Élisabeth Porquerol

Élisabeth Porquerol est une écrivaine et journaliste française née Pourcherol le 24 avril 1905 et morte le 10 juillet 2008.

Élisabeth Porquerol
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Élisabeth Pourcherol
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Biographie

Élisabeth Pourcherol[2] est née le à Nîmes[3].

À 23 ans, elle propose à Notre temps le récit de son voyage à pied de Paris à Andorre, et entre dans le journalisme[3]. Collaborant à L'Intransigeant, Le Journal de la femme, L'Image, Le Crapouillot, Le Sourire, Le Rire ou Comœdia, elle écrit des enquêtes sur divers sujets[3].

En 1933, elle signe un article élogieux de Voyage au bout de la nuit dans Le Crapouillot[3], considérant « cet énorme coup de gueule du type qui en a marre » comme une « véritable révélation »[2] ; cela lui vaut l'amitié de son auteur, Louis-Ferdinand Céline[3]. Elle renonce en 1936 à fonder un journal satirique, Les Mensonges littéraires[3].

De 1957 à 1977, elle est la rédactrice en chef et principale autrice, sous six pseudonymes différents, de La Guilde du livre[3].

Amie de Dominique Aury, Pierre Herbart ou Jean Paulhan (elle a signé dans La Nouvelle Revue française[2]), elle reste critique des « milieux journalistiques et littéraires »[3]. Elle meurt le , à l'hôpital Broussais, à l'âge de 103 ans[3].

Œuvre

Versée dans le roman, elle s'adonne à la satire sociale[3]. Elle s'essaye aussi au théâtre, et sert de plume à Suzy Solidor pour Fil d'or [3].

Ouvrages

  • Nephtali sera canonisé, Paris, La Nouvelle Société d'édition, 1928 (BNF 31137597).
  • À toi pour la vie, Paris, La Nouvelle Société d'édition, 1929 (BNF 31137596).
  • Solitudes viriles, Paris, Albin Michel, 1942 (BNF 32540581).
  • Jason, Paris, Albin Michel, 1945 (BNF 32540579).
  • Al final del Vellocino (Jasón), Estudio critico, notas y traducción de Rocío González Naranjo, Invasoras, 2019.
  • Le Moment d'Avrancourt, Paris, Albin Michel, 1945 (BNF 32540580).
  • Le Fourbi arabe, Paris, Albin Michel, 1946 (BNF 32540578).
  • La Ville épargnée, Paris, Minuit, 1953 (BNF 32540582).
  • Éd. de la Véritable vie privée du maréchal de Richelieu, contenant ses amours et intrigues, et tout ce qui a rapport aux divers rôles qu'a joués cet homme célèbre pendant plus de quatre-vingts ans, Paris, Club du meilleur livre, coll. « Mémoires », 1954 (BNF 32569984).
  • Les Voix, Paris, Grasset, 1965 (BNF 33141083).
  • Clés en main, Paris, Grasset, 1967 (BNF 33141082).

Références

Annexes

Bibliographie

  • Dominique Aury, « Ces doux monstres », La NRF, n° 13, janvier 1954, p. 115-123.
  • (it) Stefano Genetti, « Médée commence: In merito a Jason di Élisabeth Porquerol », dans Magia, gelosia, vendetta: il mito di Medea nelle lettere francesi, Nissim, 2006, p. 319-346.
  • (it) Stefano Genetti, « La statua e lo spettro: su Argos ou la journée du retour, scena omerica di Elisabeth Porquerol », Quaderni di lingue e letterature, no 31, 2006.
  • Patrick Kéchichian, « Elisabeth Porquerol, journaliste et romancière », Le Monde, (lire en ligne).
  • Serge Velay, Michel Boissard et Catherine Bernié-Boissard, « Porquerol Élisabeth », dans Petit dictionnaire des écrivains du Gard, Nîmes, Alcide, (ISBN 978-2-917743-07-2), p. 200-202.
  • Élisabeth Le Corre, « Jason d'Élisabeth Porquerol et Médée de Jean Anouilh : de la séparation du couple au divorce des idéaux », Le Paon d’Héra, no 6, , p. 123-136.
  • Jean-Kely Paulhan, « Peur sur la ville », Le Banquet, (lire en ligne) — à propos de La Ville épargnée.
  • Rocio Gonzalez Naranjo, « Théâtres impossibles : Halma Angélico et Élisabeth Porquerol », dans Madelena González et Hélène Laplace-Claverie (dir.), Minority Theatre on the Global Stage: Challenging Paradigms from the Margins, Cambridge Scholars Publishing, 2012, p. 321-334.
  • Jean-Kely Paulhan, « Se souvenir d'Élisabeth Porquerol », Europe, septembre-, pp. 265-276.
  • Jean-Kely Paulhan, « Élisabeth Porquerol, un art de la solitude désinvolte en revue(s) ? », in Dir. A. Auzoux, C. Koskas, E. Russo, Des revues et des femmes dans les revues littéraires de la Belle Époque jusqu’à la fin des années 1950, Actes du colloque de la Sorbonne en 2019, Honoré Champion, 2022, p. 107-118.
  • Camille Koskas, « Les chroniques de Dominique Aury à La NRF (1953-1959 », Des revues et des femmes dans les revues littéraires de la Belle Époque jusqu’à la fin des années 1950, p. 119-131.

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