Édouard-Étienne Rodier

Édouard-Étienne Rodier (né le , mort le ) fut un avocat et un politicien au Bas-Canada. Il appartint au Parti patriote et fut l’un des chefs de la Société des fils de la liberté. Il exerça deux mandats comme député de L'Assomption à l’assemblée législative du Bas-Canada, de 1832 à 1838[1].

Édouard-Étienne Rodier
Fonction
Député de la Chambre d'assemblée du Bas-Canada
Biographie
Naissance
Décès
(à 35 ans)
Montréal
Nationalité
Activité
Père
Barthélemy Rodier
Mère
Marie-Louise Giroux
Conjoint
Julie-Victoire Dumont
Élise Beaupré
Autres informations
Parti politique
Conflit

Biographie

Rodier fut le fils de Barthélemy Rodier, marchand, et de Marie-Louise Giroux, et le cousin de Charles-Séraphin Rodier, futur maire de Montréal. Il fréquenta le Petit Séminaire de Montréal de 1812 à 1822. Ensuite, le , il épousa Julie-Victoire Dumont. Il étudia le droit, et reçut sa commission d'avocat en 1827. Il exerça cette profession à Montréal jusqu'en 1831, puis à L'Assomption. Le , il épousa cette fois Élise Beaupré, fille du marchand Benjamin Beaupré, ancien député patriote.

Élu député patriote de L'Assomption à une élection partielle le , Rodier fut réélu en 1834[1]. Cette même année, il appuya les 92 résolutions adoptées par la chambre d'assemblée du Bas-Canada et prit la parole au premier banquet de la Saint-Jean-Baptiste de Montréal. À l'assemblée des six-comtés d', il prôna ouvertement la révolte armée contre le pouvoir britannique. Il fut ensuite présent le , lors de l'affrontement violent entre le Doric Club et les Fils de la liberté. Le , un mandat d'arrestation fut émis contre lui. Il se rendit alors à Swanton, aux Vermont, avec d'autres partisans patriotes, pour chercher des armes et envahir le Bas-Canada. Il revint au nord de la frontière pour participer le à la bataille de Moore's Corner, à Saint-Armand. Il y fut blessé puis retourna au Vermont[2].

Il joua un rôle important dans la préparation de l'invasion du Bas-Canada de et dans la rédaction de la Déclaration d'indépendance du Bas-Canada. Après l'échec du second soulevement de la rébellion, il revint au Bas-Canada le et déposa un cautionnement de trois mille livres[2]. Il retourna à L'Assomption à l'automne de 1838, et reprit la pratique du droit. Il mourut à Montréal le , à l'âge de 35 ans[1].

Références

  1. « Joseph-Toussaint Drolet », sur http://www.assnat.qc.ca/ (consulté le )
  2. Alain Messier, Dictionnaire encyclopédique et historique des patriotes, 1837-1838, Montréal, Guérin, , 497 p., p. 420-421
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