Église de Sainte-Félicité
L’église de Sainte-Félicité est une église catholique, située à Sainte-Félicité dans le Bas-Saint-Laurent au Québec. Conçue par Edgar Courchesne, elle est classée dans l'inventaire des lieux de culte du Québec par le Conseil du patrimoine religieux.
Église de Sainte-Félicité | |
Présentation | |
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Culte | Catholique romain |
Type | Église paroissiale |
Début de la construction | 1957 |
Fin des travaux | 1958 |
Site web | www.dioceserimouski.com/egl/ste-felicite.html |
Géographie | |
Pays | Canada |
Coordonnées | 48° 54′ 05″ nord, 67° 20′ 15″ ouest |
Description
Son architecture est caractéristique du style Dom Bellot[1].
La base des murs est faite de grès de Tourelle, tandis que leur partie supérieure est de granit rouge venu de Jacquet River, un quartier de Belledune au Nouveau-Brunswick[2].
La façade est orientée au sud-est. La voûte à pans coupés est soutenue par des arcs en béton[1].
Historique
L'érection canonique de la paroisse de Sainte-Félicité par l'archevêque de Québec Charles-François Baillargeon s'est déroulée le et succède à l'ancienne paroisse de «Pointe-au-Massacre»[3]. Elle a été suivie de son érection civile le [3],[4]. Une première chapelle fut érigée en 1861, puis une église en bois de 1881 à 1883[4],[5]. L'aménagement de l'intérieur de l'église, débuté en 1906, a été parachevée en [4],[5]. En 1938, des travaux de réfection ont permis l'installation d'un chauffage, la réparation du clocher et de la toiture[5]. Son érection canonique date de 1945. Elle fut incendiée en avril 1947 à cause du chauffage central[4],[5].
Dès 1949, on reconstruisit un bâtiment en sous-sol, cette fois incombustible et ce endroit dénommé la crypte a servi de lieu de culte dès 1949[4],[5]. Sur ces nouvelles fondations, le bâtiment actuel a été construit dans les années 1950 et inauguré en [1],[2],[4],[6],[7]. Le nouveau clocher abrite un carillon à trois cloches qui ont été bénies le [5].
L'église est classée dans Inventaire des lieux de culte du Québec (2003 - 2004)[8].
En 2015, le conseil de fabrique fait état de difficultés financières[9]. En 2018, elle est cédée à la municipalité[10].
L'année 2020 amène des faits de vandalisme dont l'église est victime[7],[11].
Notes et références
- Paul Trépanier et Luc Noppen, « L’architecture en Gaspésie », Continuité, no 47, , p. 41-45 (lire en ligne)
- H.W. McGerrigle (préf. André F. Laurin), GT 001 Tour géologique de la Gaspésie, Gouvernement du Québec. Ministère de l'énergie et des ressources. Direction de la recherche géologique, , 212 p. (ISBN 2-550-02930-5, lire en ligne), « 79.5 - L'église de Sainte-Félicité », p. 29
- Rodolphe Fournier, Lieux et monuments historiques de l'est du Québec, Montréal, Editions Paulines, , 350 p., « 1870-1970 Les pionniers de Sainte-Félicité de Matane »
- « Les églises du diocèse : Sainte-Félicité », sur Archidiocèse Saint-Germain de Rimouski, Qc, Canada (consulté le )
- Pierre-A. Simard, « Incendie de l’église de Sainte-Félicité », sur Société d’histoire et de généalogie de Matane, (consulté le )
- « Église de Sainte-Félicité », sur Le monde en images (consulté le )
- Claudie Arseneault, « L’église de Sainte-Félicité vandalisée », Mon Matane, (lire en ligne, consulté le )
- Conseil du patrimoine religieux du Québec, « Église de Sainte-Félicité », sur Répertoire du patrimoine culturel du Québec, (consulté le )
- « La municipalité de Sainte-Félicité souhaite obtenir l'avis de ses citoyens au sujet de l'avenir de l'église », sur CMATV, (consulté le )
- Michel Chassé, « Sainte-Félicité: La Fabrique cède l’église à la Municipalité », L'Oie Blanche, (lire en ligne, consulté le )
- Dominique Fortier, « Vandalisme à l'église de Sainte-Félicité », L'Avantage Galpésien, (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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