15e régiment de dragons

Création et différentes dénominations

  • 20 décembre 1688 : création du régiment de Noailles cavalerie
  • 25 mars 1776 : transformé en dragons, le régiment de Noailles dragons
  • 1er janvier 1791 : renommé 15e régiment de dragons

Historique des garnisons, campagne et batailles du 15e RD

Guerres de la Révolution et de l'Empire

Second Empire

Il participe à la guerre de 1870 sous le nom de 3e régiment de lanciers.

De 1871 à 1914

Le régiment est reconstitué en 1874

  • En 1875 en garnison à Libourne.

Première Guerre mondiale

À la mobilisation, le régiment est cantonné à Libourne. Il fait partie de la 10e brigade de dragon au sein de la 10e division de cavalerie.

À la 10e division de cavalerie d' à . À la 3e division de cavalerie de à .

1914

  • Secteur de Chazelles le on enregistre des pertes au nombre de 1 officier, 1 sous-officier et 9 cavaliers
  • Secteur de Franconville le le régiment compte 1 officier et 4 cavaliers tués
  • Bataille de Rozelière
  • Bataille de la Marne
  • Bataille des Flandres

1915

  • Secteur de l'Artois tout au long de l'année. Le régiment doit être employé en cas de percée des lignes allemandes. Durant l'année 1915, le régiment subit la perte de 4 cavaliers

1916

  • Secteur de la Somme, 1 cavalier tué

1917

  • Secteur du Chemin des Dames
  • Secteur Rosières-en-Santerre le durant la bataille de Cambrai, 1 sous-officier et 4 cavaliers tués

1918

  • Secteur de Locre (Belgique) du jusqu'au . Le régiment subit beaucoup de pertes surtout dans les journées et les nuits du 25 et . 4 Officiers, 5 sous-officiers et 30 cavaliers seront tués durant les offensives de ces 2 jours.
  • Secteur de Chêne-La-Reine le , 1 sous-officiers et 14 cavaliers tués

Drôle de guerre

Le 15e régiment de dragons portés (15e RDP) est recréé à Lyon dès le 2 septembre 1939, avec deux bataillons à quatre escadrons (un escadron motocycliste, deux de fusiliers-voltigeurs et un de mitrailleuses et d'engins)[3]. Il est alors rattaché à la 1re brigade de dragons portés, avec le 14e régiment de dragons portés. Pendant la première partie de la drôle de guerre, cette brigade est rattaché à la 1re division légère mécanique puis au corps de cavalerie et enfin la 15e brigade légère mécanique (15e BLM) qu'il constitue avec le 5e régiment d'automitrailleuses[4]. En la 15e BLM fait partie de la nouvelle 5e division légère de cavalerie (5e DLC). Dans le plan Dyle, cette division doit participer à la manœuvre retardatrice en Ardenne en avant de la 2e armée[4]. Pour cette mission la division constitue deux groupements est et ouest, le 15e RDP est répartie dans ces groupements pour former les détachements de découverte et de sûreté éloignée, les gros et deuxièmes échelons sur les différents itinéraires de progression prévue en Ardenne[5].

Bataille de France

Le régiment combat le sur la Semois et le sur le canal des Ardennes. Il est ensuite engagé devant Abbeville[3].

Chefs de Corps

Traditions

Insigne

Rouge avec un soleil d'or.

Étendard

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[6] :

Personnalités ayant servi au 15e dragons

Sources et bibliographie

  • Historique du 15e régiment de dragons : campagne 1914-1918, Paris, Chapelot, 70 p., lire en ligne sur Gallica.

Notes et références

  1. Michel Roucaud, « Le récit méconnu de la bataille d’Austerlitz par le maréchal Alexandre Berthier : avortée une relation officielle », paru dans la Revue historique des armées, no 238, 2005, disponible en ligne SHA, consulté le 13 janvier 2007
  2. Le Combat de Nogent-sur-Seine - Explosion du Pont, le 12 février 1814 (D'après une vieille gravure)
  3. François Vauvillier, Les automitrailleuses de reconnaissance, t. 1 : L'AMR 33 Renault : ses précurseurs, ses concurrentes et ses dérivés, Histoire & Collections, coll. « Les matériels de l'armée française », (ISBN 2-915239-67-3), « 15e RDP », p. 62-63
  4. Jean-Yves Mary, Le corridor des Panzers : Par delà la Meuse 10 - 15 mai 1940, t. I, Bayeux, Heimdal, , 462 p. (ISBN 978-2-84048-270-3 et 2-84048-270-3), p. 34-36.
  5. André Bikar, « La campagne de mai 1940 en Belgique : la 5e division légère de cavalerie en Ardenne, du 10 au 12 mai », sur atf40.fr (consulté le ).
  6. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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