...And Then There Were Three...

Comme l'indique son titre, tiré de la comptine Ten Little Indians, il s'agit du premier album où le groupe est réduit à un trio, à la suite du départ du guitariste Steve Hackett l'année précédente. Ne reste plus alors que Phil Collins, Tony Banks et Mike Rutherford, accompagnés sur scène par le batteur Chester Thompson. De là le titre de l'album, ... et ils ne furent plus que trois. Pour pallier l'absence de guitariste, Rutherford joue, en plus de la basse, toutes les guitares sur l'album, alors que pour les concerts, le groupe engage Daryl Stuermer qui alterne la guitare et la basse avec Rutherford selon les chansons jouées : Stuermer reprend essentiellement les parties de guitares initialement enregistrées par Steve Hackett, alors que Rutherford joue ses propres parties de guitare. Daryl a auparavant joué avec Alphonso Johnson ainsi que Jean-Luc Ponty avant de se retrouver avec Genesis et Phil Collins en solo.

L'album est enregistré en septembre et octobre 1977 dans les studios Relight à Hilvarenbeek aux Pays-Bas.

…And Then There Were Three… se classe n^o 3 des ventes au Royaume-Uni et n^o 14 aux États-Unis, les meilleures performances du groupe jusqu'alors. Ce succès s'explique en partie par celui du single Follow You Follow Me, qui se classe 7^e au Royaume-Uni et 23^e aux États-Unis. En France, il atteint la 2^e des classements et se vend à 271 800 exemplaires[1]. Il annonce la direction que prendra la musique de Genesis sur les albums à venir, moins progressive et plus pop.

Le pressage français du vinyle (Charisma 9103 121) comporte un insert des paroles traduites en français par Claude Reimbold : Ainsi donc nous voilà trois[2].

• Phil Collins : chant, chœurs, batterie, percussions.
• Tony Banks : claviers, chœurs.
• Mike Rutherford : basse, guitare électrique 6 cordes et guitare acoustique 12 cordes, pédalier basse, chœurs.

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