Église Saint-Genès des Carmes

L'église Saint-Genès des Carmes est une église catholique située rue Neuve des Carmes à Clermont-Ferrand, dans le département du Puy-de-Dôme, en France. Elle est inscrite comme monument historique en 1961[1].

Église Saint-Genès des Carmes
Église Saint-Genès des Carmes
Présentation
Type
Propriétaire
Propriété d'une association
Patrimonialité
Localisation
Pays
Région
Département
Commune
Adresse
Rue des Carmes
Coordonnées
45° 46′ 36″ N, 3° 05′ 16″ E
Localisation sur la carte de France
Localisation sur la carte de Clermont Communauté

Historique

L'église actuelle a été construite au XIIIe siècle, XIVe siècle, XVIe siècle et XIXe siècle. La paroisse est dédiée à Saint-Genès et fut un des centres religieux les plus importants de Clermont[2].

Les religieux Carmes s'installent à Clermont en 1288, à l'angle de la rue des Aises et de la rue de Las-Crotas (actuellement rue Abbé-Girard et Grégoire de Tours)[2]. Ils prennent alors possession de l'Hôtel de Bernard de Riom qu'ils rachètent en 1290 pour 80 livres[2]. Le premier prieur fut Guillaume de Brioude[2]. Après de nombreuses luttes avec chanoines de l'église paroissiale et collégiale de Saint-Genès, ils obtiennent des bâtiments comme l'établissement des Frères Pénitents, grâce à l'approbation de Jean XXII et Aubert évêque de Clermont, le 19 juillet 1317. Philippe de Valois leur accorde 40 livres pour la construction de leur église, cimetière et habitations. En 1371, le sanctuaire, le chœur, une petite chapelle dédiée à saint Blaise et aux saints Innocents, ainsi que le clocher sont terminés. Le maître-autel est consacré ensuite par l'évêque Henri de la Tour[3].

En 1472, l'église dans son ensemble est consacrée par l'évêque d'Orange, Jean de Gombert, né en Auvergne, à la place de l'évêque de Clermont[3].

Il semblerait que la première supérieure des Ursulines d'Auvergne ait reçu sa profession dans cette nouvelle église des Carmes, en 1615, par Joachim d'Estaing[3].

Elle est entièrement détruite à la Révolution. La chapelle des Carmes, demeurée debout, est cédée à la municipalité, puis aux Protestants, puis à un tonnelier qui en fait son atelier. Elle sera ensuite achetée et donnée à la Fabrique, redevenant ainsi lieu de culte catholique, prenant le nom d’église de Saint-Genès-des-Carmes[3].

Le grand orgue fut inauguré le 3 février 1900[3].

Notes et références

  1. « Église Saint-Genès des Carmes », notice no PA00091990, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Marc Dousse, La paroisse Saint-Genès à travers les âges, Clermont-Ferrand, Impr. Générale Jean de Bussac, , 84 p.
  3. M. le chanoine Bostbarge, « Inauguration du grand orgue de l'église Saint-Genés-les Carmes. Souvenir d'une fête, 3 février 1900 », Le semaine religieuse de Clermont, , p. 102-107 (lire en ligne [PDF])

Voir aussi

Bibliographie

  • Souvenirs de voyage, ou les Vacances en Auvergne, Clermont-Ferrand, Imprimerie de Ferdinand Thibaud, , 375 p. (lire en ligne), p. 35-36
    Attribué à Eugène Jean-Marie Chaumette ou Étienne-Joseph Cosse
  • Jean-Baptiste Bouillet, Tablettes historiques de l'Auvergne, t. I, Clermont-Ferrand, Imprimerie de Perol, , 597 p. (lire en ligne), p. 371-373

Articles connexes

Liens externes

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