Édouard III de Bar

Édouard III de Bar, né fin juin 1377, mort le à Azincourt, fut marquis de Pont-à-Mousson de 1399 à 1415 et duc de Bar de 1411 à 1415. Il était fils de Robert Ier, comte puis duc de Bar, et de Marie de France.

Pour les articles homonymes, voir Édouard III (homonymie).

Édouard III de Bar
Titre
Duc de Bar

(4 ans, 6 mois et 13 jours)
Prédécesseur Robert Ier
Successeur Louis Ier
Biographie
Dynastie Maison de Scarpone
Date de naissance
Date de décès
Lieu de décès Azincourt
Père Robert Ier de Bar
Mère Marie de France

Biographie

Il devient l'héritier du duché de Bar à la mort de ses frères Henri et Philippe, tombés à la Bataille de Nicopolis en 1396. Son père le fait marquis de Pont-à-Mousson en 1399. Il commande les gendarmes du roi, après son frère Philippe mort lors de la bataille de Nicopolis, en 1396[1]. En 1405, il est chargé par le roi Charles VI de France de défendre le Boulonnais menacé par les Anglais. Le roi en récompense lui fait donner douze mille écus pour l'aider à tenir son hôtel de Paris[2].

Fin 1406, lors de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, il est au côté des Armagnacs et participe à la campagne de Guyenne sous les ordres de Louis d'Orléans, mais la dysenterie décime l'armée française. Après l'assassinat de Louis d'Orléans, en 1407, et la paix de Chartres en 1409, il se rapproche de Jean sans Peur et se rallie aux Bourguignons[3]. Il bénéficie du duché de Bar à la suite du partage de ses biens fait par son père en 1409. Il succède à son père le .

Il est un temps fait prisonnier en 1413 au Louvre lors de la révolte des Cabochiens, et libéré sur intervention du dauphin Louis de Guyenne, et le roi confirme sa loyauté[3].

Il est tué à la bataille d'Azincourt avec son frère cadet Jean de Bar, seigneur de Puisaye et son neveu Robert de Marle. Son frère Louis Ier de Bar, cardinal de Bar, lui succède.

Il ne s'est pas marié, mais a laissé plusieurs enfants naturels.

Littérature

Édouard III de Bar est un personnage d'une pièce de théâtre de Pierre-Louis Roederer : Le Marguillier de Saint-Eustache (1819), dont l'action se situe en 1414.

Bibliographie

  • Georges Poull, La Maison souveraine et ducale de Bar, [détail de l’édition].
  • J.-J. Carlier, « Henri d'Oisy, fragment d'études historiques », Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1857 publié en 1858, Dunkerque, p. 81-243, lire en ligne.

Articles connexes

Notes et références

  1. J.-J. Carlier, « Henri d'Oisy, fragment d'études historiques », dans Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1857 publié en 1858, Dunkerque, p. 180, lire en ligne
  2. J. J. Carlier, option citée, p. 181
  3. J.J. Carlier, option citée, p. 181
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