Éléonore de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg

La princesse Éléonore de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg (Éléonore Philippina Christina Sophia; ) est une princesse allemande devenue par mariage duchesse de Palatinat-Sulzbach.

Biographie

Née au palais de Rotenburg, elle est le septième enfant d'Ernest-Léopold de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg et de sa femme, la comtesse Éléonore de Lowenstein-Wertheim-Rochefort. Ses parents étaient cousins germains, tous deux petits-fils de Charles-Ferdinand de Lowenstein-Wertheim-Rochefort. Son père est à la tête de la seule branche catholique de la Maison de Hesse, et il est devenu le landgrave de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg en 1725. Elle se rendit à Turin, où sa sœur Polyxène était l'épouse de Charles-Emmanuel III de Sardaigne[1].

Elle épouse Jean-Christian de Palatinat-Soulzbach à Mannheim, le . Son mari avait déjà été marié à Marie-Henriette de La Tour d'Auvergne, morte en 1728, après un accouchement. Il était cousin germain de son épouse, Éléonore, son père étant le frère de la mère de Marie-Éléonore de Hesse-Rheinfels. En 1732, son mari devient landgrave de Sulzbach. Le mariage est resté sans enfant et elle est devenue veuve en 1733. Cependant, Eléonore était la belle-mère de l'électeur Charles-Théodore de Bavière qui réunit par héritage toutes les possessions des Wittelsbach. Elle a voyagé à Neubourg-sur-le-Danube où elle mourut en 1759. [réf. nécessaire] Elle est la fondatrice du couvent des Visitandines de Sulzbach à qui elle a confié son cœur après sa mort[2].

Les titres

  • Princesse Éléonore de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg
  • Princesse Héréditaire de Soulzbach
  • , Comtesse Palatine de Soulzbach
  • Son Altesse Sérénissime la comtesse Palatine douairière de Soulzbach

Bibliographie

  • Michel Huberty, F. Alain Giraud et F. & B Magdelaine, L'Allemagne dynastique (Tome I Hesse-Reuss-Saxe), Le Perreux, A. Giraud, , 589 p. (ISBN 2-901138-01-2)

Références

  1. Keyssler, Johann Georg. Travels through Germany, Bohemia, Hungary, Switzerland, Italy, and Lorrain: Giving a true and just description of the present state of those countries, New York, 1760, p. 246
  2. (de) Das Herz ruht in der Wand
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