Église Saint-Efflam de Plestin-les-Grèves

L'église Saint-Efflam est une église catholique située à Plestin-les-Grèves, en France[1]. Elle est dédiée à saint Efflam, un saint bien connu dans cette partie du Trégor, et conserve son "tombeau".

Église Saint-Efflam de Plestin-les-Grèves
L'église Saint-Efflam, le 28 mars 1893 par Paul Lancrenon.
Présentation
Type
Diocèse
Paroisse
Paroisse de Plestin (d)
Religion
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Localisation
Pays
Région
Département
Commune
Adresse
Place de l'Église
Coordonnées
48° 39′ 19″ N, 3° 37′ 52″ O
Localisation sur la carte de France

Localisation

L'église est située dans le département français des Côtes-d'Armor, sur la commune de Plestin-les-Grèves.

Historique

Le sont découvertes dans cette église les reliques supposées de saint Efflam. L'abbé Tresvaux raconte les avoir trouvées sous une pierre plate située à trois pieds de profondeur, le tombeau étant ouvert en présence de nombreuses personnes dont plusieurs ecclésiastiques dont F. Nayrod, alors curé de Plestin, et personnalités civiles comme François Moriou, alors maire de Plestin, et d'autres. Le procès-verbal de la découverte énumère les débris d'ossements trouvés : « Une clavicule droite, plusieurs vertèbres tant cervicales que dorsales, un os du métatarse, deux du métacarpe, une phalange de la main, plusieurs fragments de côte, une portion du calcaneum, une portion de l'os occipital, un fragment de tête de tibia (...) ». Ces ossements furent reconnus pour être les reliques de saint Efflam[2].

L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1908[1].

Description

Édifié sur l'emplacement d'une chapelle du XVe siècle, qu'atteste l'inscription du porche, l'édifice a subi des remaniements jusqu'à la Seconde Guerre mondiale[3].

Le porche est orné des douze apôtres rangés de chaque côté avec les signes de leur martyre[4] ou de leur mission[5], et de saint Yves au fronton, dans une niche trop grande pour lui, œuvres en kersantite du sculpteur Roland Doré.

« L'église de Plestin (...) a été remaniée et élargie à diverses époques, de sorte qu'elle est désormais plus large que longue et compte en tout cinq nefs. Le clocher porte tous les caractères du XIIIe siècle, et sur plusieurs de ses pierres, on remarque des marques de tâcherons. Le porche midi est très riche, et doit être de la fin de la période ogivale. Le tombeau du Saint [saint Efflam] est une œuvre du XVe siècle ou du XVIe siècle, et a du remplacer un autre tombeau édifié lors de la translation de ses reliques en 994 »[6].

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. « Église Saint-Efflam », notice no PA00089428, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Albert Le Grand, "Les vies des saints de la Bretagne Armorique : ensemble un ample catalogue chronologique et historique des evesques d'icelle... et le catalogue de la pluspart des abbés, blazons de leurs armes et autres curieuses recherches", 5e édition revue et corrigée par Guy Autret, et complétée par plusieurs autres auteurs, 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5038760/f627.image.r=Locquirec.langFR
  3. Patrimoine religieux de Bretagne: histoire & inventaire, Télégramme, , p. 133.
  4. Croix d'André, calice empoisonné de Jean, couteau à dépecer de Barthélémy
  5. Les clés de saint Pierre, le bourdon et le chapeau à coquille de Jacques, l'équerre de Thomas
  6. Albert Le Grand, "Les vies des saints de la Bretagne Armorique : ensemble un ample catalogue chronologique et historique des evesques d'icelle... et le catalogue de la pluspart des abbés, blazons de leurs armes et autres curieuses recherches", 5e édition revue et corrigée par Guy Autret, et complétée par plusieurs autres auteurs, 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5038760/f628.image.r=Locquirec.langFR
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