Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Beynac

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Beynac est une ancienne église seigneuriale du département de la Dordogne située sur la commune de Beynac-et-Cazenac.

Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Beynac
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption surplombe la Dordogne.
Présentation
Destination initiale
Chapelle castrale
Destination actuelle
Construction
XIIe et XIVe siècles
Religion
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Localisation
Pays
Région
Région
Département
Commune
Coordonnées
44° 50′ 24″ N, 1° 08′ 42″ E
Localisation sur la carte de France
Localisation sur la carte de la Dordogne

Elle fait l'objet d'une protection au titre des monuments historiques.

Situation

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption se situe en Périgord noir, au sud-est du département de la Dordogne, dans le village de Beynac, en haut du rocher dominant la vallée de la Dordogne.

Histoire et architecture

Chapelle castrale romane à l'origine, l'édifice a été bâti au XIIe siècle[1] à l'intérieur de la première enceinte du château de Beynac. Sur un plan rectangulaire de base datant des XIIe et XIIIe siècles, deux chapelles ont été ajoutées aux XVIe et XVIIe siècles[2].

L'édifice est classé au titre des monuments historiques depuis le [1].

L'église, couverte de lauzes[3], est orientée selon l'axe traditionnel est-ouest. À l'ouest, un clocher-mur à cinq baies campanaires[2] surplombe le portail à trois voussures, orné de modillons. La nef à trois travées[1], les deux chapelles et le chœur sont de style gothique avec des croisées d'ogives ornées de clés de voûte peintes ou sculptées et reposant sur des culs-de-lampe. L'édifice se termine par un chevet plat[1].

Mobilier

L'église recèle une chaire du XVIIe siècle[3] ainsi qu'un monumental retable de la même époque, classé au titre des monuments historiques[4]. Mesurant 6,5 mètres de large sur 5 de haut, le retable en bois présente deux statues de saint Jean-Baptiste et saint Paul[5] et expose en son centre une peinture représentant l'Assomption réalisée par François Joseph Vaincque en 1715, d'après une œuvre de Rubens[6].

Datant du XVIIIe siècle, le tabernacle en bois doré est lui aussi classé au titre des monuments historiques[7].

Notes et références

  1. « Église de Beynac », notice no PA00082383, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 17 mars 2013.
  2. Église de Beynac sur le site officiel de Beynac-et-Cazenac, consulté le 17 mars 2013.
  3. Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, Ouest-France, 1987, (ISBN 2-85882-842-3), p. 97.
  4. « Retable (retable architecturé) », notice no PM24000493, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 17 mars 2013.
  5. « 2 statues : saint Jean-Baptiste, saint Paul », notice no PM24000495, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 17 mars 2013.
  6. « Tableau (tableau d'autel) : Assomption », notice no PM24000494, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 17 mars 2013.
  7. « Tabernacle, exposition, prédelle (tabernacle à ailes et dais d'exposition), du maître-autel », notice no PM24000027, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 17 mars 2013.

Voir aussi

Articles connexes


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