Étoile de France (1938)

L’Étoile de France est une goélette à hunier et à coque bois construite en 1938 en tant que cargo pour la mer baltique (Baltic Trader), classée bateau d'intérêt patrimonial depuis 2007.

Étoile de France

L'étoile de France lors de la grande parade des Tonnerres de Brest 2012.
Type Goélette à hunier
Gréement goélette
Histoire
Architecte Rasmus Moller
Chantier naval Rasmus Møller Fåborg Danemark
Lancement 1938
Équipage
Équipage 2 marins
Caractéristiques techniques
Longueur 39,90 m
Longueur de coque 28,40 m
Maître-bau 6,94 m
Tirant d'eau 2,80 m
Déplacement 220 tonnes
Voilure 480 m²
Propulsion BMW Alpha (120 ch)
Caractéristiques commerciales
Capacité 24 à 66 passagers
Carrière
Armateur Étoile Marine Croisières
Port d'attache Saint-Malo France
Proue de la goélette à hunier Étoile de France, lors du grand rassemblement maritime de juin 2013 à Dunkerque.

Il est le navire amiral de l'armement Étoile Marine Croisières de Bob Escoffier comme le côtre à hunier Le Renard et le dundee Étoile Molène. Le , la société Étoile Marine Croisières change de propriétaire[1],[2].

Son ancienne immatriculation était D 43169. La nouvelle est SM D43169 (Saint-Malo).

Laissé à l'abandon ces dernières années à la suite d'une rupture de la transmission lors d'une manœuvre, deux entrepreneurs (Mathieu Sarrot et Julien Mabit) ont décidé d'entreprendre sa restauration. Au-delà de la remise à neuf du bateau prévu pour 2024 à Saint Nazaire, le projet de renovation vise à mettre en lumière la filière de compétences autour des navires traditionnels. Un projet annoncé comme inter-générationnel et pédagogique ouvert au grand public.

Histoire

À sa construction en 1938, il a été lancé sous le nom de Jutlandia. C'était un caboteur-schooner trois-mâts avec le moteur auxiliaire servant au cabotage en mer Baltique. Il servait au transport du sel et de la morue entre l'Islande, le Danemark et le Portugal.

En 1955, il passe sous pavillon danois et prend le nom de Frennenæs. Son gréement est réduit en deux-mâts goélette.

En 1963, sous pavillon danois la goélette prend le nom de Jette Jan.

En 1971, elle est reconvertie en trois-mâts goélette pour devenir un navire école.

En 1983, elle est de nouveau transformée en deux-mâts goélette en prenant le nom de Julia af Fåborg.

Mickael Turk en devient propriétaire et s'en sert pour le cinéma.

En 2007 Bob Escoffier la rachète et la rebaptise Étoile de France. Elle est utilisée essentiellement comme voilier-charter. Il permet des sorties en mer à la journée et des croisières en Manche, Atlantique, Méditerranée et Caraïbes[3].

Elle fut présente à l'Armada 2013 à Rouen, à la Fête de la mer de Boulogne-sur-Mer en et à Brest 2016 et l'Armada 2019 à Rouen.

Commerce écologique

Il a été affrété, comme le Belem, le Bessie Ellen et le Kathleen & May, par la Compagnie de transport maritime à la voile (CTMV)[4], ancienne compagnie maritime française spécialisée dans le transport maritime du vin et spiritueux en bouteille.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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