240e division légère d'infanterie

La 240^e division légère d'infanterie (240^e DLI) est une division de l'Armée de terre française qui a existé du 5 au 18 juin 1940 pendant la Seconde Guerre mondiale.

240^e division légère d'infanterie

Création	5 juin 1940
Dissolution	18 juin 1940
Pays	France
Branche	Armée de terre
Type	Division légère d'infanterie
Rôle	Infanterie
Guerres	Seconde Guerre mondiale
Batailles	Combats de juin 1940 dans l'Aube et la Côte-d'Or

Les chefs de la 240^e division légère

Théoriquement commandée par le général Boucher (sl), la division est en fait commandée à partir du 16 juin au matin par le général Buisson (en)[1], qui commande également la 3^e DCR.

Composition

La 240^e DLI est formée des unités suivantes :

40^e demi-brigade nord-africaine, issue des XXI^e bataillons (bataillon d'instruction) du 6^e RTA, 15^e RTA et 16^e RTT[2],
42^e régiment d'infanterie coloniale, issu des XXI^e bataillons des 3^e RIC, 23^e RIC et RICM[3],
326^e régiment d'artillerie divisionnaire (ex-307^e régiment d'artillerie portée)[4], finalement non affecté à la division qui ne dispose pas d'artillerie[5].

Historique

La division créée le 5 juin 1940[6]. L'unité est incomplète, par exemple la 40^e DBNA n'a que 60% de son effectif théorique. La division manque d'armement lourd, comme les canons antichars de 25 mm[5]. Le 13, la division se place dans la zone Courtenot-Magnant-Gyé-sur-Seine[1]. Le 16, elle est rattachée au 18^e corps d'armée[7]. Elle parvient depuis l'Aube à se replier sur Montbard, couverte par la 10^e brigade de cavalerie blindée polonaise[1]. Son repli vers le sud coupé par la prise de Dijon, la division est capturée le 17 dans la région de Courcelles-lès-Montbard, Flavigny-sur-Ozerain, Baigneux-les-Juifs, Aignay-le-Duc et Saint-Seine-l'Abbaye[8]. Le lendemain, les derniers éléments de la division (XXI^e bataillon du 15^e RTA et services) capitulent avec le général Buisson à Saint-Seine-l'Abbaye[9].

Personnalités

Michel Debré est officier de liaison à la 240^e DLI. Il est capturé le 16 juin à Arthonnay[10].

Références

GUF vol. 2, p. 277.
« Regiments français », sur www.atf40.fr (consulté le 30 septembre 2021)
Maurice Rives, « Les combattants de l'honneur », L'Ancre d'Or,‎ 1990, p. 27-38 (lire en ligne)
« Regiments d'Artillerie », sur www.atf40.fr (consulté le 30 septembre 2021)
GUF vol. 2, p. 275.
(en) Ian Summer et François Vauvillier, The French Army, 1939-45 (1), Osprey Publishing, coll. « Men-at-Arms » (n^o 315), 1998 (ISBN 1-85532-666-3, 978-1-85532-666-8 et 1-85532-707-4, OCLC 49674512, présentation en ligne), p. 10
GUF vol. 1, p. 377.
P. Gounand, « L'invasion de la Bourgogne en juin 1940 : Dijon ville ouverte », Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, vol. 31, n^o 123,‎ 1981, p. 3–16 (ISSN 0035-2314, lire en ligne, consulté le 30 septembre 2021)
GUF vol. 2, p. 279.
Jérôme Perrier, « Michel Debré et les avatars du libéralisme français (1936-1945) », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, vol. 116, n^o 4,‎ 2012, p. 81 (ISSN 0294-1759 et 1950-6678, DOI 10.3917/vin.116.0081, lire en ligne, consulté le 30 septembre 2021)

Bibliographie

Les grandes unités françaises : historiques succincts (en) (GUF), vol. 1, Imprimerie nationale, 1967 (lire en ligne).
Les grandes unités françaises : historiques succincts (GUF), vol. 2, Imprimerie nationale, 1967 (lire en ligne).

Articles connexes

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[GUF_vol._2277-1] GUF vol. 2, p. 277.

[2] « Regiments français », sur www.atf40.fr (consulté le 30 septembre 2021)

[:AncredOr6-3] Maurice Rives, « Les combattants de l'honneur », L'Ancre d'Or,‎ 1990, p. 27-38 (lire en ligne)

[4] « Regiments d'Artillerie », sur www.atf40.fr (consulté le 30 septembre 2021)

[GUF_vol._2275-5] GUF vol. 2, p. 275.

[6] (en) Ian Summer et François Vauvillier, The French Army, 1939-45 (1), Osprey Publishing, coll. « Men-at-Arms » (n^o 315), 1998 (ISBN 1-85532-666-3, 978-1-85532-666-8 et 1-85532-707-4, OCLC 49674512, présentation en ligne), p. 10

[GUF_vol._1377-7] GUF vol. 1, p. 377.

[8] P. Gounand, « L'invasion de la Bourgogne en juin 1940 : Dijon ville ouverte », Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, vol. 31, n^o 123,‎ 1981, p. 3–16 (ISSN 0035-2314, lire en ligne, consulté le 30 septembre 2021)

[GUF_vol._2279-9] GUF vol. 2, p. 279.

[10] Jérôme Perrier, « Michel Debré et les avatars du libéralisme français (1936-1945) », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, vol. 116, n^o 4,‎ 2012, p. 81 (ISSN 0294-1759 et 1950-6678, DOI 10.3917/vin.116.0081, lire en ligne, consulté le 30 septembre 2021)