Émile Guiard

Émile Guiard, dit Dargill, né le dans l'ancien 2e arrondissement de Paris[1] et mort le à Cannes[2], est un bibliothécaire et auteur dramatique français.

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Émile Guiard
Biographie
Naissance
Décès
(à 36 ans)
Cannes
Nom de naissance
Émile Lucien Guillaume Guiard
Nationalité
Activités
Fratrie
Georges Guiard (d)
Parentèle
Victor Augier (grand-père)
Émile Augier (oncle)
Paul Déroulède (cousin germain)
André Déroulède (cousin germain)
Autres informations
Propriétaire de
Hôtel particulier, 2 Berge de la Prairie (d)
Distinction

Biographie

Né en 1852 à Paris, fils de Charles Lucien Guiard, avocat à la Cour d'appel de Paris, et de Léonie Marie Guillelmine Augier, son épouse, Émile Lucien Guillaume Guiard est le petit-fils de Victor Augier, le neveu et filleul d'Émile Augier, l'arrière petit-fils de Pigault-Lebrun et le cousin germain de Paul et André Déroulède. Son frère Georges, officier et ingénieur, sera marié à Fanny Goüin (fille d'Ernest Goüin) et sa sœur Lucie à André Marin Labiche (fils d'Eugène Labiche).

Attaché à la direction du ministère des Beaux-Arts et bibliothécaire adjoint au musée du Louvre, il se fait connaître en 1875 par son poème Livingstone, couronné par le prix de poésie de l'Académie française[3]. Il se tourne vers l'art dramatique. Plusieurs de ses pièces sont jouées, entre autres à la Comédie-Française et à l'Odéon.

Il est propriétaire de l'hôtel particulier du 2, berge de la Prairie, à Croissy-sur-Seine, construit pour Ernest Goüin.

Émile Guiard meurt prématurément en 1889 à Cannes, à l'hôtel Augusta[4], d'« une maladie de poitrine dont il souffrait depuis deux ans »[5].

Œuvres

  • Livingstone, poésie..., 1875, prix de poésie de l’Académie française
  • Volte-face : comédie en un acte en vers, 1877
  • La Mouche, monologue, en vers, 1880
  • Mon fils, pièce en trois actes et en vers, 1882
  • La Mouche, monologue en vers... [24e édition], 1885 (traduit)
  • Feu de paille : comédie en un acte, en vers, 1885, 2011
  • À Chevreul, stances dites... au théâtre national de l'Odéon, à l'occasion du centenaire de M. Chevreul, le , 1886
  • Poésies, avec une notice de René Vallery-Radot et un portrait dessiné par Bramtot, 1889
  • La Mouche, 1888, 1890 (traduit)
  • Le Ruffian, comédie en trois actes et en vers, 1891
  • Théâtre de campagne, 4e série, 1893

Notes et références

  1. Paris, État civil reconstitué, vue 6/51.
  2. Acte de décès à Cannes, n° 59, vue 16/350.
  3. Académie française
  4. Décès, , Cannes, relevé du Cercle généalogique du pays cannois, disponible sur Filae
  5. « Nécrologie », sur Gallica, La Liberté, (consulté le ), p. 4

Sources

  • « Émile Guiard », dans Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, Paris, Administration du grand dictionnaire universel, 15 vol., 1863-1890 [détail des éditions].
  • Georges d'Heylli, Dictionnaire des pseudonymes, 1971
  • Jean-Jacques Weiss, Les théâtres parisiens, 1896
  • Revue britannique, Volume 2, Dondey-Dupré, père et fils, 1882
  • Gazette anecdotique, littéraire, artistique et bibliographique..., Volume 1, 1889

Liens externes

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