Église Saint-Martin d'Aniche

L'église Saint-Martin est l'église principale de la ville d'Aniche dans le département du Nord[1]. Dédiée à saint Martin, apôtre des Gaules, elle dépend du regroupement de paroisses Saint-Laurent-en-Ostrevant de l'archidiocèse de Cambrai[2].

Église Saint-Martin d'Aniche
La façade de l'église.
Présentation
Type
Diocèse
Paroisse
Paroisse Saint-Laurent-en-Ostrevant (d)
Religion
Localisation
Adresse
Coordonnées
50° 19′ 52″ N, 3° 15′ 05″ E

Histoire

L'église avec sa flèche avant la guerre.

La première pierre de l'église est bénite le par Mgr Régnier, archevêque de Cambrai, à l'emplacement de l'ancienne église dont les origines remontent à l'époque mérovingienne[3]. L'église de briques est conçue selon les plans de Charles Leroy, selon les souhaits du chanoine Jules Lecocq, curé de la paroisse de 1852 à 1888, dont on retrouve le buste soulevé par des angelots : commandé par son successeur, l'abbé Aimé Coulomb, en 1890. et s'inspire du gothique du XIVe siècle. Elle est consacrée en 1859[4]. Le clocher est bombardé par les Allemands en 1918 et la chute de la flèche provoque la destruction de l'orgue. Les trois nouvelles cloches sont baptisées en 1928. Un nouvel orgue à transmission mécanique construit à Bruxelles est inauguré en 1931[5]. Dégradé à la fin des années 1970, cet orgue romantique est restauré dans les années 1990 et l'entreprise Brayé de Mortzwiller dans le Haut-Rhin lui rajoute six jeux en 2018[5].

L'église est réputée pour ses concerts de musique classique[6].

Description

L'église néo-gothique de briques est sans transept et éclairée de chaque côté par six hautes verrières. Le clocher qui s'élance au-dessus du portail est flanqué d'une tourelle à quatre côtés ornée de colonnettes. Le tympan représente le partage du manteau de saint Martin entouré de feuilles de vigne[7].

À l'intérieur, le maître-autel néo-gothique béni en 1861[8] a été démantelé par le clergé à la suite de la réforme liturgique de 1969 et remplacé par une table d'autel en briques. Il subsiste toutefois des autels latéraux néo-gothiques en bois dignes d'attention, comme celui de la Vierge. La chaire de la fin du XIXe siècle a aussi été démantelée, ses statues ornent un mur.

Un ancien maire d'Aniche, Auguste-Louis Lanvin mort en 1817, est enterré dans la crypte, sous l'autel de la Sainte Vierge. Sa pierre tombale a été placée récemment sur le mur Nord de l'église à l'extérieur. Le buste en bois d'une sainte datant du XVIIIe siècle et restauré en 1978 a été dérobé par des cambrioleurs en et n'a toujours pas été retrouvé, le buste de saint Martin et la statue de la Vierge à l'Enfant de la même époque sont, quant à eux, toujours en place. Un tableau reproduisant le Jésus de la divine miséricorde a été offert à l'église en 2013[9].

Notes et références

Liens externes

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