État 1001 à 1018

Les automotrices État 1001 à 1018, renommées ultérieurement Z 23011 à 23028, sont des automotrices du réseau de l'État, dites de 1re série, construites en 1912 par les Ateliers de construction du Nord de la France et mises en service en mai 1913[1] sur la ligne des Invalides. Elles côtoyaient les automotrices Sprague-Thomson (Z 23001 à 3).

État 1001 à 1018
Automotrice État de la première série.
Identification
Exploitant(s) État
Désignation État 1001-1018
État Z 23011-23028
Type automotrice
Motorisation électrique
Composition 1 caisse
Couplage oui
Construction 18
Mise en service 1913
Effectif 0
Retrait 1938
Caractéristiques techniques
Disposition des essieux Bo'2'
Écartement standard (1 435 mm)
Alimentation continu 650 V
Captage frotteurs sur 3e rail
Moteurs de traction 2 moteurs 235 ch
Masse en service 59 t
Longueur HT 22,840 m
Accès 3 par faces
Portes coulissantes
à 2 vantaux
Places 1re cl. 16 pl.
Places 2e cl. 48 pl.
Vitesse maximale 70 km/h

Histoire et carrière

Automotrice État de la série 1000 en 1912.

Afin d'améliorer la qualité de la desserte de la ligne des Invalides, il fut décidé de créer un matériel moderne, une automotrice entièrement métallique, bi-cabine, avec trois portes d'accès par face et des aménagements intérieurs très supérieurs aux standards de l'époque. Affectées dès leur mise en service au dépôt de Champ-de-Mars, elles ont effectué la quasi-totalité de leur carrière sur la ligne de Invalides, entre Invalides et Versailles-Rive-Gauche, avec des performances globalement appréciées. Retirées du service en 1927 et remplacées par les automotrices de la deuxième série, leurs moteurs d'origine ont été remontés sur les locomotives 5001-5003-5010. Leurs caisses couplées par deux et réagencées seront adaptées pour fonctionner sous caténaire 1500 V à partir de 1937. Elles seront alors renumérotées Z 3600.

Caractéristiques

Chaque automotrice a une masse de 59 t et une capacité de 64 places (16 de première classe et 48 de seconde classe). Leur vitesse maximale est de 70 km/h. Les rames sont toutes couplables entre elles grâce à des autocoupleurs Boirault. Leur puissance est de 470 ch (deux moteurs de 235 ch).

Bibliographie

  • Revue mensuelle Rail Passion, Hors série,  : Les automotrices 1re partie : du 3e rail aux Z2.
  • Loïc Fieux, « 3e rail Ouest : le premier âge de la banlieue moderne », Correspondances ferroviaires, no 3 hors-série « L'art de composer les trains : les automotrices », , p. 2-9.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

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