Étienne Minoungou
Étienne Minoungou, né le à Koupéla, est un comédien, conteur, metteur en scène, dramaturge et entrepreneur culturel burkinabè[1],[2]. Il lance en 2002 les premières résidences d'écritures et de création théâtrales africaines à Ouagadougou, Les Récréatrales[3].
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Comédien, conteur, metteur en scène, dramaturge et entrepreneur culturel |
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Théâtre |
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Biographie
Étienne Minoungou, né en 1968 au Burkina Faso[4], est fils de catéchiste[5].
Ancien pensionnaire du Petit séminaire St Augustin de Baskouré, il poursuit ses études à l'université de Ouagadougou en sociologie et à l'école de théâtre de l'Union des ensembles dramatiques de Ouagadougou (UNEDO) en art dramatique, entre 1990 et 1992. Puis il passe un certificat d'aptitude au professorat du secondaire à l'Institut national supérieur des sciences de l'éducation. En 1994, il devient professeur de français pendant quelques années au lycée de Ziniaré[6]. Entre 1996 et 1999, Étienne Minoungou est directeur artistique du Théâtre de la Fraternité et, à partir de 1997, il est professeur d'art dramatique à l'UNEDO[7].
Il fonde en 2002 le festival Récréâtrales et en est le directeur[4],[8],[9].
En 2014, à Bruxelles, il crée le spectacle "M'appelle Mohamed Ali" écrit par le comédien et dramaturge Dieudonné Niangouna, qui sera joué au festival d'Avignon en 2016, puis au Récréâtrales, en même temps que "Cahier d'un retour au pays natal" d'Aimé Césaire. Les deux spectacles sont complétés par un troisième qui est "Si nous voulons vivre" une adaptation dramaturgie de "Ancre, salive, sueur et sang" recueil de chroniques, d'entretiens de Sony Labou Tansy[10]. En , lors de l’inauguration du Musée des civilisations noires à Dakar, Étienne Minoungou présente pour la première fois le spectacle « Traces, Discours aux nations africaines », un texte de Felwine Sarr. Celui-ci sera joué à La Semaine d'Art en Avignon en et tourne en Europe et en Afrique.
Étienne Minoungou totalise avec ses créations plus de 450 représentations à travers le monde.
Publications
- 2003 : "J'aime les personnages monstrueux", avec Sylvie Chalaye, dans Africulture 2003/2[11].
Spectacles
- 2014 : Cahier d’un retour au pays natal, d’Aimé Césaire (mise en scène de Daniel Scahaise)
- 2014 : M'appelle Mohamed Ali de Dieudonné Niangouna, créé au Festival d’Avignon en (mise en scène de Hamado Tiemtore)
- 2017 : Si nous voulons vivre, d'après "Encre, sueur, salive et sang" de Sony Labou Tansi (mise en scène Patrick Janvier)
- 2018 : Traces, Discours aux nations africaines, de Felwine Sarr (mise en scène et interprétation Étienne Minoungou, musique Simon Winse)
Notes et références
- Yasmine Chouaki, « Etienne Minoungou », sur rfi.fr, .
- « Étienne Minoungou », sur Institut français (consulté le )
- Mariam Oulé, « Biographie Etienne Minoungou », sur qgjeune.org, .
- « La fièvre dans le texte », sur lesoir.be, .
- Catherine Makereel, « Étienne Minoungou : « Le Musée de Tervuren ne peut pas faire comme si ce patrimoine était belge » », sur lesoir.be, (consulté le ).
- Guilain Babs, « Le combat du siècle version Étienne Minoungou », sur business-et-finances.com, .
- « Etienne Minoungou », sur lecartel.net.
- Vincent Meem Shoomeatove, « Etienne Minoungou, dans la peau de Mohamed Ali », sur lenouvelliste.com, (consulté le ).
- « Théâtre : Étienne Minoungou sur le ring avec Muhammad Ali », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
- Anaïs Heluin, « Théâtre - Afrique - Étienne Minoungou : la scène comme un ring », sur Le Point, (consulté le )
- « J'aime les personnages Monstrueux / », sur cairn.info
Liens externes
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