Église Saint-Julien-du-Mans de Couesmes

L'église Saint-Julien-du-Mans de Couesmes (Mayenne) a été bâtie à des époques différentes à partir du IXe ou Xe siècle.

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Église Saint-Julien-du-Mans

Vue septentrionale.
Présentation
Culte Catholique romain
Rattachement Diocèse de Laval
Début de la construction IXe ou Xe siècle
Géographie
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Mayenne
Ville Couesmes-Vaucé
Coordonnées 48° 27′ 06″ nord, 0° 42′ 36″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : Mayenne

Description

Dans son Dictionnaire de la Mayenne, l'abbé Angot fournir une description assez précise de cette église.

Construite en granit, bois et pierre du pays, l'église a quatre chapelles symétriques : deux grandes ouvrant sur le chœur, deux plus petites prises sur la nef. Il n'y a que trois autels avec retables en bois d'un assez bon travail. Au midi est l'autel de la Vierge, au nord celui de Saint-Roch avec statue de saint Antoine, ermite, et à l'entrée du chœur deux énormes groupes de N.-D. de Pitié et de Saint-Joseph avec l'Enfant-Jésus. Le curieux bénitier date du XVIe siècle. On signale plus anciennement l'autel de Saint-Julien,« patron et évêque du Mans»[1].

Les Froulay sont les seigneurs fondateurs de la paroisse, et à ce titre avaient le privilège d'être enterrés dans le cœur de l'église et non pas au cimetière.

La tombe de Guillaume III de Froulay, chevalier, tué à la bataille de Blangy en 1317, est dans l'église de Couesmes. On y remarque une épée et l'écusson de ses armes[2].

Les trois frères Bougrain prénommés Pierre (prêtre), Jehan et Michel, fondèrent dans cette église la chapelle aux Bougrains, le , cette chapelle était chargée d'une messe tous les vendredis[3].

En 1606, l'église portait le nom de Notre-Dame de Coesmes[4].

La « chapelle neuve » fut construite avant 1623, par Alain Drouet, sieur de la Brosse, et Renée Hamon, avec fondation de la messe du saint nom de Jésus. La confrérie du Rosaire datait de la même époque. Les statues de saint Yves et de saint Siméon étaient également vénérées.

La litre seigneuriale est encore apparente du côté nord, extérieurement[1].

Notes et références

  1. Abbé Angot, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne - Tome I, A. Goupil, (lire en ligne), p. 759
  2. André René Le Paige, Dictionnaire topographique, historique, généalogique et bibliographique de la province et du diocèse du Maine, Impr.de L'Ouest, A. Nézan, , p. 76
  3. vicomte Henri Frotier de La Messelière, Filiations bretonnes. 1650-1912, recueil des filiations directes des représentants actuels des familles nobles, de bourgeoisie armoriée ou le plus fréquemment alliées à la noblesse, d'origine bretonne ou résidant actuellement en Bretagne, depuis leur plus ancien auteur vivant en 1650, , p. 63
  4. Monographie de la commune de Couesmes, (lire en ligne), vue 24


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