État de Plateau
Plateau est un État du centre du Nigeria, il tire son nom du plateau de Jos qui couvre environ un quart de son territoire.
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Plateau | |
Administration | |
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Pays | Nigeria |
Capitale | Jos |
Date de création | |
Gouverneur | Simon Bako Lalong |
Code ISO | NG-PL |
Démographie | |
Population | 3 553 455 hab. (2005) |
Densité | 132 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 9° 10′ nord, 9° 45′ est |
Altitude | 400 m Max. 2 010 m |
Superficie | 2 689 900 ha = 26 899 km2 |
Latitude | 9.16667 |
Longitude | 9.75 |
Température | min. 20 °C max. 25 °C |
Pluviométrie | min. 1 317 mm/an max. 1 470 mm/an |
Localisation | |
Carte de localisation de l'État. | |
Histoire
L'État de Plateau a été créé le d'un découpage de l'ancien État de Benue-Plateau. En 1996, la partie sud-ouest a été extraite pour former l'État de Nassarawa.
Géographie
L'État est bordé au nord-est par l'État de Bauchi, au sud-est par l'État de Taraba, au sud-ouest par l'État de Nassarawa et au nord-ouest par l'État de Kaduna
Les principales villes, outre la capitale Jos, sont Bukuru, Barkin Ladi, Pankshin, Shendam, Langtang et Vom.
Divisions
L'État de Plateau est divisé en 17 zones de gouvernement local : Bakkos, Barkin Ladi, Bassa, Jos East, Jos North, Jos South, Kanam, Kanke, Langtang North, Langtang South, Mango, Mikang, Pankshin, Qua'an Pan, Riyom, Shendam et Wase.
Économie
L'économie de l'État de Plateau est assez diversifiée :
- Agriculture (pomme de terre, arachide, igname, légumes et fruits variés...) ;
- Ressources naturelles (cassitérite, barytine, argile, kaolin, étain, pierres précieuses, quartz et feldspath) ;
- Tourisme (principalement sur le plateau de Jos qui est la seule région du Nigeria à bénéficier d'un climat tempéré) ;
- Industrie (principalement basée sur la transformation des produits agricoles produits localement et des ressources naturelles).
Culture et troubles inter-ethniques
Comme souvent au Nigeria, l'État est marqué par une forte variété ethnique et religieuse : Birom, Nges, Tarok, Geomal, Youm, Montol, Rukuba, Challa, Jarawa, Atem, nomades peuls...
Entre 2001 et 2004, plusieurs centaines d'habitants de l'état périssent dans des violences atroces[réf. nécessaire].
En 2012, l'État connaît de nouveau d'importantes violences inter-ethniques[1]. En 2016, ces violences récurrentes ont fait 2 500 morts au Nigeria selon l’International Crisis Group[2].
Fin , un massacre se solde par un bilan de plus de 200 morts : des éleveurs peuls ont attaqué des agriculteurs birom, ceux-ci menant des actions de représailles. L'enjeu des conflits est l'accès aux terres fertiles, mais ils se compliquent d'une dimension ethnique ainsi que d'une dimension religieuse, les Peuls étant musulmans et les Birom chrétiens[3].
Notes et références
- Un massacre en entraine un autre au Nigeria, fr.euronews.com, le 9 juillet 2012.
- (en) « Herders against Farmers: Nigeria’s Expanding Deadly Conflict », Crisis Group, (lire en ligne, consulté le ).
- « Plus de 200 morts dans des affrontements entre éleveurs et agriculteurs au Nigeria », sur Le Monde.fr (consulté le ).
Liens externes
- Portail du Nigeria