Église Saint-Saturnin d'Enveitg
L'église Saint-Saturnin d'Enveitg (Sant Sadurní d'Enveitg en catalan) est une église partiellement romane située à Enveitg en Cerdagne dans le département français des Pyrénées-Orientales en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Église Saint-Saturnin.
Église Saint-Saturnin d'Enveitg | ||||
La fenêtre absidiale. | ||||
Présentation | ||||
---|---|---|---|---|
Nom local | Sant Sadurní d'Enveitg | |||
Culte | Catholique romain | |||
Dédicataire | Saint Saturnin | |||
Type | Église | |||
Rattachement | Évêché de Perpignan | |||
Début de la construction | XIIe siècle | |||
Fin des travaux | XVIIIe siècle | |||
Style dominant | Art roman | |||
Protection | Classé MH (1936) | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Occitanie | |||
Département | Pyrénées-Orientales | |||
Ville | Enveitg | |||
Coordonnées | 42° 27′ 35″ nord, 1° 54′ 58″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Géolocalisation sur la carte : France
| ||||
Historique
L'église Saint-Saturnin d'Enveitg date de la fin du XIIe siècle ou du début du XIIIe siècle[1] mais elle a été profondément modifiée aux XVIIe et XVIIIe siècles[2].
La fenêtre absidiale romane fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [3].
Architecture
Le seul vestige extérieur subsistant de l'église romane est la fenêtre absidiale et un fragment du chevet semi-circulaire.
Ce fragment de chevet roman est édifié en pierre de taille assemblée en grand appareil et est rythmé par des colonnes engagées.
Mais le grand intérêt de l'église Saint-Saturnin réside dans sa remarquable fenêtre absidiale à triple ébrasement présentant un décor très élaboré :
- la voussure interne de l'archivolte est ornée d'une tresse et précédée d'un boudin (arc torique) supporté par deux chapiteaux qui étaient jadis portés par des colonnettes aujourd'hui disparues[1] ;
- les claveaux de la voussure médiane sont biseautés et ornés de boules ;
- la voussure externe est surmontée d'une frise de dents d'engrenage traversée par les colonnes engagées qui ornent le chevet ;
- les montants de la fenêtre sont également ornés de tresses et de boules.
La partie non romane du chevet est édifiée en moellon.
Notes et références
- Via Romanica - La Cerdagne, ouvrage édité par le Consell Comarcal de la Cerdanya et la Communauté de communes de Pyrénées Cerdagne, 1998, p. 58
- Mallet 2003, p. 245
- Notice no PA00104018, base Mérimée, ministère français de la Culture
Bibliographie
- Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN 978-2-8599-8244-7)
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Portail de l’architecture chrétienne
- Portail des Pyrénées-Orientales
- Portail des monuments historiques français
- Portail des Pyrénées