-X, Paris-XII et Paris-XIII[3].

Si la plus grande partie des économistes de la faculté de droit (35 sur 41) ont choisi Paris I Panthéon-Sorbonne, la plupart des juristes (88 sur 108)[4], dont la plupart des privatistes et des historiens du droit et une partie importante des publicistes avaient choisi de perpétuer une université spécialisée - Paris II - alors que leurs collègues faisaient le pari d’une université pluridisciplinaire en ralliant l’université Paris-I[5]. Puis les universités Paris-IX, Paris-X, Paris-XII et Paris-XIII proposèrent aussi des enseignements juridiques.

Formations

L'UFR 11 dispense des enseignements de niveau licence, master 1 et 2 (recherche et professionnel), et prépare au doctorat en science politique.

  • L'admission en licence s'effectue sur Parcoursup.
  • Le passage entre L3 et M1 est également de droit, les places restantes étant ouvertes aux candidatures sur dossier.
  • Le passage entre M1 et M2 reste soumis pour tous à une candidature, voire à un entretien, malgré la réforme LMD.

Le département de science politique propose un master 2 de science politique pourvu de sept parcours de spécialisation.

Professeurs

De nombreux politistes de renom y ont enseigné et y enseignent encore. Citons notamment Maurice Duverger, Jacques Lagroye, Pierre Birnbaum, Jean-Claude Colliard (président de Paris I de 2009 à 2012), Philippe Braud, Pierre Birnbaum, Daniel Gaxie, Michel Dobry, Johanna Siméant, Jacques Gerstlé, Jérôme Valluy, Josepha Laroche, Frédérique Matonti, Isabelle Sommier, Gilles Dorronsoro, Philippe Marchesin, Bastien François, Yves Déloye, Michel Offerlé, Richard Banégas, Loic Blondiaux, Delphine Dulong, Brigitte Gaïti, Jean-Marie Cotterêt...

Anciens étudiants

De nombreuses personnalités politiques, des journalistes ou des chefs d'entreprises ont effectué leurs études au sein du Département de science politique de la Sorbonne. Citons notamment Jean-Jacques Urvoas (ancien Garde des Sceaux), Alexis Bachelay (député des Hauts-de-Seine), Laurence Ferrari (journaliste), Valérie Trierweiler (journaliste), Laurent Habib (chef d'entreprise), Stéphane Fouks (chef d'entreprise), Caroline Fourest (journaliste), Frédéric Leturque (maire d'Arras), Adrienne de Malleray (journaliste), William Sweet (philosophe), Vanessa Burggraf (journaliste), etc.

Notes et références

  1. « Présentation d'UFR Science politique | UFR11 - Science Politique », sur sciencepolitique.pantheonsorbonne.fr (consulté le )
  2. « Composition du conseil d’UFR de Science politique »
  3. Décret no 70-928 du 8 octobre 1970 portant application de l'article 44 de la loi no 68-978 du 12 novembre 1968 d'orientation de l'enseignement supérieur et relatif à la mise en place des nouvelles universités parisiennes, JORF no 235 du 9 octobre 1970, p. 9368.
  4. « Les programmes de I à VII », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
  5. , Gérard Conac, "La fondation de l'université Paris I : François Luchaire, pilote d'une transition institutionnelle", Bougrab, Jeannette; Maus, Didier. François Luchaire, un républicain au service de la République, Publications de la Sorbonne, 2005, p. 178.

Lien externe

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