17e régiment colonial du génie
Le 17e régiment colonial du génie (17e RCG) est un régiment de l'armée de terre française.
Pour les articles homonymes, voir RCG.
17e régiment colonial du génie | |
insigne régimentaire du 17e R.C.G | |
Création | Mars 1944 |
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Dissolution | Nov.1945 |
Pays | France |
Branche | Armée de Terre |
Type | Régiment colonial du Génie |
Rôle | appui Génie |
Fait partie de | 1er Armée |
Ancienne dénomination | 17e Régiment de Tirailleurs Sénégalais 72e Bataillon du Génie |
Inscriptions sur l’emblème |
Germersheim 1945 |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
Décorations | Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil citation à l'ordre du corps d'armée. La compagnie 17/6 est citée à l'ordre de la division |
Création et différentes dénominations
- 1919 à partir des 111e, 118e et 135e bataillon des tirailleurs sénégalais.
- 1923 17e régiment de tirailleurs coloniaux.
- 1926 17e R.T.S.
- 1er mars 1944: Création du 17e Régiment Colonial du Génie, à Port Lyautey au Maroc, à partir du 72e Bataillon du Génie et du 17e Régiment de Tirailleurs Sénégalais.
- 1945: Dissolution, ses éléments constituent le 72e Bataillon du Génie, destiné à l'Extrême-Orient.
Historique des garnisons, combats et batailles du 17e RTS
- Créé en 1919 à partir des 111e, 118e et 135e bataillon des tirailleurs sénégalais, en 1923 17e régiment de tirailleurs coloniaux, redevient en 1926 17e R.T.S, en 1944 17e R.C.G.
Seconde Guerre mondiale
Le 17e Régiment colonial du génie (RCG) participe avec l'Armée B au débarquement en Provence sur la plage de Cavalaire le , et à la prise de Toulon.
Engagé dans les combats de la 1er Armée, il franchit l'Ill puis le Rhin de "vive force" à Germersheim le . Par sa brillante conduite au cours des campagnes de France et d'Allemagne, le régiment est cité à l'ordre du corps d'Armée par l'OG 1148 du et la compagnie 17/6 est citée à l'ordre de la division par l'OG 1034 du .
De Toulon à Ulm, le 17e RCG perd 43 tués, 4 disparus et 103 blessés (cliquer sur * Amicale du 17e régiment du génie parachutiste et voir la vidéo dans l'historique du régiment).
Quarante-huit cimetières jalonnent l'itinéraire de la 1re Armée (Rhin et Danube), abritant ses 4 000 morts. Huit de ses unités ont été faites Compagnons de la Libération. Quatre de ses morts représentant les combattants en uniforme reposent au Mémorial de la France combattante au Mont Valérien, sous cette épitaphe : "Nous sommes ici pour témoigner devant l'Histoire que de 1939 à 1945 ses fils ont lutté pour que la France vive libre".
Colonels / Chefs de corps
- Lieutenant-Colonel Marmillot (/),
- Colonel Penard (/).
De 1945 à nos jours
Par filiation de numérotation, devient le 17e régiment du génie parachutiste à sa création le .
Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment
Campagnes de France et d'Allemagne (1944/1945), Franchissements de "vive force" de l'Ill en janvier 1945 puis du Rhin à Germersheim (Palatinat) le .
Drapeau du régiment
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes [1]:
AFN 1952/1962 ( Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie)
Décorations
Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil (citation à l'ordre du Corps d'Armée par l'OG 1148 du ).
La compagnie 17/6 est citée à l'ordre de la division (OG 1034 du ).
Insigne
Description héraldique:
"Ecu aux armes de Strasbourg au chef de sénestre chargé d'une cuirasse et d'un pot-en-tête d'or et en dextre d'une ancre coloniale du même, sur la bande, sigle 17 RCG d'or."
Traditions
- La fête des troupes de marine
- Elle est célébrée à l'occasion de l'anniversaire des combats de Bazeilles. Ce village qui a été 4 fois repris et abandonné sur ordres, les et le .
- Et au Nom de Dieu, vive la coloniale
- Les Marsouins et les Bigors ont pour saint patron Dieu lui-même. Ce cri de guerre termine les cérémonies intimes qui font partie de la vie des régiments. Son origine est une action de grâce du Révérend Père Charles de Foucauld, missionnaire, voyant arriver à son secours les unités coloniales un jour où il était en difficulté avec une tribu locale.
- La fête de Sainte Barbe
- Sainte Barbe, patronne des sapeurs, fêtée le .
Sources et bibliographie
Notes est références
- Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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