Étoile-Saint-Cyrice

Étoile-Saint-Cyrice est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La commune est née de la fusion d'Étoile-le-Château et de Saint-Cyrice le . La commune de Saint-Cyrice a été détruite par la Gestapo et la milice de Gap car des maquisards y avaient trouvé refuge. Seules l'église et la mairie furent épargnées (cf image ci-dessous) . La commune fait partie du parc naturel régional des Baronnies provençales, créé en 2015.

Étoile-Saint-Cyrice
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Gap
Intercommunalité Communauté de communes du Sisteronais-Buëch
Maire
Mandat
Paul Jouve
2020-2026
Code postal 05700
Code commune 05051
Démographie
Population
municipale
29 hab. (2019 )
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 18′ 58″ nord, 5° 37′ 43″ est
Altitude Min. 698 m
Max. 1 296 m
Superficie 14,41 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Serres
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Étoile-Saint-Cyrice
Géolocalisation sur la carte : France
Étoile-Saint-Cyrice
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
Étoile-Saint-Cyrice
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Étoile-Saint-Cyrice
Liens
Site web etoilestcyrice.fr

    Géographie

    La commune se situe au sud-ouest du département des Hautes-Alpes, à la limite du département de la Drôme.

    Étoile-Saint-Cyrice est à 19 kilomètres Laragne-Montéglin, à 25 kilomètres de Serres (Hautes-Alpes), à 40 kilomètres de Sisteron et à 60 kilomètres de Gap.

    Urbanisme

    Typologie

    Étoile-Saint-Cyrice est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (79,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (35 %), zones agricoles hétérogènes (17,9 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Étoile-Saint-Cyrice est formée de la réunion des hameaux d'Étoile et de Saint-Cyrice.

    Étoile est attesté sous son nom latin Stela en 1075[8], Stella en 1085[9], castrum de Stella au XIIIe siècle[10],[8].

    Stela peut-être issu de l'occitan estela, du provençal èsteu signifiant écueil, « pointe rocheuse »[8].

    Saint-Cyrice est attesté sous sa forme latine Sanctus Ciricius en 1173[11].

    Sant-Cirici en occitan haut-alpin.

    Saint Cyrice, plus connu sous l'appellation saint Cyr, est le plus jeune martyr chrétien connu.

    Histoire

    Au Moyen Âge, l’église paroissiale dépendait de l’abbaye de Chardavon (actuellement dans la commune de Saint-Geniez), abbaye qui percevait les revenus attachés à cette église[12].

    Saint-Cyrice plaque commémorative des maquisard

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988  ? Hippolyte Jouve    
    mars 2001[13] mars 2014 Pierre-Yves Bochaton    
    mars 2014 En cours Paul Jouve[14],[15]   Ancien agriculteur exploitant

    Intercommunalité

    Étoile-Saint-Cyrice fait partie :

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].

    En 2019, la commune comptait 29 habitants[Note 2], en diminution de 6,45 % par rapport à 2013 (Hautes-Alpes : +1,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    154169171176190180168182175
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    150139147124140151135132119
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    138112124838572615236
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    363929202831343331
    2019 - - - - - - - -
    29--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • L’église Saint-Cyrice (XIe – XIIe siècle), un des plus vieux édifices des Hautes-Alpes encore couverts, est inscrit comme monument historique depuis 1987.
    • L'église Saint-Antoine (XIXe siècle) est l'église paroissiale.

    Galerie

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Pierre Faure et Jean-Paul Rouxel, Ceux de St Cyrice, Association départementale de sauvegarde du patrimoine du Pays du Buëch et des Baronnies – A la belle étoile, 2011

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Stéphane Gendron - 2006 - La toponymie des voies romaines et médiévales: les mots des routes anciennes - Page 64 - (ISBN 2877723321).
    9. Dans le cartulaire de Saint Victor.
    10. Dans les archives du Dauphiné.
    11. Dans le cartulaire du monastère de Durbon .
    12. Baratier, Duby & Hildesheimer, Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), carte 72
    13. Site de la préfecture des Hautes-Alpes, consulté le 9 mai 2008 (fichier au format Excel)
    14. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
    15. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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