Église Notre-Dame-del-Roure de Taillet

L'église Notre-Dame-del-Roure (Santa Maria de la Roure en catalan) est une église située à Taillet, dans le département français des Pyrénées-Orientales[1]. Le bâtiment est classé monument historique.

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Église Notre-Dame-del-Roure
Santa Maria de la Roure
Abside de Notre-Dame de la Roure
Présentation
Type
Sanctuaire
Destination actuelle
utilisation cultuelle
Diocèse
Paroisse
Paroisse Saint-Ferréol-du-Bas-Vallespir (d)
Dédicataire
Style
Matériau
Pierre
Construction
Religion
Propriétaire
Commune
Usage
Patrimonialité
Localisation
Pays
Région
Département
Commune
Adresse
La Roure
Altitude
427 m
Coordonnées
42° 30′ 51″ N, 2° 41′ 46″ E
Localisation sur la carte de France
Localisation sur la carte des Pyrénées-Orientales

Localisation

L'église se trouve dans le secteur sud-est du territoire de Taillet, à l'est du Mas Sala et du Puig de la Carretal[2]. Elle domine le hameau qui a pris son nom.

Histoire

La première mention de cette église remonte à l'an 1288 (S. Maria de Ruyra). En 1371 elle est de nouveau mentionnée: eccl. Sce. Marie de la Ruyra. Ces deux références laissent penser que le nom original du sanctuaire était Santa Maria de la Rovira.

En 1381 la chapelle reçoit la visite de Ramon de Vallbona, mais avec la disparition de l'abbaye, elle passe en 1578 aux mains des seigneurs d'Oms. On connaît deux noms de titulaires du bénéfice de l'ermitage: Joachim Balderan, en 1715 et Jean-Laurent d'Aguillon, en 1768, anciennement de la Cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Perpignan.

La totalité de l'église est inscrite aux monuments historiques depuis le [3].

Caractéristiques

Il s'agit d'une église du XIIe siècle de nef unique avec un chœur de petite taille. La façade ouest est couronnée par un clocher-mur avec deux cloches. À l'intérieur on peut y admirer un retable, lequel ferme l'abside où se trouvent plusieurs peintures murales de grand intérêt. De fait, l'existence du retable a permis la protection de ces peintures durant de nombreuses années.

L'intérieur

Vue de la nef
L'abside (à l'arrière du retable se trouvent les peintures
L'atrium: porte de l'église et escalier du choeur


Légende de l'icône de la Vierge Marie

Le lieu aurait été une destination de pèlerinage après la découverte fortuite d'une image primitive de la Vierge Marie. Suivant la légende, un bœuf qui paissait dans un pré (à présent nommé Camp de Maria) venait souvent près d'un chêne; le petit berger qui s'en occupait s'en rapprocha et découvrit l'icône de la Vierge au sommet de l'arbre. Non loin de là, et aux frais de l'abbé de Santa Maria de Vallbona, propriétaire des terres, on aurait alors bâti aux alentours des années 1100 un temple pour accueillir l'icône. La légende s'avère en contradiction avec la chronologie, dans la mesure où cette abbaye ne fut fondée qu'en 1242. L'ermitage serait néanmoins selon toute vraisemblance une de ses premières possessions.

Photographies

Voir aussi

Bibliographie

  • Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN 978-2-8599-8244-7)
  • Jean-Bernard Mathon (dir.), Guillaume Dalmau et Catherine Rogé-Bonneau, Corpus des Vierges à l'Enfant (XIIe – XVe siècle) des Pyrénées-Orientales, Presses universitaires de Perpignan, coll. « Histoire de l'art », (ISBN 9782354121853, lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

Notes

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