Église Notre-Dame-des-Champs de Repentigny
L'église Notre-Dame des Champs de Repentigny est une église située au 187 boulevard Iberville à Repentigny (Québec). Elle est reconnue par son surnom « La Sacoche » par sa population locale. L'église a été conçue en 1963 par Roger D'Astous. Elle est visible de la place Repentigny sur la rue Notre-Dame. Cette église fait partie de l'Archidiocèse de Montréal et est à quelques kilomètres du Pont Le Gardeur. C'est la 2e plus vieille église de Repentigny derrière l’Église de la Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie érigée en 1727.
Église Notre-Dame-des-Champs | ||||
Présentation | ||||
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Nom local | La Sacoche | |||
Culte | Catholique romain | |||
Début de la construction | 1962 | |||
Fin des travaux | 1963 | |||
Architecte | Roger D'Astous Jean-Paul Pothier |
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Style dominant | Moderne | |||
Site web | Communauté chrétienne Paroisse Notre-Dame-des-Champs | |||
Géographie | ||||
Pays | Canada | |||
Province | Québec | |||
Municipalité régionale de comté | L'Assomption | |||
Ville | Repentigny | |||
Coordonnées | 45° 43′ 16″ nord, 73° 28′ 11″ ouest | |||
Géolocalisation sur la carte : Région métropolitaine de Montréal
Géolocalisation sur la carte : Québec
Géolocalisation sur la carte : Canada
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Histoire
La fondation de la paroisse a créé une chapelle de Repentigny-les-Bains, cette chapelle démolie en 1995 était très petite. C'est alors qu'en 1940, un jeune professeur au nom de Jean Deschamps veut retrouver les traces de ses ancêtres. Le professeur rencontra le cardinal Paul-Émile Léger pour faire une demande de paroisse. C'est en 1957 que la paroisse a été élue, Paul-Émile Léger a accepté. Plus tard, en 1963, Roger D'Astous et Jean-Paul Pothier réalisent l'œuvre de la Sacoche.
L'orgue
L'orgue de l'église comprend 17 jeux, 1100 tuyaux, 2 claviers manuels et pédaliers. Il a été fabriqué par le facteur Odilon Jacques ayant l'opus 298. L’inauguration officielle eut lieu le . Avant d'installer l'orgue principal, le bâtiment avait un petit orgue électronique. Un petit incendie a provoqué une restauration de l'orgue peu de temps après l'avoir installé. L'occasion en a fait un style esthétique baroque.
Architecture
Cette église se distingue des autres églises catholiques en raison de sa forme qui évoque pour certains des mains jointes en prière ou la lyre du roi David. L'épaisse couche de glaise qui compose le terrain impose une forme de construction qui permet la répartition des charges sur le sol. Contrairement à la plupart des autres églises de D'Astous, celle-ci ne présente pas de structure apparente. L'architecte utilise l'acier plutôt que le béton ou le bois lamellé-collé, matériaux plus fréquents dans son oeuvre.
L'église est dotée d'un décor intérieur très sobre, reposant notamment sur le contraste entre les parements en lambris de bois et les vastes murs blancs. L'absence de fenêtres sur les murs de la nef conjuguée à la voûte en cul-de-four du chœur qui ne laisse pas passer directement la lumière naturelle donne l'impression d'un bâtiment souterrain. Ce lieu de culte se distingue aussi par son aménagement à l'étage et la nécessité de gravir un escalier en fer à cheval pour accéder à la nef, tandis que la salle paroissiale est aménagée en demi-sous-sol.[1]
Statues
Le bâtiment contient deux statues, l'une des deux est une Vierge élancée tenant une corbeille de fleurs dans ses mains. Tandis que la seconde est la Vierge à l'Enfant (Œuvre de Rose-Anne Monna). Cette dernière a été offerte lors du 20e anniversaire de la paroisse, en 1977.
Liens externes
- Notre-Dame-des-Champs | Diocèse de Montréal
- « Église Notre-Dame-des-Champs », sur Inventaire des lieux de culte du Québec
- « Église Notre-Dame-des-Champs », sur Répertoire du patrimoine culturel du Québec
Notes et références
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