1re Division du Canada

La 1re Division du Canada est une formation du Commandement des opérations interarmées du Canada des Forces armées canadiennes. Elle fut mobilisée pour la première fois en tant que la 1re Division d'infanterie canadienne en 1939 pour servir lors de la Seconde Guerre mondiale. Elle fut dissoute à la fin de la guerre, puis, réactivé et à nouveau dissoute à deux reprises durant la guerre froide. Elle est reformée en 2010 sous son nom actuel sous le Commandement de la Force terrestre (maintenant l'Armée canadienne)[2]. En 2015, elle est transférée de l'Armée canadienne au Commandement des opérations interarmées du Canada[3]. Elle reprend aussi l'histoire de la 1re Division canadienne qui a servi lors de la Première Guerre mondiale.

Ne doit pas être confondu avec 1re Division canadienne.

Pour les articles homonymes, voir 1re division.

1re Division du Canada

La « Flanelle rouge », l'insigne de la division

Création 1939 - 1945
1954 - 1958
1989 - 1999
2010 -
Pays Canada
Allégeance Forces canadiennes
Branche Commandement des opérations interarmées du Canada
Type Division
Ancienne dénomination 1re Division d'infanterie canadienne et 1re Division canadienne
Surnom The Old Red Patch
Guerres Seconde Guerre mondiale
Batailles Invasion de la Sicile
Bataille d'Ortona
Ligne Adolf Hitler
Commandant Major-general Dany Fortin [1]
Commandant historique Guy Simonds

Christopher Vokes

Histoire

Seconde Guerre mondiale

À l'aube de la Seconde Guerre mondiale, la division fut mobilisée avant la déclaration de guerre officielle aux côtés des 2e et 3e Division d'infanterie canadienne. Elle a traversé l'océan Atlantique en deux convois principaux à la fin de 1939 avec des troupes additionnelles qui traversèrent en . En 1941, la formation adopta l'histoire et l'insigne de bataille rouge rectangulaire, la « Flanelle rouge », portée par la 1re Division canadienne durant la Première Guerre mondiale.

Les éléments de la formation étaient loin d'être complètement équipés lors de la mobilisation. En effet, les pièces d'artillerie et les mitrailleuses disponibles étaient presque toutes obsolètes et les troupes manquaient de casques d'acier. Seulement graduellement, des armes modernes, de l'équipement et du transport commencèrent à compléter la division en 1940.

Malgré cela, durant l'évacuation de Dunkerque en , les Canadiens reçurent l'ordre de se rendre en France. Seul le The Hastings and Prince Edward Regiment arriva sur le continent et s'en retourna presque immédiatement. La division s'entraîna en Angleterre pendant trois ans avant d'être transférée en Méditerranée pour prendre part au débarquement en Sicile en qui se termina après 38 jours de combat.

Par la suite, elle fut envoyée en Calabre et combattit vers le nord sur le péninsule italienne où elle se battit rudement contre les Allemands dans la région d'Ortona et connut de nombreuses pertes. Cependant, les militaires canadiens étaient déterminés et les troupes allemandes souffrirent de nombreuses pertes. En fait, le , tout ce qu'il demeure à Ortona après plusieurs jours de fusillades et de bombardements aériens était la 1re Division canadienne. En , la division a pris part à la campagne de la rivière Moro.

Structure

Depuis 2010, la 1re Division du Canada comprend trois régiments réguliers en plus de son quartier général : le 4e Régiment d'appui du génie, le 4e Régiment de défense antiaérienne et le 21e Régiment de guerre électronique. La division comprend également une compagnie d'infanterie de la Première réserve, The Princess of Wales' Own Regiment[4].

Notes et références

  1. Défense nationale: Mention élogieuse au personnel du Quartier-général de la 1re Division du Canada
  2. « Les Forces Canadiennes remettent en activité la 1re Division du Canada », Nouvelles de l'Armée, (lire en ligne, consulté le )
  3. Lucy Ellis, « La 1re Division du Canada passe au COIC », sur Défense nationale et les Forces armées canadiennes, (consulté le )
  4. La 1re Division du Canada sur le site de la 1re Division du Canada, page consultée le 14 août 2011

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) David Jay Bercuson, Maple leaf Against the Axis : Canada's Second World War, Calgary, Red Deer Press, (1re éd. 1996), 316 p. (ISBN 0-88995-305-8)
  • (en) Pierre Berton, Marching as to war : Canada's turbulent years, 1899-1953, Toronto, Anchor Canada, , 640 p. (ISBN 0-385-25819-4)
  • (en) Carlo D'Este, Decision in Normandy, New York, Konecky & Konecky, , 555 p. (ISBN 1-56852-260-6)
  • (en) Mark Zuehlke et C. Stuart Daniel, The Canadian Military Atlas : The Nation's Battlefields from the French and Indian Wars to Kosovo, Toronto, Stoddart, , 228 p. (ISBN 0-7737-3289-6)
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