Émile-François Gaudin

Émile-François Gaudin (, Paris - , château de Halloy (La Haie-Fouassière)), est un avocat, diplomate et homme politique français.

Pour les articles homonymes, voir Gaudin.

Émile-François Gaudin
Fonctions
Député de la Loire-Atlantique
-
Conseiller d'État
à partir de
Ministre plénipotentiaire
à partir de
Conseiller général de la Loire-Atlantique
-
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Enfant
Autres informations
Membre de
Distinction

Biographie

Il étudia le droit, s'inscrivit au barreau de Paris, fut reçu docteur tandis qu'il remplissait auprès de Bethmont les fonctions de secrétaire, et devint le gendre de Delangle. Il entra sous l'Empire dans les fonctions publiques et fut nommé sous-directeur au ministère des Affaires étrangères, puis ministre plénipotentiaire en 1858 : on l'envoya en cette qualité à Milan, après la paix de Villafranca, pour la négociation du traité relatif à la séparation de la Lombardie et de la Vénétie. Conseiller d'État en 1862, il fut accrédité auprès des deux Chambres comme commissaire du gouvernement.

Enfin, le , il fut élu député au Corps législatif, dans la 2e circonscription de la Loire-Inférieure. Gaudin prit place dans les rangs de la majorité et vota avec les impérialistes, notamment pour la déclaration de guerre à la Prusse. À l'époque ou cette guerre éclata, on parlait dans les régions gouvernementales de l'éventualité de l'entrée de Gaudin au ministère, avec le portefeuille des Affaires étrangères. Mais les événements ne permirent pas la réalisation de cette combinaison. Émile Gaudin disparut de la scène politique au , et ne revint au parlement qu'en 1876. Membre du conseil municipal de la Haie-Fouassière, où était située sa résidence, et du conseil général de la Loire-Inférieure pour le canton de Riaillé depuis plus de vingt ans, Gaudin se présenta, le , dans la 2e circonscription de Nantes, comme candidat bonapartiste, et fut élu député contre Cazenove de Pradines, légitimiste. Il siégea au groupe de l'Appel au peuple, et vota constamment avec la minorité monarchiste de la Chambre ; après l'acte du , il appuya contre les 363 le gouvernement du maréchal de Mac-Mahon, dont il fut le candidat officiel aux élections d'.

Gaudin obtint sa réélection, au second tour, avec 10,588 voix (17,754 votants, 25,230 inscrits), contre 6,911 voix à M. Vincent, républicain. Il reprit sa place à droite, vota contre les invalidations de ses collègues de la majorité, contre le ministère Dufaure, contre l'élection de Grévy à la présidence de la République, contre l'article 7 de la loi sur l'enseignement supérieur, contre l'amnistie, contre les lois nouvelles sur la presse et le droit de réunion, etc. Réélu, le , député de la même circonscription, par 14,276 voix (19,461 votants, 26,793 inscrits), contre 5,100 voix à M. Normand, candidat républicain, Gaudin continua de s'associer, jusqu'à sa mort (1884), à toutes les manifestations de l'opposition conservatrice contre les ministères de gauche qui se succédèrent au pouvoir, contre la politique coloniale, etc. Il fut remplacé à la Chambre des députés par son ancien concurrent royaliste, Édouard de Cazenove de Pradines.

Sources

Notes et références

    Liens externes

    • Portail de la politique française
    • Portail de la Loire-Atlantique
    • Portail du Second Empire
    • Portail de la France au XIXe siècle
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.