Église Saint-Maurice de Sclayn
L'église Saint-Maurice est une église romane située à Sclayn, section de la commune belge d'Andenne, en province de Namur.
| Église Saint-Maurice de Sclayn | |||
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| Présentation | |||
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| Culte | Catholique romain | ||
| Type | église | ||
| Début de la construction | XIe siècle | ||
| Fin des travaux | 1723 | ||
| Style dominant | architecture romane | ||
| Protection |  Patrimoine classé (1949, no 92003-CLT-0011-01)
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| Géographie | |||
| Pays | .svg.png.webp){kind=small} Belgique |
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| Région |  Région wallonne
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| Province |  Province de Namur
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| Ville | Andenne | ||
| Coordonnées | 50° 29′ 22″ nord, 5° 01′ 41″ est | ||
| Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : province de Namur
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Il s'agit d'une des trois églises romanes de la commune d'Andenne, aux côtés de Saint-Étienne de Seilles et de Saint-Pierre d'Andenelle.
Elle est composée d'un chœur à chevet plat, d'un transept bas avec bras, de trois nefs à quatre travées et d'une tour carrée en avant-corps de la largeur de la nef principale.
Le mobilier date des XVIIe et XVIIIe siècles. Elle possède un christ en croix du XIVe siècle et de nombreuses pierres tombales de la Renaissance.
Historique
L'église Saint-Maurice est un édifice typique de l'art roman mosan du XIe siècle, fondé en 1072 par l'abbaye carolingienne de Cornelimunster. Elle était à l'origine dédiée à Notre-Dame et à Saint-Félix[1].
Elle a cependant été modifiée au XVIIIe siècle comme l'attestent tant les ancres de façade de la tour occidentale qui affichent le millésime 1723 que le style classique du portail percé dans le collatéral nord, au pied de la tour.
Il s'agit d'une ancienne collégiale[1], devenue église paroissiale en 1808[2].
L'église fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [3].
Architecture
La tour
À l'ouest, l'église Saint-Maurice présente une forte tour carrée édifiée en moellon, l'usage de la pierre de taille y étant limité aux chaînages d'angle, à la corniche et à l'encadrement des baies.
Cette tour est percée de meurtrières, au ras du toit des collatéraux, ainsi que de baies campanaires pourvues d'abat-sons.
Elle porte de nombreuses ancres de façade : ces ancres affectent toutes la forme de simples barres verticales, sauf quatre d'entre elles qui composent le millésime des transformations de 1723, sur la face nord.
La tour est surmontée d'un clocher octogonal en ardoises, percé lui aussi d'abat-sons, surmonté d'une élégante flèche en ardoise portant de petites lucarnes à sa base.
De curieuses pierres gravées, peut-être d'origine préromane, sont intégrées dans la maçonnerie de la base de la face ouest de la tour.
La nef, le transept et les collatéraux
La nef, très haute, est édifiée elle aussi en moellons.
Comme à Saint-Pierre d'Andenelle, les façades de la nef sont ornées dans leur partie supérieure de remarquables bandes lombardes constituées de lésènes très courtes alternant avec des arcades groupées par quatre, sous lesquelles sont logées les baies cintrées qui éclairent la nef.
Elle est flanquée de collatéraux nettement plus bas, percés de baies cintrées. Le collatéral nord est percé, sous la tour, d'un portail de style classique.
Les bras du transept, dénués de toute ornementation, sont percés chacun d'une baie de style classique et d'un petit oculus.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Luc-Francis Genicot, « La collégiale romane de Sclayn sur Meuse », Bulletin de la Commission royale des Monuments et des Sites, Bruxelles, Commission royale des Monuments et des Sites, vol. XVIII, , p. 42-82 (lire en ligne [PDF])
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