Éric Chaney
Éric Chaney, né le à Agadir, est un économiste français, principalement connu pour avoir exercé la fonction de chef économiste du groupe Axa de 2008 à 2016.
Pour les articles homonymes, voir Chaney.
Biographie
Jeunesse et études
Il est par l'arrière-petit neveu de l'acteur Lon Chaney[réf. nécessaire].
Il effectue des études de mathématiques à l'Université Claude-Bernard-Lyon-I, et obtient l'agrégation de mathématiques en 1976, puis un diplôme de l'ENSAE en 1988.
[1]Parcours professionnel
En 1992, il est nommé « chef de bureau de synthèse internationale » au Ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie puis « chef de la division synthèse conjoncturelle » à l'INSEE en 1993. Il devient parallèlement maître de conférences à l'École nationale d'administration entre 1993 et 1996[2].
En 1995, il entre à la banque Morgan Stanley dont il devient « chef économiste Europe » en 2000.
En , il devient chef économiste du groupe Axa[1], fonction qu'il quitte en pour prendre sa retraite[3].
Responsabilités
Il exerce la fonction de conseiller économique de l'Institut Montaigne depuis [4].
Il a été nommé au Centre d'études prospectives et d'informations internationales par décret du [5].
Prises de positions
Lors de l'élection présidentielle française de 2012, il signe avec dix-huit autres autres économistes un appel à voter Nicolas Sarkozy au second tour[6].
En plus de ses nombreux articles académiques, publie régulièrement des tribunes dans la presse, notamment dans le journal Le Monde.
Notes et références
- « Eric Chaney rejoint AXA en tant que "Chief Economist AXA Group" », sur News Assurances,
- « Chaney », sur Institut Montaigne (consulté le )
- Benjamin Mallet et Dominique Rodriguez, « Laurence Boone quitte l'Elysée et devient chef économiste d'Axa », sur Reuters,
- « Eric Chaney, Conseiller économique », sur Institut Montaigne
- Décret de nomination
- Bernard Belloc et al., « Économistes, sans parti pris idéologique, nous soutenons Sarkozy », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
- Portail de l’économie