Émile Cossé

Émile Cossé, né à Nantes le et mort à Paris le , est un médecin, industriel et essayiste politique français.

Pour les autres membres de la famille, voir Famille Cossé.

Émile Cossé
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activités
Famille
Père
André Cossé (d)
Fratrie
Victor Cossé (d)
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Membre de

Biographie

Émile Cossé est le fils d'André Cossé (1806-1858), fondateur des raffineries Cossé-Duval. Élève au lycée de Nantes[1], il refuse de se former aux affaires et est reçu docteur en médecine à Paris en 1856. Bien qu'il n'exercera pas, il institue plusieurs prix à l'École de médecine (prix Marcé, prix Malherbe, prix Guépin).

En 1865, il reprend avec ses trois frères (Victor, Dominique et Aristide Cossé) le contrôle total de la société Cossé-Duval. L'entreprise occupe dès lors le premier rang dans l'industrie du candi en France.

Il se consacre à la philosophie politique.

Il est avec son frère Victor un mécène du sculpteur Charles-Auguste Lebourg.

En 1891, il fait don à la bibliothèque municipale de Nantes de 394 volumes de journaux français (de 1869 à 1876).

La rue Émile-Cossé et l'impasse Émile-Cossé à Nantes ont été baptisées en son honneur.

Œuvres

  • 1856 : « Essai sur la volonté dans les maladies mentales »
  • 1878 : « Affaire de La Pretresse d'Eleusis et du Joyeulx-Devis »
  • 1878 : « Critique des opérations du jury de la sculpture et de la composition des jurys des Beaux-Arts de l'Exposition universelle »
  • 1878 : « Lettre à M. le Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts »
  • 1880 : « Danger du socialisme. Inconstitutionnalité des traités de commerce, pour servir de préface à la critique de la conversion »
  • 1880 : « Pétition contre les traités de commerce éventuels adressée aux Chambres »
  • 1880 : « Critique de la conversion. Réfutation des théories conversionnistes »
  • 1882 : « Études constitutionnelles du principe de la souveraineté. Essai sur les causes de l'instabilité des institutions politiques de la France depuis 1789 »
  • 1883 : « La dynamite entreposée à la porte de Paris: Critique de la loi sur explosifs, adressée au Parlement… »
  • 1883 : « Théorie de la responsabilité politique »
  • 1884 : « La dette publique et les droits de l'État »
  • 1889 : « La constitution future: antique de la situation, Rappel aux principes »

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • René Kerviler (dir.), « Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, Volume 10 », Rennes, 1898
  • Édouard Pied, « Notices sur les rues de Nantes », 1906

Liens externes

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