Élisée Alban Darthenay

Élisée Alban Darthenay ou Lieutenant Darthenay connu également comme Jean-Louis Naucourt dans la Résistance française, né le à Montrouge et mort fusillé le à Sièges, est un militaire français ainsi qu'un résistant des maquis de l'Ain et du Haut-Jura[1].

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Élisée Alban Darthenay
Biographie
Naissance
Décès
(à 31 ans)
Sièges
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Grade militaire
Conflit
Distinctions

Biographie

Jeunes années et formation

Pensionnaire dans un collège de Cannes (de 1922 à 1924), il intègre ensuite le lycée Lakanal (obtention du bac math-philo) puis le lycée Condorcet (en 1933) où il entre en classe préparatoire (« corniche »)[1]. En octobre 1935, il intègre Saint-Cyr (promotion Maréchal Lyautey)[1].

Carrière militaire

En octobre 1937, il intègre l'infanterie comme sous-lieutenant et débute au 4e régiment d'infanterie à Auxerre[1].

En septembre 1939, lors de la Bataille de France, il est chef de section en Lorraine à proximité de la Ligne Maginot[1]. Il est ensuite Capitaine de compagnie[1]. À la suite de la retraite générale, il est affecté à la défense de ponts dans le nord où il est fait prisonnier le 31 mai[1].

Entre juin 1940 et juillet 1942, il est détenu en Allemagne dans divers endroits dont il tente de s'évader[1]. Il est finalement transféré au château de Colditz en . Malade, il est hospitalisé à Hohenstein-Herstal, d'où il s'évade en , grâce aux vêtements civils envoyés par sa femme, quelques jours avant d'être transféré à Lübeck[2]. Il retrouve sa famille en France puis tente de rallier les FFL en Afrique du Nord[1].

La Résistance

À la suite du défilé du 11 novembre 1943 à Oyonnax, il rejoint les maquis de l'Ain et du Haut-Jura dans lequel son nom de résistance est « Jean-Louis Naucourt »[3]. Il effectue divers missions avant d'être arrêté le à Thoirette[1]

Il est interrogé et torturé par la Gestapo à Oyonnax[1]. Il est abattu à Sièges dans la nuit du 11 au avec quatre autres résistants dont son agent de liaison André Bésillon[1].

Distinctions

Hommages

La stèle (Sièges) en hommage aux résistants abattus le 11 avril 1944
  • La promotion 1974-1976 de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr dont il a été élève porte son nom[4].
  • Il y a une rue du Lieutenant-Darthenay à Nuits-Saint-Georges[1] ainsi qu'une rue Lieutenant-Naucourt à Oyonnax[1], ville qui compte également une rue André-Besillon[5].
  • Il y a une stèle à Sièges érigée en hommage à Élisée Alban Darthenay, André Besillon ainsi qu'aux autres résistants abattus le [6].

Bibliographie

  • Yves Congar, « Lieutenant Élisée-Alban Darthenay », Leur résistance, Paris, chez A. Renault, 1948, p. 45-52. Lire en ligne.
  • Michel Geffroy avec Philippe Nuyttens, " Lieutenant Darthenay, un Saint-Cyrien dans la Résistance" , éditions Balland, Janvier 2022, 466 pages.

Notes et références

  1. « Biographie Lt Darthenay », sur www.promoltd.org (consulté le ).
  2. Yves Congar, Leur résistance, Paris, chez l'auteur, 1948, p. 49
  3. « Elysée DARTHENAY dit Naucourt », sur www.maquisdelain.org (consulté le )
  4. « Les Saint-Cyriens viendront honorer le lieutenant Darthenay le 17 avril », sur Le Progrès (consulté le ).
  5. « BÉSILLON André Jean Marius », sur memorialgenweb.org
  6. « A Sièges, hommage à la Résistance et au lieutenant Darthenay », sur Le Progrès (consulté le )

Liens externes

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