Écriture wisigothique

L'écriture wisigothique, apparue au haut Moyen Âge, est une écriture proche de l'écriture mérovingienne : ces deux écritures sont toutes deux issues de la cursive romaine, la première en la péninsule Ibérique, la seconde en France[1].

Écriture wisigothique

Description

Origine wisigothique de la cédille[2].

L'écriture wisigothique diffère des autres écritures du VIIIe siècle en certaines innovations comme la cédille. Les Wisigoths auraient ainsi adapté cette écriture aux sons ibériens. Maria Selig confirme cette genèse wisigothique :

« L'histoire de la cédille et de sa propagation est bien connue aujourd'hui, de sorte que je me bornerai à une synthèse très brève. Comme résultat de l'application de la wisigothique aux nouveaux sons ibériens, le <ç>, avec un <z> souscrit (parfois suscrit) apparaît depuis les plus anciens documents du castillan et catalan. »[3]

Notes et références

  1. Sources avec manuscrits wisigothiques visibles
  2. Maria Selig relève une cédille wisigothique sarde visible sur la ligne 2 du manuscrit du Privilegio Logudorese (XIe siècle), au mot faço, ainsi que, 3 lignes avant la fin, au mot Aççem (Maria Selig, ibid., p.140, ou Archives de l’État de Pise, Fondo Coletti). C'est un type de cédille de transition, pas encore tout à fait souscrite : on distingue encore le haut du ʒ accolé au c, c'est pourquoi Maria Selig l'appelle « z cédillé ».
  3. Maria Selig, Barbara Frank, Jörg Hartmann, Le passage à l'écrit des langues romanes. Publié par Gunter Narr Verlag, 1993. (ISBN 3823342614), 9783823342618. P.127.

Voir aussi

Articles connexes

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