Église Saint-Pierre-ès-Liens de Goujounac

L'église Saint-Pierre-ès-Liens est une église catholique située à Goujounac, dans le département du Lot, en France.

Église Saint-Pierre-ès-Liens

Tympan roman
Présentation
Culte Catholique romain
Type Église paroissiale
Rattachement Diocèse de Cahors (siège)
Début de la construction Fin XIIe siècle - XIIIe siècle
Fin des travaux XIXe siècle
Protection  Inscrit MH (1997)
Géographie
Pays France
Région Occitanie
Département Lot
Commune Goujounac
Coordonnées 44° 34′ 34″ nord, 1° 11′ 47″ est
Géolocalisation sur la carte : Lot
Géolocalisation sur la carte : Midi-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : France

Historique

Le tympan qu'on peut voir sur le flanc sud a dû appartenir à la première église et date probablement de la seconde moitié du XIIe siècle ou du début du XIIIe siècle. La première église correspondait à la partie orientale de l'église actuelle. Il semble pas y avoir de mention de l'église antérieure à 1296[1]. L'église est mentionnée en 1215 selon la base Mérimée[2].

L'église appartenait à un prieuré dont il subsiste des bâtiments défigurés au nord.

Probablement au milieu du XIIIe siècle la nef est agrandie vers l'ouest et se terminait par un portail couvert d'un arc brisé à trois voussures et archivolte, surmonté d'une rose et un pignon. Un clocher-tour gothique a été ajouté devant. Un portail a été percé sur la façade sud, avec au-dessus le tympan roman et on a agrandi une fenêtre de l'abside.

En 1644, à la suite d'une transaction passée entre le recteur et le seigneur du lieu, ce dernier accorde le droit de construire contre le mur de l'église une chapelle en l'honneur de saint Mathurin. La chapelle Saint-Mathurin a aujourd'hui disparu.

Des modifications sont faites aux XVIe siècle et XVIIe siècle pour protéger l'église pendant les périodes de troubles. Une porte est ménagée à la base du clocher, côté sud, sur laquelle est gravée l'inscription : (D.) O.M. ET B.A. (P)ETRO (1)690.

La route venant de Villefranche-du-Périgord longe le côté sud de l'église depuis 1820.

D'après Jean Rocacher, l'abbé Izorche a fait surélever le clocher de 4 m en 1870. Un projet de l'architecte départemental Jean Gabriel Achille Rodolosse daté de 1881 montre qu'un plafond de planches peintes en bleu a été remplacé par une fausse-voûte d'arêtes sur toute la nef. On a percé de nouvelles fenêtres garnies de vitraux en 1887.

Gilibert de Massaut, grand archidiacre de la cathédrale de Cahors et protonotaire apostolique, a été un recteur de l'église en 1536-1537. Il a fait construire l'archidiaconé Saint-Jean à côté du cloître de la cathédrale. Son frère, Pierre de Massaut, a construit le château de Lagrezette.

L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques le [2].

Mobilier

L'église possède un retable du XVIIIe siècle et une statue de saint Mathurin dont le culte était répandu au XVIIe siècle.

Vitraux

Les vitraux de l'église sont datés de 1887 et signés « Sacreste aîné Le Puy ».

Références

  1. Abbé Clary, Dictionnaire des paroisses du diocèse de Cahors, p. 131-132, Imprimerie Tardy, Cahors, 1986
  2. « Église Saint-Pierre-ès-Liens », notice no PA00095099, base Mérimée, ministère français de la Culture

Annexes

Bibliographie

  • Jean Rocacher, L'église de Goujounac, p. 235-252, Bulletin de la Société des Etudes du Lot, tome 103, 1983
  • Colette Chantraine, La Bouriane, p. 39, Les éditions du Laquet, Martel, 1996 (ISBN 2-910333-17-5)
  • Marguerite Vidal, Jean Maury, Jean Porcher, Quercy roman, p. 27, Éditions Zodiaque (collection la nuit des temps no 10, 3e édition, La Pierre-qui-Vire, 1979
  • Sous la direction de Nicolas Bru, Archives de pierre. Les églises du Moyen Âge dans le Lot, p. 207, SilvanaEditoriale, Milan, 2012 (ISBN 978-8-836621-04-0)

Liens internes

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