Îles Chesterfield
Les îles Chesterfield forment un archipel de la Nouvelle-Calédonie situé dans la mer de Corail à environ 534 km à l'ouest de la pointe nord-ouest de Grande Terre. Les îles Chesterfield se composent de plusieurs îlots et récifs à fleur d'eau.
Ne doit pas être confondu avec Île Chesterfield.
Îles Chesterfield | ||
Carte des îles Chesterfield | ||
Géographie | ||
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Pays | France | |
Localisation | Mer de Corail | |
Coordonnées | 19° 24′ S, 158° 33′ E | |
Administration | ||
Collectivité | Nouvelle-Calédonie | |
Autres informations | ||
Découverte | 1793 | |
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Calédonie
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Géographie
Les îles Chesterfield forment une structure de 120 km de long pour 70 km de large. Les récifs de Bellone à 164 km au sud ont une formation séparée mais sont généralement incluses avec le groupe des îles Chesterfield.
L'archipel est composé :
- de l'île Renard au nord-est,
- des récifs Bampton, au nord,
- de la Caye Skeleton, à l’est,
- des îles Chesterfield au centre,
- des îlots Avon,
- de l’île Longue, des îlots des Martins, Veys et du Passage, du nord-est au sud-ouest,
- des îlots du Mouillage, dont les îlots du Noret, Desmazures, Sainte Germaine de Pibrac et du Suet[1], du nord au sud,
- des islets Anchorage,
- de l'îlot Loop (ou Loup), où est installée une station automatique de Météo-France, sous l'indicatif 98818202 (WMO 91574) au sud,
- des récifs de Bellone, à 164 kilomètres plus au sud.
Histoire
Ce groupe d'îles doit son nom au navire d'un capitaine anglais, Matthew Boyd, qui faillit y faire naufrage le . Trois baleiniers s'y échouent, le Madeira Packett en 1831, l'America en 1839 et le Pocahontas en 1846. En 1854, le navire péruvien le Grimneza avec à bord huit cents coolies chinois, fait naufrage sur un des récifs de l'Île Bampton. Six cent-cinquante d'entre eux y mourront de faim et de soif avant que, quatre mois plus tard, les survivants ne soient recueillis.
Fréquenté uniquement par des baleiniers, l'archipel devient français le samedi – lors de sa prise de possession par le lieutenant de vaisseau Louis Adolphe Guyon – dans le but d'y exploiter le guano[2].
Les lignes de base droites et les lignes de fermeture des baies définissant les eaux territoriales françaises adjacentes à la Nouvelle-Calédonie sont définies pour les îles Chesterfield dans le décret du [3].
Articles connexes
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Notes et références
- https://www.researchgate.net/figure/Localisation-des-ilots-de-la-pointe-sud-du-Plateau-des-Chesterfield-Lextremite-nord fig39 320245309
- Bruno Fuligni, Tour du Monde des Terres Françaises oubliées, Éditions du Trésor, 2014, p. 17-20.
- Décret n°2002-827 du 3 mai 2002, JORF, version consolidée le 26 octobre 2017.
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