Palais épiscopal de Castres
Le palais épiscopal de Castres ou palais de l'évêché, est une ancienne résidence des évêques à l'époque où Castres était le siège d'un évêché. Il est inscrit monument historique depuis le et classé en partie depuis [1].
Destination initiale |
Palais |
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Destination actuelle |
Musée et hôtel de ville |
Style |
XVIIe siècle |
Propriétaire |
Commune |
Patrimonialité |
Pays | |
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Région | |
Département | |
Commune | |
Adresse |
Hôtel de ville |
Coordonnées |
43° 36′ 13″ N, 2° 14′ 30″ E |
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Historique
Benoît d'Aniane fonde un monastère à Castres sous Charlemagne. Il est rattaché à l'Abbaye Saint-Victor de Marseille en 1074. Des travaux de construction sont entrepris sur les rives de l'Agout. Les bâtiments de l'époque étaient situés entre l'actuel palais et la cathédrale Saint-Benoît. Une tour subsiste des remparts qui ceinturaient l'abbaye, le reste ayant été détruit lors du percement de la rue Henri IV durant la Révolution.
La ville de Castres est érigée en évêché en 1317 par le pape Jean XXII. Le logement du prélat est installé dans les locaux de l'abbaye.
Castres a subi de nombreuses destructions durant les guerres de religion et des travaux de reconstruction sont nécessaires au XVIIe siècle.
La construction du palais actuel débute en 1666 à la demande de l'évêque Michel de Tubœuf. Jules Hardouin-Mansart en dessine les plans. Le palais est inauguré en 1673[2].
La construction s'insère dans un vaste chantier de réaménagement du quartier. La cathédrale Saint-Benoit a été restaurée quelques années auparavant, et les remparts seront abattus pour créer les jardins de l'évêché dessinés par André Le Nôtre. Au début du XXe siècle, le théâtre municipal vient clore les travaux.
Description
Le bâtiment se présente sous la forme d'une longue façade homogène côté jardin, comportant 26 fenêtres et une grande porte donnant accès à un hall d'entrée. Côté rue, une cour est close d'un mur ouvert par une porte à colonne. L'angle nord de la cour est occupé par une tour datant de l'abbaye d'époque médiévale. Dans cette cour se trouve l'entrée du musée. Une autre cour intérieure est entièrement cernée de bâtiments. La façade possède une porte vitrée qui donne accès à l'hôtel de ville de Castres.
- Cour du palais épiscopal réalisé par Jules Hardouin Mansart, architecte du roi de France Louis XIV.
- Tour Saint Benoît du IXe siècle intégré à l'Évêché au XVIIe siècle par Jules Hardouin Mansart.
- Entrée de la cour de l'Évêché et de la tour Saint-Benoît du IXe siècle.
Fonction
L'hôtel de ville est un bâtiment de style classique. Une grande porte vitrée surmontée d'un drapeau bleu-blanc-rouge est encadrée de grandes fenêtres blanches à petits carreau. À droite, la tour médiévale Saint Benoît du IXe siècle ferme une cour barrée par un mur et une entrée à colonne et chapiteau.
Son rôle de palais épiscopal cesse en 1801, lorsque l'évêché de Castres est supprimé, englobé dans l'Archidiocèse d'Albi, Castres et Lavaur. Le palais est alors remis aux instances laïques. L'hôtel de ville de Castres y est installé et en 1840, une partie des galeries du premier étage accueille le musée Goya.
Notes et références
- « Palais épiscopal de Castres », notice no PA00095519, base Mérimée, ministère français de la Culture (consulté le 4 avril 2015)
- « Historique, patrimoine et musées », Site « ville-castres.fr » de la municipalité de Castres (consulté le )
Annexes et sources
Bibliographie
- [Combes 1858] Anacharsis Combes, « Monographie du palais des anciens évêques de Castres », Société littéraire et scientifique de Castres, 1858, 2e année, p. 58-61 (lire en ligne)
Articles connexes
- Ressource relative à l'architecture :
- Liste des monuments historiques du Tarn
- Musée Goya
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