28 Jours plus tard
28 Jours plus tard (28 Days Later…) est un film d'horreur et de science-fiction post-apocalyptique britannique réalisé par Danny Boyle et écrit par Alex Garland, sorti en 2002.
Titre original | 28 Days Later… |
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Réalisation | Danny Boyle |
Scénario | Alex Garland |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
British Film Council DNA Films |
Pays de production | Royaume-Uni |
Genre | Science-fiction post-apocalyptique |
Durée | 113 minutes |
Sortie | 2002 |
Série
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Une suite, 28 Semaines plus tard (28 Weeks Later), a été réalisée par Juan Carlos Fresnadillo, sortie en 2007.
Synopsis
Au Royaume‑Uni, à la suite d'une intrusion de militants pour la cause animale dans un laboratoire, un virus anormalement contagieux et virulent est relâché puis se répand.
Vingt‑huit jours plus tard, Jim, un jeune Londonien dans le coma, se réveille seul à l'hôpital et retrouve une ville désertée.
Résumé détaillé
- Introduction
Trois défenseurs des animaux se rendent dans un laboratoire afin d'en délivrer des singes soumis à d'étranges expériences sur la violence. Malgré les mises en garde d'un scientifique sur la virulence du virus de la « fureur » qu'on leur a injecté, ils libèrent l'un des singes qui, fou furieux, mord l'une d'entre eux : l'animal est alors aussitôt tué, mais sa victime devient à son tour enragée et se jette sur ses congénères.
Après une ellipse, vingt-huit jours plus tard, Jim (qui était dans le coma à la suite d'un accident) se réveille à l'hôpital St Thomas de Londres.
- À Londres
Jim quitte l'hôpital et parcourt les rues d'une ville totalement désertée. Il entre dans une église et y découvre un macabre spectacle de corps entassés. Il attire alors sur lui l'attention de gens à l'étrange regard rouge et fixe qui se mettent à le poursuivre. Il reçoit l'aide inespérée de deux personnes qui l'emmènent dans leur refuge. Ses deux sauveurs, Marc et Selena, se présentent comme survivants d'une catastrophe : une maladie qui transforme les personnes contaminées en tueurs s'est répandue à une vitesse incroyable dans tout le pays, a causé un exode massif des populations et la mise en quarantaine de l'île. Quelques survivants isolés échappent encore à ceux qui sont contaminés par le virus de la fureur.
Dès le lendemain, Jim insiste pour se rendre à la maison de ses parents, et découvre qu'ils se sont donné la mort pour ne pas finir eux-mêmes contaminés, avec un mot d'adieu adressé à leur fils. Les trois survivants s'apprêtent à passer la nuit dans la maison, mais des contaminés surgissent et fondent sur eux : Marc, qui est blessé au bras à la suite de l'attaque, est aussitôt tué par Selena avant qu'il ne puisse se transformer.
Jim et Selena quittent la maison et sont attirés par des lumières venant du balcon d'un immeuble. À nouveau poursuivis par des contaminés, ils ne doivent leur salut qu'à Frank, un ancien chauffeur de taxi habitant les lieux avec sa fille Hannah, et qui repousse les contaminés avec un équipement anti‑émeute. Frank accueille avec joie Jim et Selena. Les ressources venant toutefois à manquer, le petit groupe nouvellement formé décide de quitter Londres en voiture : en effet, Frank a capté un message radio informant les survivants que la solution à la contamination se trouverait dans une base près de Manchester. Ils manquent de se faire rattraper par des contaminés lors d'une crevaison dans un tunnel, mais s'échappent in extremis et parviennent à quitter la capitale.
Il s'ensuit un voyage à travers le pays au cours duquel les liens se resserrent entre les quatre survivants.
- À Manchester
À proximité de Manchester, ravagée par un terrible incendie, Frank reçoit une goutte de sang dans l'œil. Au moment où Frank se transforme, des soldats surgissent et l'abattent. Les trois survivants sont emmenés dans un château à proximité où s'est retranchée une petite troupe de militaires. Sous le commandement du major West, ceux-ci prétendent représenter un nouveau départ de la civilisation : le major est en effet convaincu que les contaminés, n'ayant aucune intelligence, finiront par mourir de faim.
Mais Jim finit par comprendre au cours d'une conversation avec West que ce qui fait réellement tenir ses hommes, c'est la promesse de femmes que le petit groupe leur a justement procurées : horrifié par cette révélation, Jim tente de s'enfuir avec Hannah et Selena, mais est aussitôt neutralisé par les hommes du major West puis emmené pour être fusillé avec le sergent Farrell, un militaire ayant pris leur défense. Mais les deux soldats chargés de les exécuter se disputent entre eux après l'exécution de leur camarade, et Jim profite de leur distraction pour leur échapper et franchir le mur d'enceinte du château : ses poursuivants, le croyant condamné avec tous les contaminés traînant dans les alentours, abandonnent alors la poursuite.
Lorsque retentit la sirène du barrage routier, les soldats comprennent que Jim a survécu et West décide de s'y rendre, accompagné de l'un de ses subalternes : Jim leur tend une embuscade en tuant ce dernier puis en laissant le major sur place avec son véhicule saboté et les contaminés des alentours. La nuit tombée, Selena et Hannah sont sur le point d'être violées mais Jim, qui a rejoint le château, libère Mailer, un soldat contaminé que ses frères d'armes avaient maintenu enchaîné à l'intérieur de l'enceinte afin de l'étudier. Celui-ci sème la panique dans le château : il contamine un des soldats qui, comme lui, attaque à vue tous les militaires survivants. Jim tue lui‑même deux d'entre eux et profite du chaos pour libérer Hannah et Selena. Les trois survivants réussissent à quitter le château non sans avoir auparavant jeté le major West, qui blesse grièvement Jim par balle, en pâture à Mailer, et fonce avec leur voiture pour traverser la grille d'entrée.
- Conclusion
Après une dernière ellipse, le film se termine quelques semaines plus tard, alors que le trio s'est réfugié dans une maison isolée près des côtes, où Jim récupère de sa blessure : un avion militaire passe au-dessus de contaminés dépérissant de disette, puis repère leur banderole géante d'appel au secours.
Fiche technique
- Titre original : 28 Days Later…
- Titre français et québécois : 28 Jours plus tard
- Réalisation : Danny Boyle
- Scénario : Alex Garland
- Musique : John Murphy
- Direction artistique : David Bryan, Rod Gorwood, Patrick Rolfe, Denis Schnegg et Mark Digby
- Décors : Mark Tildesley
- Costumes : Rachael Fleming
- Photographie : Anthony Dod Mantle
- Son : Nicolas Le Messurier, Richard Pryke, Roberto Cappannelli, Graham Daniel, Ray Merrin
- Montage : Chris Gill
- Production : Andrew Macdonald
- Production exécutive : Robert How
- Sociétés de production[1] : British Film Council et DNA Films
- Société de distribution :
- : Twentieth Century Fox
- Royaume-Uni : 20th Century Fox
- France : UGC Fox Distribution
- Suisse : Fox-Warner
- Budget : 8 millions de $[2]
- Pays d'origine : Royaume-Uni
- Langues originales : anglais, espagnol
- Format[3] : couleur (Technicolor) — DV et 35 mm (scène finale seulement) — 1,33:1 (Format 4/3) (format original) / 1,85:1 (Panavision) — son Dolby Digital
- Genre : épouvante-horreur, science-fiction post-apocalyptique, science-fiction, drame
- Durée : 113 minutes
- Dates de sortie[4] :
- Royaume-Uni :
- France : (Festival international du film fantastique de Gérardmer) ; (sortie nationale)
- Belgique : (Festival international du film fantastique de Bruxelles) ; (sortie nationale)
- Canada :
- Suisse romande : [5]
- Classification[6] :
- Royaume-Uni : interdit aux moins de 18 ans (18 - Suitable only for adults).
- France : interdit aux moins de 16 ans (visa d'exploitation no 107399 délivré le )[7],[8].
Distribution
- Cillian Murphy (VF : Adrien Antoine) : Jim
- Naomie Harris (VF : Géraldine Asselin) : Séléna
- Megan Burns : Hannah
- Brendan Gleeson (VF : Sylvain Lemarié) : Frank
- Christopher Eccleston (VF : Éric Herson-Macarel) : le major Henry West
- Noah Huntley (VF : Bruno Dubernat) : Mark
- Stuart McQuarrie (VF : Pascal Casanova) : le sergent Farrell
- Ricci Harnett (VF : Didier Cherbuy) : le caporal Mitchell
- Luke Mably (VF : Bruno Choël) : le soldat Clifton
- Leo Bill (VF : Taric Mehani) : le soldat Jones
Source doublage : VoxoFilm (VF)[9]
Production
Préproduction
À la suite de l'adaptation du roman La Plage par Danny Boyle, l'écrivain Alex Garland a approché le producteur Andrew Macdonald afin de lui proposer un concept de film sur des zombies capables de courir[10].
Pour le rôle de Jim, le premier choix était Ewan McGregor. Mais comme il n'y eut jamais d'accord avec le comédien britannique, le réalisateur porta son choix sur le canadien Ryan Gosling qui refusa le rôle, à cause de conflits d'emploi du temps, et c'est là que Cillian Murphy fut finalement choisi[11].
Tournage
Le tournage a commencé le et a duré neuf semaines[12]. C'est en s'inspirant du début du roman Le Jour des Triffides, où un homme se réveille à l'hôpital et découvre que toute la population est devenue aveugle, qu'Alex Garland a écrit les premières scènes du film[13]. Le film a été tourné presque entièrement de manière légère, en caméra DV, afin de réduire le nombre de tournages (chaque scène est filmée par plusieurs caméras) et de limiter leur temps de préparation, ce qui est crucial lorsqu'il s'agit de vider des parties de la ville ou des tronçons d'autoroutes. L'image DV a, par ailleurs, la propriété d'instaurer une ambiance de documentaire ou de reportage. Pour tourner ses images de Londres totalement désertée, le réalisateur a obtenu la collaboration des autorités londoniennes pour que la circulation soit interrompue pendant qu'il tournait, généralement le dimanche matin très tôt, dans des lieux généralement très fréquentés comme Westminster Bridge, Piccadilly Circus, Horse Guards Parade et Oxford Street[14].
Le manoir où a été tourné une bonne partie de la deuxième moitié du film est Trafalgar Park à Salisbury, alors que les dernières scènes du film ont été tournées près du lac d'Ennerdale, dans le Lake District[15]. À l'origine, la seconde moitié du film devait être radicalement différente de celle qui a été tournée : en lieu et place des soldats, Jim et ses amis trouvaient le laboratoire à partir duquel le virus s'était répandu. Un scientifique survivant leur expliquait que le seul moyen de guérir Frank était une transfusion complète du sang et Jim se sacrifiait pour le guérir. Le script original a été changé par Danny Boyle car le moyen de guérison n'était selon lui pas assez plausible, et le storyboard original est disponible dans les bonus du DVD du film[14], ainsi que des scènes coupées d'une fin alternative où Jim, qui est emmené en urgence dans un hôpital par Selena et Hannah qui tentent de le sauver après leur fuite du château, ne survit pas à sa blessure.
Bande originale
La musique du film a été composée par John Murphy et comprend également des titres d'artistes connus comme Brian Eno et Grandaddy. Une version d'East Hastings de Godspeed You! Black Emperor figure dans le film mais pas sur l'album car Danny Boyle n'a pu obtenir l'autorisation du groupe d'utiliser leur chanson que pour le film[16].
Dans la culture populaire, le titre In The House - In A Heartbeat est devenu une référence musicale du genre horrifique et des univers de zombies. L'anime Highschool of the Dead lui rend d'ailleurs hommage dans une scène du premier épisode.
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Accueil
Box-office
Le film a connu un important succès commercial, rapportant 82 719 885 $ US au box-office mondial, soit plus de dix fois son budget, dont 45 064 915 $ en Amérique du Nord[17]. Il réalise 196 722 entrées en France, 101 875 entrées au Québec, 92 171 entrées en Belgique et 36 779 entrées en Suisse[18]. Il dépasse le million d'entrées au Royaume-Uni (1 367 717) et en Espagne (1 281 703) et le demi-million d'entrées en Allemagne (551 898)[18].
Accueil critique
Il a reçu un accueil critique généralement positif, recueillant 87 % de critiques favorables, avec un score moyen de 7,4⁄10 et sur la base de 219 critiques collectées, sur le site Rotten Tomatoes[19]. Sur le site Metacritic, il obtient un score de 73⁄100, sur la base de 39 critiques collectées[20].
Le film est crédité de façon générale pour avoir donné une nouvelle impulsion au genre du film de zombies. Il est classé à la 4e place des listes de meilleurs films de zombies de tous les temps dressées par les sites Bloody Disgusting[21], Collider[22], Paste[23] et par le magazine Première, qui écrit que Danny Boyle « enchaîne les plans hallucinants dans un Londres vidé de ses habitants et provoque une crise existentielle chez les fans de Romero : ici les infectés font le 100 m plus vite qu'Usain Bolt. Ça peut démanger, mais le genre en avait sacrément besoin »[24]. En 2008, le magazine Empire le classe à la 456e place dans sa liste des 500 meilleurs films de tous les temps[25]. Bloody Disgusting, site web spécialisé dans le cinéma d'horreur, le classe à la septième place de sa liste des 20 meilleurs films d'horreur des années 2000, avec en commentaire : « Film de zombies ? Allégorie politique ? Drame humaniste ? 28 Jours plus tard est tout cela à la fois et plus encore - un véritable travail d'artiste par un réalisateur au sommet de son art »[26]. En 2007, Stylus Magazine le classe deuxième meilleur film de zombies de tous les temps[27]. En 2017, le magazine Time Out le classe à la 97e place dans sa liste des 100 meilleurs films britanniques de tous les temps[28].
En France, le film a obtenu des critiques plus mitigées, le site Allociné proposant une note moyenne de 3,1/5 à partir de l'interprétation de 16 critiques de presse[29].
Autour du film
- Le film va permettre de mettre en valeur une nouvelle variante des zombies. Jusqu'à maintenant le terme zombie définissait un cadavre ayant la capacité de se déplacer et de se nourrir d'autres êtres vivants. Dans le film, les zombies ne sont pas des cadavres, mais des personnes toujours vivantes, on parle donc d'infectés. Il est donc plus facile pour les héros de les éliminer, car ils peuvent l'être par n'importe quel moyen efficace contre un humain normal. Le terme « zombie » devient donc, par extension, une espèce de créature fantastique avec deux sous-catégories : les morts-vivants et les infectés.
Distinctions
Entre 2003 et 2004, 28 Jours plus tard a été sélectionné quarante-deux fois dans diverses catégories et a remporté dix récompenses[30].
Distinctions 2003
Festivals de cinéma | Catégorie / Récompense | Nominé(es) / Lauréat(es) | |
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Cinénygma - Festival international du film de Luxembourg (Cinénygma - Luxembourg International Film Festival) |
Nominé au Grand prix du film fantastique européen en or | Danny Boyle | Nomination |
Fantasporto | Grand prix du film fantastique européen en argent | Danny Boyle | Lauréat |
Prix international du film fantastique du Meilleur réalisateur | Lauréat | ||
Meilleur film | Nomination | ||
Festival international du film fantastique de Neuchâtel | Prix Narcisse du Meilleur long métrage | Danny Boyle | Lauréat |
Prix du cinéma et de la télévision irlandais | Meilleur acteur dans un film | Cillian Murphy | Nomination |
Prix du cinéma européen | Prix du cinéma européen du meilleur directeur de la photographie | Anthony Dod Mantle | Lauréat |
Meilleur réalisateur européen | Danny Boyle | Nomination | |
Prix du cinéma indépendant britannique | Meilleur film indépendant britannique | 28 Jours plus tard | Nomination |
Meilleur réalisateur | Danny Boyle | ||
Meilleure réalisation en production | - | ||
Prix Empire | Prix Empire du Meilleur film britannique | 28 Jours plus tard | Lauréat |
Meilleur espoir | Cillian Murphy | Nomination | |
Prix Rondo Hatton horreur classique (Rondo Hatton Classic Horror Awards) |
Meilleur film de genre | Danny Boyle | Nomination |
Prix Schmoes d'or (Golden Schmoes Awards) |
Schmoes d'or du Meilleur film d'horreur de l'année | 28 Jours plus tard | Lauréat |
Film le plus trippant de l'année | 28 Jours plus tard | Nomination | |
La plus grande surprise de l'année | - | ||
Performance révolutionnaire de l'année | Cillian Murphy |
Distinctions 2004
Festivals de cinéma | Catégorie / Récompense | Nominé(es) / Lauréat(es) | |
---|---|---|---|
Académie des films de science-fiction, fantastique et d'horreur - Prix Saturn | Prix Saturn du Meilleur film d'horreur | 28 Jours plus tard | Lauréat |
Meilleure réalisation | Danny Boyle | Nomination | |
Meilleur scénario | Alex Garland | ||
Association turque des critiques de cinéma (Turkish Film Critics Association (SIYAD) Awards) |
Meilleur film étranger | 28 Jours plus tard (17e place) | Nomination |
Éditeurs de sons de films | Meilleur montage sonore dans un film en langue étrangère | Glenn Freemantle, Tom Sayers, Grahame Peters et Gillian Dodders | Nomination |
Guilde internationale de l'horreur | Meilleur film | 28 Jours plus tard | Nomination |
MTV Movie Awards | Meilleure révélation masculine de l'année | Cillian Murphy | Nomination |
Prix Bobine Noire | Prix Bobine Noire de la Meilleure performance révolutionnaire | Naomie Harris | Lauréat |
Prix Chlotrudis | Meilleur film | 28 Jours plus tard | Nomination |
Meilleur réalisateur | Danny Boyle | ||
Meilleur scénario original | Alex Garland | ||
Meilleure photographie | Anthony Dod Mantle | ||
Prix Fangoria Chainsaw | Prix Chainsaw du Meilleur film à large diffusion | 28 Jours plus tard | Lauréat |
Prix Chainsaw du Meilleur scénario | Alex Garland | ||
Meilleur acteur | Cillian Murphy | Nomination | |
Meilleure actrice dans un second rôle | Naomie Harris | ||
Meilleur acteur dans un second rôle | Brendan Gleeson | ||
Meilleur maquillage / créature FX | Cliff Wallace, Alan Hedgcock et Creature Effects | ||
Pire film | 28 Jours plus tard | ||
Prix Hugo | Meilleure présentation dramatique (format long) | Danny Boyle et Alex Garland | Nomination |
Prix internationaux du cinéma en ligne (INOCA) (International Online Cinema Awards (INOCA)) |
Meilleur maquillage et coiffure | - | Nomination |
Société des critiques de films en ligne | Meilleure performance exceptionnelle | Cillian Murphy | Nomination |
Meilleur son | - | ||
Taurus - Prix mondiaux des cascades | Meilleur coup de feu[Note 1] | George Cottle, Eunice Huthart, Peter Pedrero et Andreas Petrides | Nomination |
Suites et adaptations
Une suite, 28 Semaines plus tard, est sortie en 2007, et le projet d'un troisième volet, 28 Mois plus tard, prévu pour 2012 au plus tôt[31], est désormais compromis, Danny Boyle estimant à 40 % les chances pour qu'il se fasse[32].
28 Days Later: The Aftermath, un roman graphique publié en 2007 chez Fox Atomic Comics, fait le lien entre 28 Jours plus tard et sa suite cinématographique. Le film a aussi inspiré une série de comics, 28 Days Later, qui compte 24 numéros et a été publiée par Boom! Studios entre 2009 et 2011. Ces comics ont Selena pour personnage principal et se déroulent deux mois après le déclenchement de l'épidémie. Ils ont été traduits en français chez les éditions Delcourt[33].
Notes et références
Notes
- Taurus - Prix mondiaux des cascades : « Les zombies sont enflammés par des cocktails Molotov. Ils éclatent en brûlures sur tout le corps en écrasant des voitures et en poursuivant quelqu'un dans les rues désertes de Londres. »
Références
- (en) « 28 Jours plus tard - Société de Production / Sociétés de distribution » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- (en) « Budget du film 28 Jours plus tard », sur Box Office Mojo.com (consulté le ).
- (en) « 28 Jours plus tard - Spécifications techniques » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- (en) « 28 Jours plus tard - Dates de sortie » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « 28 Jours plus tard - Dates de sortie », sur cineman.ch (consulté le ).
- (en) « 28 Jours plus tard - Guide Parental » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- « Visa et Classification - Fiche œuvre 28 Jours plus tard », sur CNC (consulté le ).
- « 28 Jours plus tard - Guide Parental » sur Allociné (consulté le 1 mai 2021).
- « Doublage français de 28 Jours plus tard », VoxoFilm (consulté le )
- (en) Christopher McKittrick, « Alex Garland on Screenwriting », sur creativescreenwriting.com (consulté le )
- (en) Britt Hayes, « See the Cast of '28 Days Later' Then and Now », sur screencrush.com (consulté le )
- « 28 Jours plus tard - Secrets de tournage », Allociné (consulté le )
- (en) Mark Kermode, « A capital place for panic attacks », The Guardian (consulté le )
- 28 Jours plus tard - Commentaire audio de Danny Boyle et Alex Garland, 20th Century Fox, 2003, DVD
- (en) « 28 Days Later film locations », sur movie-locations.com (consulté le )
- (en) « Get used to the limelight », The Guardian, (consulté le )
- (en) « 28 Days Later », Box Office Mojo (consulté le )
- « 28 Jours plus tard », Base de données Lumière (consulté le )
- (en) « 28 Days Later », sur Rotten Tomatoes (consulté le )
- (en) « 28 Days Later », sur Metacritic (consulté le )
- (en) Zachary Paul, « List of the Living Dead – Top 10 Zombie Films of All Time! », sur bloody-disgusting.com, (consulté le ).
- (en) « The 21 Best Zombie Movies of All Time », sur collider.com, (consulté le ).
- (en) Jim Vorel, « The 50 Best Zombie Movies of All Time », sur pastemagazine.com, (consulté le ).
- François Léger, « Le Top 15 des meilleurs films de zombies », sur premiere.fr, (consulté le )
- (en) « The 500 Greatest Movies of All Time », Empire (consulté le )
- (en) « Top 20 Horror Films of the Decade », Bloody Disgusting (consulté le )
- (en) « Top 10 Zombie Films of All Time », Stylus Magazine (consulté le )
- (en) « The 100 Best British Films », Time Out (consulté le )
- « 28 Jours plus tard - Critique presse », Allociné (consulté le )
- (en) « 28 Jours plus tard - Distinctions » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- Maxime Claudel, « 28 mois plus tard : Danny Boyle confirmé ! », sur excessif.com (consulté le )
- (en) Garth Franklin, « Boyle Not Keen On "28 Months Later" », sur darkhorizons.com, (consulté le )
- « Présentation de la série de comics 28 Jours plus tard », sur zombiesworld.com (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Robin L. Murray et Joseph K. Heumann, Ecology and Popular Film : Cinema on the Edge, Suny Press, , 240 p. (ISBN 978-0-7914-7717-5 et 0-7914-7717-7, lire en ligne), « Apocalypse as a "Return to Normality" in 28 Days Later », p. 181-194
- (en) Brigid Cherry, British Science Fiction Film and Television : Critical Essays, McFarland, , 237 p. (ISBN 978-0-7864-8483-6 et 0-7864-8483-7, lire en ligne), « A Cosy Catastrophe: Genre, National Cinema and Fan Response to 28 Days Later », p. 156-166
- Marie Moinard, « 28 Jours plus tard : horreur malheur », dBD, no 42, , p. 78
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Portail du cinéma britannique
- Portail de l’horreur
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