Épigraphes antiques
Les Épigraphes antiques de Claude Debussy sont six pièces pour piano à quatre mains composées en 1914. Il en existe un arrangement pour piano seul, également de la main de Debussy, publié l'année suivante[1]. Elles ont été créées le au casino Saint-Pierre de Genève par Marie Panthès et Roger Steinmetz.
Six Épigraphes antiques L 139 (131) | |
Première page du manuscrit autographe | |
Genre | Suite pour piano à quatre mains |
---|---|
Nb. de mouvements | 6 |
Musique | Claude Debussy |
Durée approximative | |
Dates de composition | 1914-1915 |
Création | Casino Saint-Pierre, Genève |
Interprètes | Marie Panthès et Roger Steinmetz |
Debussy pensait initialement faire de ces épigraphes antiques une suite pour orchestre. L'écriture pianistique évoque en effet successivement la flûte, la harpe et les crotales (cymbales antiques)[2] – instrumentation que l'on retrouve d'ailleurs dans le Prélude à l'après-midi d'un faune. Le souhait du compositeur a été exaucé par Ernest Ansermet en 1932 (arrangement pour orchestre symphonique), puis plus tard par Jean-François Paillard (arrangement pour orchestre de chambre)[2].
Le plan tonal de l'œuvre est savamment étudié et structuré : successivement sol mode de ré, pôle tonal de ré, pôle de ré bémol (ou ut dièse), sol myxolidien, mi bémol mineur modal et retour au sol initial. Comme à son habitude, Debussy joue également avec l'atonalité, brouillant ainsi le sentiment tonal et évoquant parfois Stravinsky[2].
- Pour invoquer Pan, dieu du vent d’été
- Pour un tombeau sans nom
- Pour que la nuit soit propice
- Pour la danseuse aux crotales
- Pour l’Égyptienne
- Pour remercier la pluie au matin
Références
- Claude Debussy, « Six épigraphes antiques » [sheet music], A. Durand & Fils, (consulté le )
- Edward Lockspeiser et Harry Halbreich, Analyse de l'oeuvre in Debussy, Paris, Fayard, , 823 p. (ISBN 2-213-00921-X), p. 607 à 609
Liens externes
- Ressources relatives à la musique :
- Portail de la musique classique
- Portail de la musique impressionniste