Élections fédérales mexicaines de 1828
Les Élections fédérales mexicaines de 1828 se sont organisés le suivant celles de 1824, afin de renouveler la Chambre des députés et trouvé un successeur au Guadalupe Victoria.
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Élections générales mexicaines de 1828 | ||||||||||||||
300 sièges à la Chambre des députés (Majorité absolue : 151 sièges) | ||||||||||||||
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3 décembre 1828 | ||||||||||||||
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Libéraux – Manuel Gómez Pedraza | |||||||||||||
57 % | ![]() | |||||||||||||
Sièges obtenus | 188 | ![]() | ||||||||||||
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Conservateurs – Lucas Alamán | |||||||||||||
43 % | ![]() | |||||||||||||
Sièges obtenus | 112 | ![]() | ||||||||||||
Président de la République fédérale du Mexique | ||||||||||||||
Sortant | Élu | |||||||||||||
Guadalupe Victoria Libéraux |
Manuel Gómez Pedraza Libéraux | |||||||||||||
Le scrutin, deuxième de l'histoire de la République fédérale, est de nouveau remporté par le Parti libéral de Manuel Gómez Pedraza, élu président fédéral mais qui devra renoncer au poste à la suite de l'intervention militaire du général Vicente Guerrero.
Contexte
Élu en 1824, Guadalupe Victoria, premier président de la première république fédérale mexicaine, gouverna le pays jusqu'à la fin de son mandat. Refusant d'un briguer un second, il laissa place à la candidature de Manuel Gómez Pedraza, nouveau chef de file du Parti libéral. Du côté des conservateurs, c'est l'ancien ministre Lucas Alamán y Escalada qui est candidat à la présidentielle.
Résultats et conséquences
Les élections se déroulent le :
- La présidentielle est remportée par le libéral Manuel Gómez Pedraza face au conservateur Lucas Alamán.
- Les législatives à la Chambre des députés sont de nouveau remportés par les libéraux qui enregistrent un léger recul de 17 sièges, passant de 205 à 188 postes. Les conservateurs progressent ainsi de 17 sièges récoltant ainsi 112 postes.
Manuel Gómez Pedraza est élu à la présidence et doit être investi à la fin du mandat du sortant, Guadalupe Victoria, en avril. Mais peu avant son investiture, l'élu est contraint de renoncer à la présidence au profit du général Vicente Guerrero, qui après un coup de force, pris le pouvoir et se fit proclamé président à la tête de la majorité libérale.
Notes et références
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