Élections législatives cambodgiennes de 1981
Des élections législatives ont eu lieu le 1er mai 1981 en république populaire du Kampuchéa[1].
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Élections législatives cambodgiennes de 1981 | ||||||||||||||
117 sièges de l'Assemblée nationale | ||||||||||||||
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Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
Inscrits | 3 280 565 | |||||||||||||
Participation | 97,83 % | |||||||||||||
Parti révolutionnaire du peuple khmer – Pen Sovan | ||||||||||||||
Voix | 3 209 377 | |||||||||||||
Sièges obtenus | 117 | |||||||||||||
Composition de l'assemblée élue | ||||||||||||||
Résultats
Le Parti révolutionnaire du peuple khmer, seul parti en lice rafle sans surprise les 117 sièges en jeu[2].
Parti | Voix | % | Sièges | +/- | |
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Parti révolutionnaire du peuple khmer | 3 209 377 | 117 | Nv. | ||
Total | 117 | 133 | |||
Inscrits / participation | 3 280 565 | 97,83 |
L’assemblée élue se choisit Chea Sim comme président[5] et approuve le 27 juin une constitution qui sera promulguée le 9 juillet et, comme pour la plupart des démocraties populaires, qualifie le pays comme un État démocratique sur la voie du socialisme et assigne au Parti révolutionnaire du peuple khmer le soin de diriger « l’ensemble des tâches révolutionnaires de la République du Kampuchéa »[6].
Deux organes exécutifs sont également créés, à savoir le Conseil d'État, dont le président est Heng Samrin qui demeure ainsi chef de l'État) et le Conseil des ministres, dont Pen Sovan prend la présidence[7].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Cambodian general election, 1981 » (voir la liste des auteurs).
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « République populaire du Kampuchéa » (voir la liste des auteurs).
- (en) Dieter Nohlen (dir.), Florian Grotz (dir.) et Christof Hartmann (dir.), Elections in Asia and the Pacific : A Data Handbook, vol. II : South East Asia, East Asia, and the South Pacific, Oxford University Press, , 876 p. (ISBN 978-0-19-924959-6, lire en ligne), p. 63
- (en) Dieter Nohlen (dir.), Florian Grotz (dir.) et Christof Hartmann (dir.), Elections in Asia and the Pacific : A Data Handbook, vol. II : South East Asia, East Asia, and the South Pacific, Oxford University Press, , 876 p. (ISBN 978-0-19-924959-6, lire en ligne), p. 74
- (en) Dieter Nohlen (dir.), Florian Grotz (dir.) et Christof Hartmann (dir.), Elections in Asia and the Pacific : A Data Handbook, vol. II : South East Asia, East Asia, and the South Pacific, Oxford University Press, , 876 p. (ISBN 978-0-19-924959-6, lire en ligne), p. 64
- « The 1981 elections: the genesis of polarization », sur m.phnompenhpost.com (consulté le )
- Solomon Kane (trad. de l'anglais par François Gerles, préf. David Chandler), Dictionnaire des Khmers rouges, IRASEC, , 460 p. (ISBN 9782916063270), « CHEA (Sim) », p. 76-77
- Jean-Marie Crouzatier, Transitions politiques en Asie du Sud-Est : les institutions politiques et juridictionnelles du Cambodge, Toulouse, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, , 182 p. (ISBN 9782361701048, présentation en ligne), partie I, chap. 4 (« Un destin idéalisé * Le Cambodge, otage des guerres d'Asie du sud-est »), p. 60
- (en) Joseph Liow et Michael Leifer, Dictionary of the Modern Politics of Southeast Asia, Routeledge, , 444 p. (ISBN 978-0-415-62532-6), p. 209-210
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