223e régiment d'infanterie

Le 223e régiment d'infanterie (223e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du 23e régiment d'infanterie.

223e Régiment d'Infanterie

insigne régimentaire du 223e Régiment d'Infanterie

Création août 1914
Dissolution juin 1916
Pays France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie
Rôle Infanterie
Garnison Bourg En bresse
Devise Je veille
Inscriptions
sur l’emblème
La Mortagne 1914
Anniversaire Saint-Maurice
Guerres Première Guerre mondiale
Bataille de France
insigne de béret d'infanterie

À la mobilisation, chaque régiment d'active créé un régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200.

Création et différentes dénominations

Chefs de corps

  • 1939 - 1940 : Lieutenant-Colonel Languillaume.


Drapeau

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, l'inscription suivante[1] :


Première Guerre mondiale

Affectation

  • Casernement Bourg En Bresse il ira du 2 aout au 20 aout 1914 à Aix les Bains en Savoie pour le regroupement ],2ème GDR de l’armée des Alpes 148e Brigade d'Infanterie, 14e Région, 74e Division d'Infanterie d' à .

1914

Lorraine (août à novembre)

1915

Lorraine (janvier à décembre)

1916

Nemeny, Pont-à-Mousson, forêt de Facq, Xon, Clèmery.
Verdun

  • Le régiment est dissous en 1916

Seconde Guerre mondiale

Le 223e Régiment d'Infanterie est reformé le dans le secteur de Pouxeux par le CMI no 202 sous les ordres du Lieutenant-Colonel Languillaume. Il appartient à la 70e Division d'Infanterie.

Insigne


Devise

Je veille

Personnages célèbres ayant servi au 223e RI

Pierre Goujon, sous-lieutenant, mort le

Abbé Remillieux Jean. Sous-lieutenant mort pour la France le à l'attaque de Reillor en lorraine. Né le , ordonné prêtre en 1909 et professeur des minimes à Lyon (École centrale lyonnaise) Blessé au pied, il est frappé une seconde fois à la poitrine alors qu'il donne le bras à son frère. Prêtre engagé dans le mouvement social et charismatique, fondateur de la colonie de Chapareillan inspirée du Sillon en 1911, son œuvre perdura jusqu'à jusque vers 1956, date à laquelle une association de la Tour-du-Pin prit le relais.

Sources et bibliographie

  • Archives militaires du Château de Vincennes.
  • Serge Andolenko, Recueil d'historiques de l'Infanterie française, Eurimprim, 1969.

Notes et références

  1. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


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