Émeutes de mai 1955 au Cameroun

Les Émeutes de mai 1955 au Cameroun font échos à un mouvement insurrectionnel généralisé qui se déroule au Cameroun contre les forces coloniales françaises. Elles sont principalement animées par les militants du parti nationaliste UPC, en lutte pour une indépendance totale du Cameroun.

Émeutes de mai 1955 au Cameroun
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Contexte et causes

Après les émeutes de 1945, l'UPC est créée. L'UPC est interdite en 1955[1]. L'élection se fait sans ce parti populaire, malgré son mot d'ordre de boycott[2]. Ce qui engendre des émeutes[3].

Déroulements

Les émeutes commencent simultanément à Douala et à Mbanga le 22 mai 1955[4].

Des victimes sont jetées dans une dizaine de charniers et fosses communes[4].

Les émeutes causent plusieurs victimes. Les bilans sont variés. Les mots d'ordres sont lancés par l'UPC, avec Ruben Um Nyobé. Mais sont aussi causés par un rassemblement du RDA de Félix Houphouët-Boigny[5].

Roland Pré organise des arrestations dont celle de l'épouse de Ruben Um Nyobé[5]. Il réprime ces soulèvements jusqu'au 30 mai.

Notes et références

  1. « Perspective Monde », sur perspective.usherbrooke.ca (consulté le )
  2. Thomas Deltombe, « Cameroun, il y a cinquante ans, l'assassinat de Ruben Um Nyobè », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  3. « Indépendances - Réunion de l'assemblée territoriale camerounaise - Ina.fr », sur Indépendances (consulté le )
  4. Histoire du Cameroun, « 22 mai 1955 : début des «Massacres de Mai 1955» », sur Histoire du Cameroun, (consulté le )
  5. « Un mouvement concerté suscite des émeutes Aa Cameroun », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Jacob Tatsitsa, Migrants et sédentaires subalternes Bamiléké dans la résistance face à la domination française au Cameroun, des années 1940 aux années 1950, Thèse soumise à l’Université d’Ottawa dans le cadre des exigences du programme du doctorat en histoire, Ottawa, Canada, Département d’histoire, Faculté des arts, Université d’Ottawa, , 381 p.

Liens externes

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