Église Saint-Jean Baptiste de Villard
L'église Saint-Jean Baptiste est une église catholique située à Villard dans le département de la Haute-Savoie, en France.
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Type | |
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Fondation | |
Diocèse | |
Paroisse |
Paroisse de La Visitation-en-Vallée-Verte (d) |
Dédicataire | |
Style | |
Construction |
- |
Religion | |
Patrimonialité |
Classé MH (cloche en , mobilier liturgique en ) |
Pays | |
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Région | |
Département | |
Commune |
Coordonnées |
46° 13′ 05″ N, 6° 26′ 29″ E |
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Localisation
L'église Saint-Jean Baptiste est située dans le département français de la Haute-Savoie au sein de la commune de Villard .
Histoire
Le premier lieu de culte de Villard est signalé en 1302 lors de son érection en paroisse[1]. À l'origine, il s'agit d'une chapelle placée sous le patronage de saint Jean-Baptiste et rattachée au prieuré de Burdignin[1]. Elle est agrandie et devient l'église de la paroisse en 1305[1]. Hormis le premier curé, les suivants ne résident pas dans la commune[2].
Au début du XVe siècle, l'église est vétuste[2]. L'évêque de Genève oblige le curé de la paroisse à la faire restaurer[2]. L'église comportait trois petites chapelles placées sous les vocables de la Vierge Marie, sainte Catherine et saint Grat[2].
Sous la période révolutionnaire le retable du XVIIIe siècle est protégé derrière un mur[3]. Une nouvelle église est reconstruite entre 1820 et 1826, suivie du clocher deux ans plus tard[3].
Architecture
L'église, caractérisée par son bulbe, est rebâtie au XIXe siècle dans le style néo-classique dit « sarde »[4],[Note 1]. Elle est construite selon les plans d'une croix latine[3] dont le dôme central est réalisé par le sculpteur italien Ploruto[3]. Le sanctuaire est aveugle. Le clocher à flèche est ajouté à l'édifice en 1828[3].
Mobilier
L'église est remarquable par son mobilier et ses décorations murales :
Notes et références
Notes
- Le style néoclassique est régulièrement qualifié de style « sarde » en Savoie afin de souligner son origine étrangère à la Savoie et que « cela produit des édifices un peu conventionnels »[5], voire « rigide[s] »[6]. Il fait son apparition à la suite de la Restauration de la Maison de Savoie en Savoie à partir de 1815.
Références
- Histoire des communes savoyardes, 1980, p. 280.
- Histoire des communes savoyardes, 1980, p. 281.
- Histoire des communes savoyardes, 1980, p. 282.
- Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (ISBN 978-2-84206-374-0, lire en ligne), p. 92.
- Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, Parc naturel régional du Massif des Bauges, Les Bauges : entre lacs et Isère. Histoire et patrimoine, vol. 107, Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, coll. « Mémoires et Documents », , 350 p. (ISBN 978-2-85092-000-4), p. 119.
- Art et archéologie en Rhône Alpes, n°4, 1988, p.134.
- Notice no PM74000541, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Notice no PM74000542, base Palissy, ministère français de la Culture.
Annexes
Bibliographie
- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Histoire des communes savoyardes : Le Chablais, Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 978-2-7171-0099-0).
Articles connexes
Liens externes
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