Émeraude (Q41)
L’Émeraude est un sous-marin de la marine française construit à Cherbourg à partir de 1904.
Il fait partie des six sous-marins de la classe Émeraude.
Pour les articles homonymes, voir Émeraude (homonymie).
Émeraude | |
Le sous-marin Émeraude | |
Type | Sous-marin de classe Émeraude |
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Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Constructeur | Selon plans de Gabriel Maugas |
Chantier naval | Cherbourg |
Lancement | |
Armé | |
Statut | Retiré le |
Équipage | |
Équipage | 25 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 44,90 m |
Maître-bau | 3,90 m |
Tirant d'eau | 3,76 m |
Déplacement | 392 tonnes en surface 425 tonnes en plongée |
Propulsion |
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Puissance | 600 ch (thermique) 180 ch (électrique) |
Vitesse | 11,50 nœuds en surface 9,20 nœuds en plongée |
Profondeur |
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Caractéristiques militaires | |
Armement |
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Rayon d'action |
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Carrière | |
Port d'attache | Brest |
Indicatif | Q41 |
Historique
Pour la mise à l'eau de l’Émeraude, en 1906, les chantiers navals de Cherbourg inaugurent un nouveau principe : les sous-marins précédents étaient mis à l'eau en noyant la cale de construction, désormais les sous-marins ou submersibles sont lancés à la mer par une rampe, tels des bâtiments de surface[1].
De son entrée en service en 1908 jusqu'en 1913, le bâtiment Émeraude est assigné à la 1re flottille de sous-marins de la Manche basée à Brest, puis plus tard à la station des sous-marins de Cherbourg[2].
En , il fait partie du système de défense fixe de Brest[3] en restant à l’affût au large du port.
En 1915, l’Émeraude est envoyée aux Dardanelles avec deux autres sous-marins de sa classe (le Rubis et l'Opale). En cours de route, la mission est annulée et ils sont déroutés vers Gibraltar où ils intègrent l'Escadrille du Maroc[4]. L'Émeraude y reste jusqu'en où elle est essentiellement utilisée à la défense du port de Casablanca. Sa région de surveillance s'étend du Cap Saint-Vincent jusqu'à Dakar[5].
En , le sous-marin Émeraude intègre une formation de sous-marins basée à Corfou. En , il effectue sa dernière patrouille dans le sud du canal d'Otrante. Des exercices ont lieu en avril et mai suivant avec le sous-marin Cugnot[6],[3].
Sur les 25 mois que dureront ses affectations sur un théâtre d'opération durant la Première Guerre mondiale, L'Émeraude aura passé[7] (% du temps total passé en opération) :
- 9 % en croisière de guerre,
- 62 % en disponibilité au mouillage,
- 1,3 % en exercice,
- 27,7 % en réparation ou modification.
Le , il est rayé du service. Le , il commence à être démantelé et un compresseur est envoyé à l'école des officiers torpilleurs. Le , le reste de son équipement est assigné et réservé pour des expériences.
Le , il est vendu pour démolition.
Notes et références
- « CHRONIQUE - Marine Militaire », Hebdomadaire Navigazette, no 902, , p. 7 (lire en ligne)
- Yves Dufeil, Franck Le Bel et Marc Terraillon, Navire de la Grande Guerre - ÉMERAUDE, (lire en ligne), p. 1
- « Forum - EMERAUDE - Sous-marin » (consulté le )
- Gérard Garier, L'odysée technique et humaine du sous-marin en France : A l'épreuve de la Grande Guerre, vol. 2, t. 3, Marines édition (ISBN 978-2909675817), p. 38
- Gérard Garier, L'odysée technique et humaine du sous-marin en France : A l'épreuve de la Grande Guerre, vol. 2, t. 3, Marines édition (ISBN 978-2909675817), p. 49-51
- Gérard Garier, L'odysée technique et humaine du sous-marin en France : A l'épreuve de la Grande Guerre, vol. 2, t. 3, Marines édition (ISBN 978-2909675817), p. 161
- Gérard Garier, L'odysée technique et humaine du sous-marin en France : A l'épreuve de la Grande Guerre, vol. 2, t. 3, Marines édition (ISBN 978-2909675817), p. 166
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Documents numérisés
- Journaux de bord du 07/11/1913 au 06/01/1916 - Notice manuscrite descriptive du bâtiment (sans dates)
- ➞ Ministère de la Défense, Mémoire des hommes - Journaux des unités (1914-1918) : Sous-marin Émeraude, vol. SS Y 188, 1913-1916 (présentation en ligne, lire en ligne)
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