Écosocialisme

L'écosocialisme (parfois appelé « socialisme vert ») est une idéologie politique née dans les années 1970, qui cherche à concilier les revendications de l'écologisme et du socialisme. Il émane du postulat que les questions du progrès social et du respect de l'environnement sont intrinsèquement liées, et du constat que la protection de la nature est inconciliable avec le capitalisme, dont les modes de production sont essentiellement guidés par la recherche du profit et la valeur d'échange[1]. Ce courant de pensée a évolué au travers ses interactions avec d'autres tendances de l'écologie politique, telles que la social-écologie, l'écologie sociale, l'écoféminisme, l'écologie profonde ou l'altermondialisme[2].

Ne doit pas être confondu avec Social-écologie ou Écologie sociale (théorie philosophique).

D'après l'économiste Michel Husson, l'écosocialisme se caractérise par l'ampleur des mutations que ses partisans jugent nécessaires d'opérer pour mettre fin au réchauffement climatique[1]. Il s'agit en effet d'un programme révolutionnaire, qui vise à lier l'action écologiste à de vastes projets politiques comme la socialisation des moyens de production[3] et l'instauration d'une démocratie participative[4]. Suivant l'analyse proposée par l'écosocialisme, le système capitaliste étant inséparable d'une logique de croissance destructrice de l'environnement, toute tentative de le réformer, notamment par l'instauration d'une « taxe carbone », apparaît comme une solution temporaire. Pour les écosocialistes, les causes de la crise écologique remontent aux fondements même de l'économie de marché, c'est pourquoi celle-ci doit être dépassée[5].

Plus qu'une simple reprise du marxisme, l'écosocialisme intègre des critiques du productivisme et de la technophilie des régimes autoritaires qui se sont revendiqués du socialisme ou du communisme au cours du XXe siècle[5],[4]. Mais, comme l'écologie sociale, il exclue simultanément l'anti-intellectualisme et le mysticisme souvent prônés par les tenants de l'écologie profonde au nom d'un « retour à la nature »[5]. Il constitue par conséquent une tentative d'harmonisation de l'être humain avec la nature qui ne soit ni bureaucratique, ni romantique.

Doctrine : origine et évolutions

Émergence : une critique de la valeur d'échange

Joël de Rosnay emploie en 1975 le terme d'écosocialisme pour décrire « une convergence des grandes politiques économiques et sociétales vers la protection de l'environnement »[6],[7]. James O'Connor définit comme écosocialistes les mouvements souhaitant subordonner la valeur d'échange à la valeur d'usage, en organisant la production en fonction des besoins sociaux et des exigences de la protection de l'environnement[8]. D'après Michael Löwy, le terme se répand dans la gauche écologiste radicale à partir des années 1980[9].

Les écosocialistes pensent que le capitalisme vert est impossible, c'est-à-dire que la protection de l'environnement est inconciliable avec le capitalisme.

Selon cette analyse, dans une économie capitaliste, la production est guidée par la recherche du profit et la valeur d'échange. Ce mode de développement serait, d'après les écosocialistes, incapable de prendre en compte les réalités et les finalités humaines qui se retrouvent n'être que des sources de profit. L'écologie politique se définit comme « la qualité de vie individuelle et la qualité d'une civilisation ».

Écosocialisme et environnementalisme

Comme les environnementalismes (axés sur la protection de l'environnement naturel), l'écosocialisme dénonce la marchandisation de la Nature mais expliquent que les mesures de régulation interne à la logique capitaliste (comme la création de capitaux de nature et de marchés de droits à polluer) sont inefficaces pour protéger l'environnement naturel.

Mais contrairement aux environnementalistes, pour l'écosocialisme, il n'y a pas de distinction à opérer entre environnement « naturel » et environnement « artificiel » (fruit des productions humaines) tant ils sont liés, mêlés et sont tous deux soumis au diktat du productivisme : il n'y a qu'un « environnement de vie » des êtres humains dont les aspects sont très divers (nature, villes, systèmes sociaux, animaux, etc.).

Par ailleurs, l'écosocialisme considère qu'il existe, en plus de l'antagonisme entre capital et travail, un antagonisme entre capital et nature. Le productivisme serait ainsi consubstantiel aux diverses formes de capitalisme, et toute écologie politique conséquente se définit comme socialiste.

Figures intellectuelles

Les pionniers de la réflexion écosocialiste sont notamment Manuel Sacristán, André Gorz, René Dumont, Joel Kovel[2] et Barry Commoner[réf. nécessaire]. D'après Michaël Löwy, Walter Benjamin peut « être considéré comme un des précurseurs de l’écosocialisme »[10].

Citons dans leurs successeurs : James O'Connor, John Bellamy Foster, Ian Angus et Cy Gornik, Michaël Löwy[11], Daniel Tanuro[12], Corinne Morel Darleux,

Le rapport aux Grundrisse de Marx

L'une des bases de l'écosocialisme est la relecture de Marx intégrant la totalité de ses œuvres (y compris celles publiées bien après sa mort, dont les Grundrisse publiés en 1938, plus de 10 ans après la désignation du marxisme-léninisme comme idélogie officielle en URSS). Sur ce point, Moishe Postone est l'un des auteurs les plus avancés sur cette question[13] ; en effet, même si les conclusions sur la suppression du travail peuvent être discutées, il reste que la relecture de Marx faite par Postone (cf. notamment la théorie critique de Marx) permet la rupture d'avec les courants marxistes dits « traditionnels » en montrant les impasses d'une lecture trop superficielle de Marx.

Cette relecture met l'accent sur la nature du travail, sur la valeur et sur l'organisation sociale de la production ; et elle montre notamment, de façon éclairante, en quoi le soviétisme et le « marxisme officiel » propagé par l'URSS fut en réalité, non pas une « critique de l'économie politique » (ie. une critique des fondements du capitalisme, qui est le véritable travail mené par Marx), mais une « économie politique critique » (ie. une théorie reprenant les principes capitalistes sous d'autres formes d'organisations sociales et politiques). On désigne aussi cette « économie politique critique » par « marxisme ricardien »[14] pour souligner le fait que les courants marxistes traditionnels n'ont fait que retenir le changement de propriété de l'appareil de production, alors que la critique menée par Marx repose sur la nature même de l'appareil de production et sur la nature spécifique du travail sous le capitalisme.

L'explication tient au fait que les Grundrisse sont la clé pour comprendre Le Capital, car dans les Grundrisse Marx montre qu'en écrivant le Capital, il se place dans une position interne au capitalisme (c'est-à-dire dans un contexte spécifique sur le plan historique). Sans cette clé donnée par Marx dans les Grundrisse, le contenu du Capital apparaît alors comme une analyse transhistorique (vraie à toutes les époques) ce qui est faux et contradictoire avec le travail de Marx. Mais la publication tardive des Grundrisse (en 1938) a rendu impossible cette lecture de Marx qui fut celle de la IIe Internationale, puis de la IIIe Internationale, dominée par l'URSS. Aujourd'hui, à la lumière de ces faits, il est donc clair que le soviétisme n'a pas pu créer une alternative de société post-capitaliste puisqu'il reposait sur des fondements identiques, et le « marxisme officiel » de l'URSS n'a été qu'un marxisme ricardien, en contradiction avec le réel travail de Marx.

L'écosocialisme et la réception majoritaire de Marx

Cela ne fait pas pour autant nécessairement des Grundrisse le texte de Marx le plus en phase avec une réflexion écosocialiste, puisque d'après Michael Löwy, ce potentiel écosocialiste est finalement plus fort dans le Capital lui-même que dans les Grundrisse, du fait de l'influence exercée entretemps sur Marx par la réflexion de Liebig sur l'épuisement des sols[9].

Sur le plan des courants de pensée, une relecture écosocialiste de la critique de Marx était inacceptable dans le cadre des partis communistes « officiels » soumis au diktat de la pensée soviétique, et dans ce contexte l'écologie politique a été, dès son origine, un des courants de pensée alternatifs où cette relecture de Marx était possible et où elle a pu se faire. C'est la raison pour laquelle se trouvent en écologie politique nombres d'auteurs (André Gorz ou Ivan Illich entre autres) ayant développé la critique de la technique qui est directement basée de la critique de l'économie politique de Marx et sa remise en cause de la nature même du travail sous le capitalisme. L'écologie politique a donc été un « réceptacle » à tout ce qui ne pouvait pas s'exprimer dans les courants officiels fortement encadrés sur le plan idéologique.

Faire apparaître la cohésion : un tri nécessaire

La constitution même du courant nommé écologie politique est à l'origine de l'état disparate des thèses qui s'y côtoient. En France, le courant s'étant constitué comme une alternative au verrouillage idéologique opéré dans le paysage politique aussi bien à gauche (dominée par la doctrine venue d'URSS) qu'à droite (gaullisme).

La mise en cohérence nécessite de tisser des liens entre les différentes thématiques de l'écologie politique (revenu universel, question du travail, préservation de l'environnement de vie, critique de la technique, prolétarisation, numérique, etc. ). André Gorz a fourni de nombreuses pistes en étant l'un des penseurs les plus prolifiques et les plus hétéroclites : il a permis de tisser des ponts et ainsi de poser des bases pour une cohérence d'ensemble[15].

Vers l'écosocialisme

Sur ces bases consistant à faire apparaître la cohérence, il apparaît plusieurs points :

Pensée écosocialiste et environnement
  • La relecture de Marx à partir de l'ensemble de son œuvre rend caduc le besoin de faire converger écologie politique et marxisme puisque les deux sont en réalité complètement liés par la question de la nature spécifique du travail sous le capitalisme, la question de la valeur et la critique de la technique.
  • La question de l'environnement « naturel » se trouve vidée de sens. En effet, la distinction entre environnement "naturel" et environnement "artificiel" (issu de la production de l'être humain) est une séparation impossible à mener tant les deux sont mêlés l'un à l'autre dans un environnement plus global : l'environnement "de vie" des êtres humains. Cette indistinction permet de réintroduire des questions comme celles de l'urbanisme, des conditions de vie et de travail, mais aussi celles liées aux systèmes sociaux (santé, culture, etc. ) comme des questions fondatrices de l'écologie politique en tant que constitutives de l'environnement de vie de l'être humain. L’Écologie Politique n'a pas à être réduite à la "protection de la nature" car elle est l'écologie de l'environnement de vie des êtres humains.
  • L'introduction de problématiques liées à l'environnement de vie rend incontournable la question du régime politique et de la structure sociale dans le projet constitutif de l'écologie politique. Cette prise en compte permet de rejeter toutes les dérives écofascistes, malthusiennes et réactionnaires qui se réclament de l'écologie au nom de la protection de la nature. La question de la société et du régime politique (comme constitutifs de l'environnement de vie de l'être humain) réintroduit des questions comme celles de la liberté, de la République et de la laïcité[16]. Par ce point, il apparaît clairement que l'écologie politique est une préfiguration de l'écosocialisme au sens où elle intègre la perspective de Jean Jaurès montrant que le socialisme est l'aboutissement de la République.
La question du pouvoir

La question du pouvoir (au sein de la société) est liée à diverses problématiques. Elle est bien sûr présente dans la question "quel type de société ?", mais elle s'introduit parallèlement via diverses thématiques portées par l'écologie politique : la question de la mise en circulation des techniques issues de la recherche, Internet et le numérique, et enfin la question du revenu/salaire à vie. Dans toutes ces thématiques, la problématique de la gestion du pouvoir met en avant deux schémas distincts : un schéma de verticalité pyramidale, basée sur le pouvoir de position d'intermédiaire, et un schéma de collaboration et de circulation. L'un des schémas infantilise et isole l'individu de ces semblables, le met en position de mineur social (mineur qui doit donc être guidé par un supérieur) ; l'autre schéma repose sur le collectif en montrant que le pouvoir n'est pas individuel, mais il est celui d'un réseau d'individus échangeant entre eux, un réseau où la connaissance circule librement ; la notion de citoyenneté y est donc liée à celle du lien social. La question du pouvoir fonctionnel et de son hétéronomie fait l'objet du livre d'André Gorz Adieux au Prolétariat, au-delà du socialisme[17] où Gorz explique qu'au nom de la catégorie hégélienne "Prolétariat", devant prétendument accomplir l'Histoire, les hommes et les femmes prolétaires ont été sacrifiés (le terme "socialisme" faisant référence au socialisme officiel édicté par l'URSS).

Émanciper le travail

"Revenu à vie ou salaire à vie ?" La thématique demanderait un développement très important, mais l'essentiel est de comprendre que trancher cette question ne peut se faire en "interne" de ces problématiques et qu'il est nécessaire d'y introduire d'autres perspectives pour prendre position. Le travail de Bernard Friot est sur ce plan une approche nouvelle. Il met en perspective l'enjeu de pouvoir lié à la détermination, au sein de la société, de la création de la "valeur économique" (ie. "valeur d'échange" chez Marx). De tout temps, le groupe social (prêtres, princes, oligarques d'URSS ou actionnaires et investisseurs capitalistes) qui a détenu le pouvoir de déterminer, au sein de la société, ce qui a de la valeur économique, et combien, a le pouvoir au sein de la société humaine[18]. Cette introduction de la thématique du pouvoir permet de mettre en perspective un schéma (celui du "revenu") où l'individu perçoit une rente et où il n'est qu'un être de besoin face à un autre schéma (celui du "salaire") où l'individu crée de la valeur économique par son travail[19],[20] (production de valeur économique à laquelle la notion de salaire est liée). La question est donc de savoir si l'objectif de l'écosocialisme est de fonder une société de rentiers à vie ou une société d'individus qui produisent, mettent en commun la valeur économique créée et se la répartissent par d'autres règles que les règles actuelles. Toujours sur cette voie, Bernard Friot montre l'alternative révolutionnaire que représente la Sécurité Sociale en France en tant qu'organisme qui prend une part de la valeur ajoutée produite chaque année par les producteurs (travailleurs) et la redistribue sans entretenir de rentiers (c'est-à-dire des personnes ne produisant rien, mais ponctionnant une partie de la valeur économique produite par les autres, cette part s'appelant précisément un "revenu" par opposition au "salaire"). Par ces multiples implications, la thématique du pouvoir ouvre à un approfondissement de la citoyenneté au cœur de l'écosocialisme où le citoyen n'est plus seulement un créateur de la société par son vote (et donc les lois), mais où il est également créateur de la société par sa production concrète sur laquelle il aurait un droit de regard direct[21].

Mouvements politiques liés à l'écosocialisme

Les éco-socialistes sont fréquemment nommés verts rouges, car ils reprennent l'analyse marxiste et s'opposent ainsi aux Verts traditionnels favorables à l'économie de marché et aux analyse néoclassiques.

Quatrième Internationale

La Quatrième Internationale - Secrétariat unifié se revendique comme écosocialiste[9]. Elle a notamment participé à cette orientation la Ligue communiste révolutionnaire, sous l'impulsion notamment de Michaël Löwy et Pierre Rousset. Ainsi, en France, le Nouveau Parti anticapitaliste inscrit l'écosocialisme dans ses principes fondateurs, de même que sa scission la Gauche anticapitaliste, aujourd'hui membre d'Ensemble !. En Belgique, ce courant est représenté par la Gauche anticapitaliste et le Stroming voor een Antikapitalistisch Project[22].

En Europe

Le terme « écosocialisme » est également utilisé par d'autres organisations européennes en dehors du marxisme révolutionnaire, par exemple au sein du Mouvement des objecteurs de croissance et du Parti de gauche (France), des Alternatifs (France), du Mouvement Demain (Belgique), de Izquierda unida (Espagne), de SYRIZA (Grèce), de Sinistra, ecologia e libertà (Italie), et de Os Verdes (Portugal).

La notion d'écosocialisme est également utilisée par plusieurs organisations politiques scandinaves. En effet, l'Alliance de la gauche verte nordique, fédérant l'Alliance de gauche finlandaise, le Parti de gauche suédois, le Mouvement des verts et de gauche islandais, le Parti socialiste populaire danois et le Parti socialiste de gauche norvégien se revendiquent comme écosocialistes. À cela, il faut ajouter la Liste de l'unité danoise.

Le à Madrid, le Congrès du Parti de la gauche européenne adopte la motion sur l'écosocialisme proposée par le Parti de gauche (France), l'Alliance Rouge-Verte (Danemark), Syriza (Grèce), le Bloco de Esquerda (Portugal), et Die Linke (Allemagne)[23]. Cette adoption promeut l'écosocialisme comme orientation idéologique majeure commune pour la gauche de transformation en Europe.

En France

En France, l'écosocialisme, d'abord associé aux courants issus de la Quatrième Internationale - Secrétariat unifié, comme le NPA ou indirectement Ensemble, s'est ultérieureusement répandu dans d'autres formations. Ainsi, le Parti de gauche organise en à Paris des « assises pour l'écosocialisme »[24], à l'issue desquelles il publie un manifeste intitulé « 18 thèses pour l'écosocialisme »[25] et l'intègre dans sa plateforme politique lors de son congrès national de Bordeaux (). En , le mouvement la France insoumise mené par Jean-Luc Mélenchon adopte officiellement le programme L'Avenir en commun dans lequel les idées jouent un rôle important, même si le terme n'y figure nulle part. Il s'agit de la règle verte constituée dans le cadre d'une planification écologique bien calculée: ne pas prélever sur la nature davantage que ce qu'elle peut reconstituer ni produire plus qu'elle ne peut supporter.

Manifestes

Michael Löwy coécrit ainsi avec Joel Kovel le premier « Manifeste écosocialiste international » en 2001[26]. Celui-ci servira de référence pour le « Réseau écosocialiste international » fondé à Paris en .

Lors du forum social mondial de Bélem en 2009, est rédigée la « Déclaration écosocialiste de Bélem »[27].

Notes et références

  1. Daniel Tanuro, L'impossible capitalisme vert, La Découverte, , 232 p. (ISBN 9782707173232)
  2. Arno Münster, Pour un socialisme vert, Paris, Nouvelles Éditions Lignes, , 140 p. (ISBN 9782355261039)
  3. Joel Kovel, The enemy of nature : the end of capitalism or the end of the world?, Zed Books, (ISBN 1-84277-080-2, 978-1-84277-080-1 et 1-84277-081-0, OCLC 48449635, lire en ligne)
  4. Michael, ... Impr. Laballery), Écosocialisme : l'alternative radicale à la catastrophe écologique capitaliste, Éd. Mille et une nuits, impr. 2011 (ISBN 978-2-7555-0617-4 et 2-7555-0617-2, OCLC 762756756, lire en ligne)
  5. Joel Kovel, Nature, sociétés humaines, langages, Atelier de création libertaire, (ISBN 2-905691-63-8 et 978-2-905691-63-7, OCLC 421755985, lire en ligne)
  6. Joël de Rosnay, Le Macroscope : vers une vision globale, Seuil, 1975, p. 277.
  7. Joël de Rosnay, 2020 Les scénarios du futur, Fayard, 2008, p. 97-99.
  8. Écosocialisme, Michaël Löwy, p. 33
  9. « Questions de théorie et de stratégie écosocialistes », sur ReSPUBLICA, (consulté le )
  10. Michaël Löwy, « Walter Benjamin, précurseur de l’écosocialisme », Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique, no 130, , p. 33-39 (lire en ligne, consulté le ).
  11. Michael Löwy, Qu'est ce que l'écosocialisme ?, Le temps des cerises (ISBN 2370711957)
  12. Trop tard pour être pessimistes! Écosocialisme ou effondrement , Textuel, 2020, 978-2845978256
  13. Temps, travail et domination sociale, Moishe Postone, Milles et une nuit, 2007.
  14. Le terme est de Hans-Georg Backhaus dans son texte "Dialectique de la forme valeur" (paru dans la revue Critiques de l'économie politique, Paris, no 18, octobre-décembre 1974)
  15. Voir par exemple ses ouvrages Adieux au prolétariat, au-delà du socialisme (1980) et Métamorphoses du travail (1988).
  16. Comprendre l’Écologie Politique, 2012, chap. 8 et 11
  17. Adieux au Prolétariat, au-delà du socialisme, André Gorz, 1980, éd. Galilée
  18. Il est également possible d'étendre cette question à la domination masculine au regard de la position des femmes dans les organes décideurs
  19. L'enjeu du salaire, 2012, éditions La dispute
  20. Comprendre l’Écologie Politique, 2012, chap. 7 : Pour une citoyenneté révolutionnaire.
  21. Comprendre l’Écologie Politique, 2012, chap. 8 : Laïcité et statut politique du producteur : le producteur-citoyen.
  22. « Qui sommes-nous ? », sur Gauche anticapitaliste (Belgique) (consulté le ).
  23. Guillaume Liégard, « Mélenchon parti de la Gauche Européenne », sur Regards.fr, (consulté le ).
  24. Premières Assises pour l'écosocialisme, 1er décembre 2012
  25. « 18 thèses pour l'écosocialisme », février 2013
  26. Manifeste écosocialiste international, septembre 2001.
  27. La déclaration écosocialiste de Bélem, janvier 2009.

Bibliographie

Articles

Ouvrages

  • André Gorz, Capitalisme, socialisme, écologie : désorientations, orientations, Galilée, , 233 p. (ISBN 978-2-7186-0383-4)
  • Guillaume Desguerriers, Dominique Mourlane & Christian Gaudray, Comprendre l’écologie politique, UFAL, 2012 (ISBN 978-2-9541-8110-3)
  • dir. Michael Löwy, Capital contre nature, Presses Universitaires de France, , 217 p. (ISBN 978-2-13-053316-0)
  • Daniel Tanuro, L'Impossible capitalisme vert, Paris, la Découverte, , 300 p. (ISBN 978-2-35925-025-1)
  • Jean-Hugues Barthélémy, La Société de l'invention. Pour une architectonique philosophique de l'âge écologique, Éditions Matériologiques, 2018
  • Daniel Tanuro, Trop tard pour être pessimistes ! Écosocialisme ou effondrement, Paris, Textuel, , 324 p. (ISBN 978-2845978256)
  • Matthieu Le Quang, « L'écosocialisme comme alternative politique, sociale et écologique au capitalisme », cadtm, (lire en ligne, consulté le )
  • « Lectures », EcoRev', vol. N°41, no 2, , p. 137 (ISSN 1628-6391 et 2104-3760, DOI 10.3917/ecorev.041.0137, lire en ligne, consulté le )

Documentaire/vidéographie

Voir aussi

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