Église Notre-Dame d'Obézine

L’église Notre-Dame d’Obézine (parfois appelée chapelle Notre-Dame d'Obézine, d’Obezines voire des Bézines) est une église paroissiale située du côté sud-est de la ville française d’Angoulême, dans le département de la Charente et le diocèse d'Angoulême.

Église Notre-Dame d’Obézine

L'église d’Obézine vue de la rue du Docteur Duroselle.
Présentation
Nom local Église des Bézines, ou d'Obezines
Culte catholique
Type église
Début de la construction 1895
Fin des travaux 1960
Architecte Raymond Barbaud et Édouard Bauhain
Style dominant Néogothique
Protection  Inscrit MH (2001)[1]
 Patrimoine XXe s.
Géographie
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Ville Angoulême
Coordonnées 45° 38′ 48″ nord, 0° 09′ 35″ est[2]
Géolocalisation sur la carte : Angoulême
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : France

Elle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [1].

Architecture

Cette église néo-gothique a été bâtie de 1895 à 1960, sur les plans des architectes Raymond Barbaud et Édouard Bauhain. Elle occupe l'emplacement de l'ancienne chapelle des Bézines, démolie à la fin du XVIIIe siècle. S'inspirant librement de la Sainte-Chapelle de Paris, elle est construite d'ouest en est selon un plan en croix latine peu accentué. La nef, divisée en cinq travées, est achevée en 1899. La construction de la crypte se poursuit jusqu'en 1914 et le chœur sort de terre en 1929.

L'ensemble est couvert de voûtes sur croisées d'ogives en brique, tandis que les charpentes utilisent des matériaux modernes (métal sur la nef, béton ailleurs). La flèche caractéristique a été construite en dernier, en 1960. La crête du faîtage est en fibre de verre. Des rosaces et de grandes baies inspirées du gothique rayonnant assurent un éclairage abondant à l'édifice.

Les vitraux, ajoutés en 1942, ont été réalisés par les frères Mauméjean. Ils représentent principalement des scènes du Nouveau Testament (Visitation, Annonciation, Noces de Cana) mais aussi des saints « modernes » (Louis-Marie Grignion de Montfort)[1].

Illustrations

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

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